Désobeissante,  La Plume de Florean

Désobéissante – Chapitre 10

Ferme bien la porte derrière toi.

– Hééé ! C’est occupé !
– Oh ! Manon ! Combien de fois faut-il te dire de fermer la porte de la salle-de-bains quand tu te laves !
– J’ai oublié, ok ?
– Tu oublies pour les toilettes, pour la salle-de-bains, tu oublies quand tu te déshabilles à la piscine…! Tu n’as donc aucune pudeur ?
– J’y pense pas, voilà !
– Et bien fais un peu plus attention ! Et dépêche-toi un peu, je ne veux pas être en retard ce matin !

Il passe devant la salle-de-bains.
J’ai laissé la porte largement entrouverte.
Je suis nue, devant la glace, le bain est trop chaud, j’attends un peu.
Les autres sont sortis au ciné. On est seuls.
Il jette un coup d’œil discret.
Je souris.
– Tu peux entrer, tu sais.
Il recule, surpris que je l’aie vu.
– Je sais que tu en as envie.
Il reste derrière la porte, la main sur la poignée.
– Pas du tout. Je… je t’ai dit…
– Viens, entre, juste pour me regarder. Personne ne le saura, juste toi et moi.
– Je…
Je me tourne et tire la porte.
– Voilà. Tu me vois nue. