Docteur J. – Chapitre 6
Mammographie ?
Je balance mes pieds sur la table d’auscultation. Le médecin me regarde, l’air abasourdi. Il est mignon dans son genre.
– Vous voulez bien me répéter ça ?
Je hausse les sourcils en tirant un peu sur ma jupe. Je l’ai choisie trop courte.
– Je voudrais une mammographie. Parce que les garçons ne font pas attention à moi.
Il sourit, amusé.
– Une mammographie. Quel âge avez-vous, mademoiselle ?
Il ne me croira jamais. Je suis trop menue. La honte s’il me demande ma carte d’identité.
– Je… dix-huit ans… mais je ne vois pas…
Il m’interrompt d’un sourire
– Vraiment ? Je me disais aussi que vous ne faisiez pas vos quarante ans.
Je fronce les sourcils. Il s’approche. J’ai le coeur qui bat la chamade. Je vais tout rater !
– Je… je me trompe de mot… je veux des seins plus gros. Les garçons ne me regardent pas.
Il rit.
– Ah… Mammoplastie ?
Il me détaille. Me jauge. J’ai l’impression qu’il me trouve belle. C’est bon de ressentir ça.
– Plastie. C’est ça.
Il réfléchit un instant.
– Déshabillez-vous. Gardez la culotte, si vous voulez.
J’enlève mon T-shirt et mon soutif. Je fais glisser ma jupe à mes pieds. Je passe les doigts dans l’élastique de ma culotte qui mord dans mes hanches trop maigres. J’hésite. Il attend patiemment. Je me cambre et ôte la culotte qui glisse le long de mes cuisses trop fines. Il pose des yeux appréciateurs sur le duvet brun de ma chatte, sur les lèvres qu’il souligne ostensiblement. Je ne l’entretiens pas, je n’ai juste pas beaucoup de poils.
Il tend les mains et palpe mes seins. Un soulagement immédiat m’envahit. Ça m’a toujours fait ça.
– Sensibles ?
Je hoche la tête.
– Et si je les pince comme ceci ?
Il étire les mamelons jusqu’à ce que les tétons dardent entre ses pouces et index. Ce n’est pas désagréable du tout.
– S…sensibles aussi.
Ma voix est étranglée.
Je croise les cuisses, en ne sachant pas où me mettre. Je me redresse, assise sur la table, consciente de ma nudité.
– Vous n’avez pas besoin d’une augmentation mammaire. Vous êtes une petite brune fine très mignonne. Si les garçons ne s’intéressent pas à vous c’est qu’ils sont idiots et que vous n’avez pas l’air sûre de vous. Deux seins siliconés ne seront d’aucun secours pour cela.
Je me renfrogne.
Il n’a pas lâché mes seins.
Il y a peut-être encore un espoir.
– Docteur…
Il soupire en me pressant les tétons plus fermement. Le plaisir est plus prononcé. Je me contracte en respirant avec difficulté. Je ne veux pas qu’il s’arrête et j’en ai honte !
– Pour avoir plus d’assurance, il vous faut connaître vos atouts et vos limites. Je peux vous aider à les découvrir.
Je transpire légèrement.
– O…oui.
– Très bien. Embrassez-moi.
Je hausse les sourcils, paniquée.
– Docteur ?
Il sourit, enjôleur.
– Cela fait partie du test.
Il attend, ses paumes sur mes seins, caressantes.
Je lève le menton et lui tends mes lèvres.
Il y va doucement. Presque tendrement. Je serre les cuisses davantage, consciente de ce qui se passe en leur creux.
– Mmmh.
J’entrouvre la bouche. Cherche sa langue. Il l’enroule autour de la mienne. Ses mains malaxent toujours mes seins trop petits pour le grand plaisir qu’il leur procure. Comment fait-il ça ?
Je brise le baiser, le souffle court.
– Doc…teur…
Il a les yeux mutins.
– Vous embrassez très bien. Un mélange de soumission et de langueur. Les hommes aiment ça.
Il se penche à nouveau, nos lèvres se collent, nos langues se mêlent. Je ne résiste pas un instant. Au contraire. J’ai le vertige, la tête qui tourne.
Il me prend les mains et les guide vers son pantalon. Je recule, hésitante.
– Docteur ?
– Ça fait partie du test.
Il me pose des baisers légers sur la joue, le front, les lèvres.
– D’accord.
Je déglutis et déboutonne le pantalon, les mains tremblantes. Je sais ce qu’il attend de moi.
Je glisse mes petites mains dans son boxer et découvre pour la première fois la raideur douce d’une queue d’homme.
