Docteur J. – Chapitre 4
Une Visite Guidée
Je rajuste ma blouse avant d’entrer.
Le Dr J. m’a convoquée ce matin, et, depuis les… plaisirs buccaux… de l’autre jour, je ne trouve plus aussi gênant que mon uniforme soit aussi court.
Je n’ai rien dit à mon mari. Ce n’était qu’un écart… professionnel… sans conséquence. Certainement pas une romance !
Je souris.
Je me recoiffe rapidement, ouvre un bouton sur ma poitrine et entre dans le bureau.
Le Dr J. lève les yeux et me détaille de haut en bas.
– Ravissante. Venez par ici.
Je ferme la porte sans tourner le loquet. C’est plus risqué, mais ça m’excite davantage.
– Dr J. ? Encore besoin de mes services ?
Ma voix est coquine.
Il a les yeux qui brillent.
– Voyez-vous… oh – quel est votre prénom ? Nous n’avons pas eu le temps de nous arrêter sur les détails la dernière fois…
Je ne sais pas pourquoi, mais je suis flattée qu’il me demande.
– Louise.
Il hausse les sourcils.
– Louise ? Très joli. Voyez-vous, Louise, l’ami de cette actrice de films cochons est venu avec elle pour la visite de contrôle, ce matin.
Il m’attire à lui et déboutonne un peu plus ma blouse. J’ai un soutien-gorge en dentelle blanche qui met en valeur mes seins généreux. Je proteste pour la forme.
– Docteur !
Il écarte les bonnets et m’embrasse les mamelons avant de continuer.
– Mmmm… Ravissante… Vraiment…
– Docteur, on pourrait nous surprendre !
Il se recule légèrement mais ne lâche pas mes mamelons pour autant.
– Comprenez-moi, Louise, ce jeune garçon est beau, musclé, et il a un pénis qui fait honte aux hommes. Regardez le mien !
Il ouvre son pantalon et en sort son sexe dressé, une moue faussement triste sur le visage. Je me penche et le caresse du bout des doigts.
Il détache le dernier bouton de ma blouse et l’ouvre complètement avant de passer la main dans ma culotte et de me caresser les fesses.
Je ne devrais pas le laisser faire… je termine sa phrase.
– …vous avez eu envie d’une gâterie et vous avez pensé à moi… je suis toujours mariée, vous savez ?
– À vrai dire…
Il baisse lentement ma culotte jusqu’à mes genoux. J’écarquille les yeux sous le coup de la surprise !
– …je pensais davantage à des plaisirs que la morale réprouvera certainement si on lui pose la question.
Je serre les cuisses et cache ma chatte d’une main. Il ne peut pas être sérieux !
– Docteur !
Il ne semble pas percevoir mes réticences.
– Ma très belle Louise, j’ai maintenant un véritable complexe d’infériorité, et la psy de l’hôpital refuse toujours de me remonter le moral… Vous n’allez pas aussi me refuser un réconfort bien innocent ?
Il passe ses main dans mon dos et dégrafe mon soutien-gorge. Mes seins bondissent, libres, hors de la gangue trop serrée des bonnets, ronds et blancs, il les regarde amoureusement, les caresse sans se soucier de mon trouble. Je me rends compte que j’ai toujours sa queue dans la main.
– C’est que… faire l’amour avec vous…
Il sourit en coin.
– Qui parle de faire l’amour ? Voyez-y juste… une manière d’accomplir ce sacerdoce que représente votre métier… vous apporterez ainsi un peu de bonheur à un homme déprimé par la taille de ses attributs…
Je ris intérieurement. Toujours cette façon de présenter les choses !
– Ce ne serait pas raisonnable…
– …mais vous ne m’avez toujours pas dit non et vous flattez ma virilité d’une manière très équivoque…
Il a raison. Je le serre plus fort entre mes doigts. Et je n’ai qu’un seul désir. Qu’est-ce que je suis en train de faire ? Je m’entends répondre :
– C’est que vous n’avez rien à envier à cet acteur, docteur.
Et je le pense.
Je le masturbe très fermement.
Il m’attire à lui et m’embrasse les seins. Les mordille. Les aspire.
