Docteur J.,  La Plume de Florean

Docteur J. – Chapitre 3

Une Simple Auscultation

Un médecin entre dans la salle d’attente, blouse blanche, stéthoscope autour de la nuque. Il me regarde.
– Vous êtes la patiente du docteur Slenk ?
Je hoche la tête.
Il s’assied à côté de moi.
– Et vous avez rendez-vous à…?
Je m’éclaircis la gorge.
– 14h30.
Il hausse les sourcils.
– Vous avez une heure d’avance ? Slenk est une psy, vous savez ? Et si elle a fini psy c’est parce que… (il baisse la voix en pointant un doigt vers sa tête)… elle avait un problème là-dedans. Vous n’avez pas remarqué qu’elle est ponctuelle comme une horloge albanaise ?
Je ris nerveusement.
– Vous voulez dire « Suisse »?
Il me regarde en plissant les yeux.
– Vous arrivez une heure à l’avance à un rendez-vous et vous vous souciez d’une erreur de 1500 km ? Mmm. Intéressant. Venez avec moi.
J’hésite.
Il lève les yeux au ciel.
– Je vous donne le choix entre une heure plongée dans ce magazine idiot qui vous explique comment perdre du poids avant l’été alors que nous sommes en octobre et que vous n’avez absolument pas besoin de perdre le moindre gramme, ou une heure avec moi, et vous choisissez le magazine ???
Je me lève sans réfléchir.
– Je vous suis.
Il me mène à travers les couloirs de l’hôpital.
– Je savais que j’étais plus intéressant qu’une revue féminine. Même si j’ai moins de feuilles. Mais je peux faire maigrir les femmes aussi.
Je ris.
– Vraiment ?
Il fronce le nez.
– Vous être très ironique, pour une dépressive, je trouve ça vexant. Entrez.
Il ouvre la porte d’une salle comportant un petit bureau et une table d’auscultation.
J’entre.
– Asseyez-vous.
Je m’assieds, curieuse.
Il sort un dictaphone et et me dit:
– Excusez-moi un instant. Euh… quel est votre prénom, déjà ?
– Linda.
– Linda. Ravissant.
Il appuie sur l’enregistreur et dicte.
– Sujet, Linda, superbe femme de 19 ans…
– 21.
– …de 21 ans, pour le protocole anti-Slenk, test 1.
Il éteint son dictaphone.
Je suis perdue.
– Protocole anti-Slenk ?
Il sourit.
– Ne vous occupez pas de ça. Donc. Vous voyez le docteur Slenk parce que…?
Je soupire. Il m’avait presque fait oublier ma séance.
– Mon petit-ami est parti. J’ai besoin d’évacuer.
Il s’assied devant moi, sur le bord du bureau.
– Et vous allez voir Sorcierella-Slenk pour ça, à 72 billets la demi-heure, habillée en jupe ?
– 72 billets ?… et…la jupe a une importance ?
– C’était une figure de langage, ça fait plus américain comme ça, non ? Et la jupe si courte vous rend juste absolument sexy. Dommage que Slenk soit frigide.
Je souris. Il y a quelque-chose de totalement insupportable chez cet homme qui le rend absolument séduisant.
– Américain ? Comment ça, frigide ?
– En général, je dis « albanais », mais je ne sais pas si les albanais ont des billets – je dois avouer que ma culture financière des pays de l’Est Européen est assez déficiente. Frigide et hétéro. Pourriez-vous vous lever ?
Cette fois, je pouffe malgré moi. « Hétéro ? » Il insinue que j’aime les femmes ?
Je l’observe mieux. Il est grand et a sur le visage une expression ironique qui cache de la douceur. Je le trouve plus séduisant qu’insupportable, finalement.
Il me guide vers la table d’auscultation.
– Placez-vos deux mains sur la table, restez bien debout…
Il passe derrière-moi et soulève ma jupe courte.
– Qu’est-ce-que…?
J’écarquille les yeux quand il baisse ma culotte !
– Docteur !
– Oups, j’aurais dû vous demander, n’est-ce pas ? Bon, ce qui est fait est fait, autant me laisser aller jusqu’au bout. Vous pouvez me faire confiance, je suis médecin.
J’hésite.
– Allons, ne soyez pas idiote, je veux juste vous montrer combien Slenk est une incapable. Savez-vous que 93% de ses patients sont des patientes en mal d’amour ?
Je me sens ridicule, les fesses en arrière, les mains sur la table, ma culotte tendue entre mes genoux.
– 93% ?
Il soulève ma jupe et l’enroule autour de ma taille.
– 93,33% pour être précis. Avec plein de « 3 » derrière, vous savez comment sont les pourcentages, parfois. Jolie fesses. Petites et rondelettes. Vous êtes sûre de votre âge ?
Il pose une main sur ma hanche et descend lentement.
– O…oui… Pourquoi ?
Il y a un sourire dans sa voix.
– Vous avez un cul de gamine.
Je sens mes joues chauffer. J’apprécie le compliment.
Sa main glisse le long de ma fesse droite. Passe entre mes cuisses. Je retiens ma respiration.
– Docteur…
Ses doigts explorent mes grandes lèvres et s’attardent sur la perle qui y dort.
– Simple auscultation. Ne vous formalisez pas. Écartez un peu les jambes. Est-ce que vous aimez la sodomie ?
Je respire par à-coups en penchant la tête en avant.
– Pardon ?
Il n’a pas mis de gants !
– Ne répondez pas, nous y reviendrons plus tard. Vous avez l’habitude de vous épiler aussi complètement avant de voir votre psy ?
Son majeur glisse brutalement au fond de ma chatte.
– Re-oups.
Je me contracte. Je lutte pour ne pas trouver ça agréable, mais je sais que je mouille. Il est entré comme dans du beurre, il a dû s’en rendre compte. Je réponds à sa question par une autre question.
– Vous… vous n’avez pas mis de gant ?
Il m’embrasse une fesse, puis l’autre.
– Je ne suis pas gynéco. Vous n’avez pas remarqué le stéthoscope autour de mon cou ? Les gynécos n’en portent jamais, ils préfèrent les écarteurs. Et je ne vous examine pas vraiment. Je vérifie juste une théorie.
Il accélère le rythme de son doigt planté qui est maintenant largement enduit de mon plaisir coupable. Ma respiration me trahit. Les légers coups de reins inconscients qui l’encouragent à continuer aussi.
– Une… théorie ?
– Cambrez-vous davantage.
J’obtempère un peu vite. Un second doigt rejoint son majeur. Son pouce assouplit mon anus découvert. Des étoiles noires et dorées obscurcissent ma vision. Je ferme les yeux, haletante.
– Une théorie, oui. Slenk se paye ses Porsche avec le malheur de jeunes filles esseulées qu’elle fait semblant d’aider des mois durant, alors que…
Il se lève et retire ses doigts. Il glisse quelque-chose de plus imposant au creux de ma chatte. J’ouvre grand les yeux. Son sexe !
– Docteur !
Il colle son pubis à mes fesses et me prend jusqu’à la garde. Je m’affale sur la table, le souffle coupé.
– Dois-je arrêter là ?
Je serre les poings. Il sort, centimètre par centimètre. Je pousse en arrière et m’empale sur lui.
– Non…
Il me baise.
Il n’y a pas d’autre mot.
Et je le baise.
C’est à peine si je sens son pouce qui entre et sort toujours de mon petit trou délicat. Je m’enfonce sur la queue épaisse en écoutant d’une oreille ses explications idiotes qui n’ont plus aucune importance, je veux juste sa bite en moi, longtemps, entièrement, et que son pouce n’arrête jamais de me fouiller le derrière !
– Bon, ce n’est pas seulement que Slenk roule en Porsche, qui me gêne – oh, oui, cambrez-vous comme ça, j’adore – mais aussi que je suis persuadé que si les gamines esseulées baisaient un peu chaque semaine – mmmh, votre cul est prêt, je pense – les chagrins d’amour passeraient beaucoup plus vite. Alors ? Sodomie ou pas sodomie ?
Il accélère le rythme de ses coups de reins et me cloue presque à la table, longuement, les minutes passent dans le silence de nos gémissements, l’envie monte dans mes reins, dans mon ventre et je jouis, soudainement, emportée par la déferlante de son audace, de sa douceur, de ses caresses et de sa loufoquerie.
– Aahin…
Il sort lentement de ma chatte et presse sa queue sur mon petit trou distendu par les attentions de son pouce.
– Je prends ça pour un oui.
Il pousse le gland entre mes fesses, les lobes s’écartent, les muqueuses trempées lui permettent de glisser sans effort et il me déflore sans hâte, je sens un vertige dans mon bas-ventre, il me remplit, je suis pleine de sa verge tendue.
– Mmm ?
Je le sens sourire alors qu’il me lutine sans se presser, comme pour me laisser le temps. Je me vois en esprit, la culotte tendue entre les genoux, le corps écrasé sur la table, les seins à l’air je ne sais pas comment, et ce médecin que je n’ai jamais vu auparavant qui me prend par derrière, comme personne ne m’a jamais prise. Il rit doucement.
– Je suis bon pour le Nobel.
Je ris aussi.
– Ah… oui…
Je me cale sur lui et le laisse m’embrocher de toute la longueur de sa queue bandée à craquer. Je ne peux plus respirer. Mon corps explose sous la tempête de sensations nouvelles. Je crie.
– Vous… vous sentez…mieux ?
Je ris à gorge déployée.
– Oui !
Je n’ai pas souri comme ça depuis des mois. Je tremble de plaisir en me contractant autour de la bite fouisseuse.
– Alors… l’expérience est…
Il m’attrape les seins par dessous et les presse en me burinant profondément. Les coups de boutoir se font plus urgents, plus insistants, il se tend, il me pince les tétons, je me sens partir comme rarement, j’ai des fourmis dans tout le corps. Il s’arrête soudain, la queue enfle douloureusement et il se déverse dans mes tréfonds en bouillons intenses, chaque spasme brûlant est une agonie, chaque cri une délivrance.
Il me lutine encore, m’enduit de ses jus et des miens, il semble ne jamais vouloir finir de se vider, mais je ne souhaite pas qu’il cesse, de toute façon.
Il lâche mes seins et pose ses mains sur mes hanches, il vient et vient encore.
– …un succès.
J’ouvre les yeux. Il me prend jusqu’à ce que je sente ses bourses contre mon vagin glabre, puis me libère, je me sens vide, je me sens pleine.
Je sors d’un rêve et prends conscience de ce que je viens de faire, de ma nudité, de la salle d’auscultation, de la table trempée de sueur.
Je rougis.
Il me nettoie rapidement, il sourit, je ne peux pas m’empêcher de l’imiter.
– Nous venons d’inventer la sodothérapie et (il consulte sa montre), vous serez à l’heure pour Slenk.
Je me redresse, chancelante. J’ai envie de rester comme ça, à attendre qu’il ait assez d’énergie pour recommencer. C’était bon.
Je rajuste ma robe puis remonte ma culotte. J’ai les fesses qui chauffent.
– Je ne crois pas que je vais y aller.
Je m’agenouille et remonte son pantalon, en caressant son sexe souillé. Il a encore un reste de vigueur. Je le masturbe lentement, reconnaissante.
Il se laisse faire.
Je suis dans du coton.
Je sais que ce n’est pas très propre, mais j’ai envie de le sucer. Je me retiens.
J’ai le souffle court quand je lui dis:
– J’ai besoin de quelques séances avec vous pour aller vraiment mieux. Il me restait cinq rendez-vous avec Slenk…
Il acquiesce d’un air gourmand.
– J’ai toujours su que j’aurais dû faire sexologue. Mais il n’y avait pas le stéthoscope non plus, vous savez, cet objet avec une longue tubulure et deux boules molles que l’on s’enfonce plusieurs fois par jour dans les oreilles… Revenez la semaine prochaine, même heure, même tenue, même épilation intégrale. Dix séances seraient plus sûres, je vous les prescrirai.
Je ris. Sa queue devient plus dure, je la presse plus fort entre mes doigts.
– Tope-là
Il s’installe plus confortablement contre la table. Je le masturbe. Je veux le voir jouir entre mes doigts, voir ce regard toujours ironique m’implorer de le faire venir à nouveau…Ce ne sera pas long.

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