Il me dévisage et pose une main fraîche sur mon genou.
– Ecartez un peu les cuisses.
J’obéis, le coeur battant. Je tremble à l’idée de ce qu’il pourrait faire. Mais je ne le lâche pas, le pénis est tellement énorme et chaud sous mes doigts, tellement vivant !
Le médecin remonte sa main lentement. Je ne respire que par petites inspirations paniquées. Mes cuisses s’écartent d’elles-mêmes. Ses doigts effleurent ma chatte, la découvrent, en tâtent l’humidité. Je me crispe sur sa queue, y plante mes ongles, haletante. Son majeur explore plus avant la grotte ruisselante. Je me mords les lèvres.
– Mmmm !
– Allongez-vous.
J’obéis encore, la respiration entrecoupée et haute. Il n’a pas besoin de me demander d’ouvrir mes cuisses davantage. Je m’ouvre de moi-même pour que ses doigts aillent plus loin, plus fort. Ses caresses sont précises, son pouce m’écrase le clitoris chaque fois qu’il enfouit son majeur jusqu’à la paume. Je gémis sans discontinuer, les yeux fermés.
– Tournez la tête.
J’ouvre les yeux, la vision trouble. Sa queue est devant mon nez. Je mets un instant à comprendre ce qu’il veut.
– Est-ce que… est-ce que ça fait partie du test aussi ?
Il sourit.
– Tout-à-fait.
Ses doigts s’enfoncent en moi. Il regarde mes seins. Je ne me sens plus petite et menue. Juste belle. Femme. J’ouvre la bouche et accueille la queue énorme sans le quitter des yeux. Il soupire d’aise.
– Allez le plus loin possible.
Je hoche la tête. Je me demande à quoi je ressemble avec une bite entre les lèvres. J’aimerais me voir. Je la fais glisser jusque ma luette et réprime un haut-le-coeur. Il recule en expliquant:
– N’essayez pas de respirer. Tirez légèrement la langue et ouvrez votre gorge. Ne retenez pas la salivation.
Il accélère le rythme de ses doigts dans ma chatte totalement offerte à ses caresses maintenant.
Il s’enfonce à nouveau. Je bloque ma respiration et le laisse glisser dans ma gorge jusqu’à sentir les poils de son pubis sur mon nez. Il recule encore, je tousse mécaniquement.
Il siffle, admiratif.
– Impressionnant. Vous êtes une sacrée suceuse. Essayons encore.
De la salive coule librement de ma bouche. Il revient dans ma gorge, y reste plus longtemps, recule, je suce le gland gras de salive avec un appétit que je n’aurais pas soupçonné ! Il s’arrête soudain et retient ma tête.
– Attention.
Je me fige, la bite en bouche, curieuse. Elle enfle et bat sur ma langue, je sens le médecin se tendre, il souffle lentement comme s’il avait mal… J’écarquille les yeux lorsque je comprends… Il est sur le point d’éjaculer ! Un mélange de dégoût, d’excitation et de fierté m’assaille. Il me trouve donc si bonne à tailler des pipes ? Je suis si reconnaissante que j’ai envie de le sucer encore, jusqu’à boire sa semence malgré la légère répulsion que ça m’inspire.
Mais déjà il se détend, sort de ma bouche – je ressens un manque immédiat – et m’embrasse.
Le baiser est naturel, partagé, je m’y perds. Ses doigts caressants n’ont cessé de me combler.
– Je suppose que vous êtes vierge ?
Je hoche la tête dans une demi torpeur et m’entends répondre d’une voix tremblante:
– Oui… mais plus pour longtemps… Ça fait aussi partie du test, j’imagine ?
Il sourit en coin.
– Tout-à-fait.
Je ris nerveusement.
Il se place au bout de la table d’auscultation, me fait descendre jusqu’à ce que mes fesses affleurent le bord et écarte mes jambes repliées.
Je retiens mon souffle.
Il se penche et plonge sa langue dans ma fente détrempée. Je couine, surprise. Les sensations explosent dans mon corps, dans ma tête, un feu d’artifice de plaisirs acidulés. C’est doux et brutal, aigu et grave, apaisant et irritant, il m’allume et m’éteins à la fois. Je tremble de tous mes membres.
Il se redresse. J’ai le coeur qui manque un battement. C’est maintenant. Le grand moment.
– Vous êtes vraiment ravissante. Et délicieuse. Au sens propre.
Je ris encore, un rien hystérique.
