Docteur J. – Chapitre 5
Psychologie (1)
– Vous êtes le patient du docteur J. ?
L’homme me fixe.
Mini-jupe, bas noirs, décolleté affriolant sur mes petits seins nerveux, mon haut est légèrement transparent, et ne cache rien du galbe rondelet qui se dessine sous la dentelle d’un soutien-gorge trop serré.
– O…oui.
Je souris, découvrant des dents d’un blanc éclatant qui contrastent avec le rouge profond de mes lèvres maquillées. Il écarquille les yeux.
– Le docteur J. aura un peu de retard, je suis le docteur Slenk. Suivez-moi.
Nous entrons dans le cabinet de J.
– Installez-vous sur la table d’auscultation.
Il obéit, l’air gêné.
J’ôte un bouton de mon chemisier, puis un second.
– Je vous écoute, qu’est-ce qui vous arrive ?
Il déglutit, incapable de quitter mon décolleté des yeux. Je relève ma jupe jusqu’à ce qu’elle effleure mon string. Je mouille. Tant mieux, autant que ce soit plaisant.
– J’ai… des… euh… des problèmes d’érection…
– Plus pour longtemps.
Je souris en ôtant complètement mon haut. Je tire les bonnets de mon soutif et laisse apparaître deux tétons minuscules, presque noirs, drus. Je les prends entre mes pouces et index et les fais rouler, lascive. Ils durcissent et gonflent. Je les étire. Les pince. J’ai envie de le voir se pâmer de désir. Il transpire à grosse gouttes.
– Docteur ?
Je m’humecte les lèvres, ma langue est pointue, rose framboise.
– Détendez-vous…
Je caresse son entrejambe. A en croire la bosse qui accueille mes doigts, le patient n’a aucun problème mécanique.
– Voyons ça.
Je fais glisser sa braguette, déboutonne le pantalon et en tire un sexe solide, bien bandé, tendu d’envie.
– Jolie queue. Je peux l’examiner de plus près ?
Ses yeux sont ronds comme des soucoupes. Je me penche et le prends en entier dans ma bouche.
– Docteur !
Je le lèche de bas en haut, en appuyant particulièrement sous le pruneau soyeux.
– Je vérifie les points sensibles.
Je souris en le titillant du bout de la langue.
Il hoche la tête, stupéfait.
Je le reprends en bouche.
Le gland est doux, épais, j’écarte les mâchoires et le laisse glisser sur ma langue, il en épouse naturellement les contours, je le pousse dans ma gorge, presse mes lèvres le long du pénis nerveux, je pousse encore jusqu’à ne plus pouvoir respirer, il geint urgemment alors que je remonte par à-coups en me délectant des saveurs épicées, cuir et chocolat, miel, safran, qui s’accumulent sur mes papilles.
Je prends une inspiration et l’avale à nouveau. Je me pinçote le bout des seins, pour son bénéfice et pour le mien, la bite enfle sur mon palais, passe ma luette, va au-delà, jusqu’à ce que les poils de son aine me chatouillent les narines. Je remonte d’un coup sec, crache une salive transparente sur la queue dressée avant de la gober encore, plus fort, plus loin.
Je me surprends à avoir envie d’aller jusqu’aux couilles, je me prends à rêver de le guider entre mes plis intimes, de le sentir en moi…
Je le suce et l’aspire, en espérant à chaque instant que J. arrivera et nous surprendra ainsi. Je serre les cuisses, mon désir s’envole.
Je presse mes lèvres plus fort autour du gland et je le masturbe d’une main experte. Il se tend et éjacule à mi-chemin. C’est ce moment que choisit J. pour pousser la porte.
Je tends la langue et m’enfonce complètement sur la jouissance qui se déverse, je bois le sperme chaud à la source, l’avale sans rechigner.
– Slenk !!! Qu’est-ce que….?
Je soulève ma mini-jupe d’une main et continue de branler le patient en pâmoison de l’autre, attentive à le rincer complètement. La vue de mon petit cul, string et lobes rebondis, fait taire J. La fellation outrancière aussi, certainement. Il a mieux à faire qu’à protester. Le voyeurisme des hommes demande de la concentration.
J’aspire les dernières gouttes, lèche le gland flapi jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à en tirer et le range soigneusement dans le pantalon entrouvert. L’expression du pauvre patient est un mélange d’horreur et de volupté.
– Docteur…!
Je me retourne, sans prendre le soin de rajuster jupe et soutif, et je me lape la lèvre supérieure à la recherche d’une goutte de sperme imaginaire.
– Docteur J. ! Quelle surprise… Après examen, je dirais que ce monsieur ne souffre pas de troubles de l’érection, mais plutôt d’éjaculation précoce.
Le docteur J. sourit, incrédule.
– Je ne pensais pas que vous pouviez en arriver là, Susan.
Je ramasse mon haut en me cambrant de manière à bien lui montrer mes fesses, me redresse lentement et me rhabille sans hâte.
– Terry, vous me faites perdre des patientes, je devais bien vous rendre la pareille… (je me tourne vers le patient) Votre ordonnance vous attendra au secrétariat.
– Susan…
Je reviens à J.
– Voyez-vous, je n’aime pas seulement conduire vite…
Il hausse un sourcil.
– Ah ?
Je glisse une main dans ma culotte et en tire un filet blanchâtre.
– …j’aime aussi le sexe …oh….je suis trempée maintenant. Dommage qu’il doit venu si vite.
Je baisse ma jupe, ferme le dernier bouton de mon petit haut et sors de la salle d’auscultation sans attendre sa réaction.
Je sais que le deuxième acte ne va pas tarder, il faut que je me prépare.
Je ne suis pas psychologue pour rien.