-…vous êtes superbe… écartez donc cette main que je contemple les portes du Temple…
Je me redresse, le souffle court, je place mes deux mains sur ses épaules et je l’enfourche sur le large siège. Nos sexes s’effleurent. Je suis trempée. Il peut me sentir fondre à son approche. Je chuchote:
– Une petite visite guidée, peut-être ?
Il m’embrasse.
– La visite de l’édifice principal du Temple comprend-elle une descente à la Crypte ?
Je ris en m’enfonçant sur lui.
– Ooh… la Crypte… est fermée… oh… le mardi.
Il est bloqué, prisonnier du siège en cuir, il est à moi, je le possède, je vais et viens sur la queue grasse de mes plaisirs, je l’emmène loin, jusqu’à l’autel, il tète mes seins comme pour en tirer le vin de messe, l’Ambroisie, le nectar des Dieux.
– J’aimerais… visiter cette Crypte… pourtant…
Ses doigts fouillent mes fesses, cherchent l’entrée convoitée, la trouvent, la flattent, l’un d’eux – le majeur ? – en pénètre les confins, je me cambre pour mieux le sentir, puis je me reprends, presque à contrecoeur.
– Mmm… fermé… revenez… un autre jour…
Il enfonce son doigt plus profondément. Je ne respire plus. Les sensations sont mêlées, un vertige me prend le ventre, j’accélère mes allers et retours sur la verge dressée, je serre les cuisses – j’ai mal aux genoux, repliés sous moi – et me sens partir complètement.
Il lèche mes seins, les mord, y cache son nez, son visage, sa bouche. Mes mamelons durcissent plaisamment sous ses doux assauts, les pointes se dressent, en demandent plus, toujours plus !
Je sens sa paume sur mes fesses, le majeur est planté en moi jusqu’à la garde.
– …oui. Oh. Oui !
Il halète. J’entends le sourire dans sa voix.
– …même pour une visite exceptionnelle, en VIP ?
Je le colle au dossier de son siège et l’embrasse à pleine bouche, ma langue cherche la sienne, la domine, la dompte, nos lèvres luttent, fougueuses, et je remporte encore une fois la bataille, il gémit au rythme des ondulations de mes hanches sur sa hampe, de mon cul sur son doigt coquin.
La pression s’accentue sur mon ventre, dans mes reins, la jouissance monte, des vaguelettes deviennent des lames de fond, je suis submergée, il se tend, devant et derrière, je crie, je le sais, mais rien n’arrête ce plaisir-là !
Il grogne et se répand en moi, ses spasmes de plaisir m’emplissent de sa chaleur liquide, je fonds et lui mange la bouche à mesure qu’il coule entre mes jambes. Je chavire sur son mât, son majeur quitte mes tréfonds encore interdits, je glisse au sol et nettoie les semences mêlées d’une bouche gourmande. Il m’admire les yeux ouverts, un sourire aux lèvres – ça me donne chaud au ventre.
Je me relève, les cuisses souillées, titubante, et me rhabille lentement, consciente de son regard appréciateur. Il sourit.
– Je vais beaucoup mieux, merci.
Je ris en agrafant mon soutif. J’ai une goutte de sperme sur le sein. Je me demande comment elle est arrivée-là. Je réponds, volontairement provocante:
– Même si je vous ai refusé… certaines choses ?
Il hausse un sourcil en se rhabillant à son tour.
– Oh ? Ah oui… dommage pour la visite de la Crypte… mais vous êtes parfaite, l’édifice principal est déjà une promenade formidable, je me demande si mon guide de voyage favori en fait état…
Je finis de reboutonner ma blouse. J’ai la voix suave en posant la main sur la poignée de la porte.
– La Crypte sera exceptionnellement ouverte jeudi pour le personnel médical présent dans cette pièce. Si une visite vous tente…
Il s’immobilise, les yeux grand ouverts. Je quitte la pièce un sourire aux lèvres, heureuse d’avoir réussi l’exploit de surprendre le surprenant Dr J. et très curieuse de découvrir ce nouveau Lieu Saint avec lui…