Il frotte sa queue dans la moiteur de ma chatte et me pénètre lentement, par va-et-vient successifs. Je ne respire plus. C’est dur et doux, je le sens sans le sentir, sa bite ne fait que diffuser une vague de chaleur intense dans mon ventre, dans ma chatte, une digue rompt, je suis submergée de plaisirs trop riches pour être supportés stoïquement, je geins et gémis, il accélère le rythme, il me baise, merde, il me baise et j’aime ça !!! J’accroche mes pieds à ses épaules, je soulève les fesses, il me presse les seins, les malaxe et les pince, je gémis mon envie, je réclame l’orgasme, m’entends crier quand il arrive, un soleil dans la chatte.
Mais le bon docteur ne me laisse pas souffler, il me pistonne et me pilonne, infatigable, sa queue me visite de fond en comble, je ne pensais pas pouvoir baiser autant, jouir autant, on m’avait dit que la première fois était toujours un naufrage, la mienne est une apothéose, mon esprit se détache de mon corps à mesure que la bite me dévore, je coule autour comme une fontaine de champagne un jour de fête.
Il me retourne bientôt sur la table glissante de transpiration, je suis ailleurs, trop molle pour réaliser. Il me prend en levrette et je pars vers de nouveaux sommets, sans me demander ce qu’il va penser de mes fesses de garçon, de mon dos menu et de mes côtes saillantes. Je profite juste.
– Il… reste… un dernier… test.
Il pose sa main sur mon cul trop maigre et presse le pouce sur mon périnée gras de mouille. Puis il l’enfonce lentement dans mon anus !
– Mmmh ?
Je suis molle et détendue. Je l’accueille sans même penser à protester. Modérément curieuse.
Une lente danse commence, pouce et bite s’entrechoquent en moi, je m’accroche à la table sous l’intensité des plaisirs mêlés. Je me cambre pour lui donner un meilleur accès. Il en profite pour se retirer et remplacer son pouce par plus gros.
– Vous me dites…
J’écarquille les yeux en le sentant me pénétrer. Mon petit trou se distend et ne fait qu’une bouchée du gland glissant.
J’inspire comme un poisson hors de l’eau, les yeux et la bouche grands ouverts. Mais je ne l’arrête pas. C’est le plaisir ultime, le dernier test, je m’ouvre au passage de plus en plus aisé de la queue qui me paraît immense et démesurée, elle m’empale, c’est à peine si je sens le médecin écarter les lobes menus de mes fesses pour faciliter l’accès – ou pour mieux mater – je le sens me transpercer de part en part, et succombe sans retenue sous les assauts des sensations extrêmes qui me vrillent les reins, je suis pleine, remplie, je ne suis plus une petite adolescente trop maigre mais une reine du sexe dont la jouissance atteint le firmament.
Ses coups de reins se font erratiques et je sens sa chaleur bouillonnante m’envahir lorsqu’il jouit, son souffle rauque se mêle à mes gémissements suraigus, sa semence déborde et coule le long de mes cuisses chauffées par les coups de boutoir répétés, je me colle à lui et le sens décharger son plaisir tout au fond de moi, je voudrais qu’il reste là, toujours.
Il me presse les seins, ces seins si petits que j’ai haï mais que je chéris maintenant de m’avoir menée vers cette incroyable première fois.
Il s’effondre sur moi.
Je me sens bien.
Je pourrais dormir, une queue dans le cul, ses mains sur mes seins.
Je suis assise face à lui. Nous nous sommes rhabillés. J’ai les jambes molles, une fatigue dans tout le corps, la chatte irritée, le cul en feu.
– Je n’ai pas besoin de mammo…plastie, n’est-ce pas ?
Il secoue la tête en souriant. J’aime ce sourire.
– Non. Mais je pense que vous pourriez revenir pour une… exploration… plus poussée.
Je hausse un sourcil. Je ne vois pas ce qu’il pourrait me faire de plus… Mais mon esprit fonctionne lentement. Il ajoute:
– Si vous voulez bien.
Je ris.
– Vous croyez ?
– Oui. Vous semblez n’avoir aucune limite. J’aimerais savoir si c’est bien le cas. Médicalement intéressant.
Il a l’air amusé.
Moi aussi.
– Bien sûr.
Je me lève.
– Demain ?
Il a l’air étonné, mais il me raccompagne.
– Aucune limite. Inquiétant.
Je ris encore et l’embrasse à la porte.
– Quelle heure ?
Il ouvre.
– Voyez ça avec ma secrétaire.
Je hoche la tête et m’éloigne sans me retourner.
Je me sens belle.
Je me sens femme.
Je me sens prête à ne plus jamais avoir de limites.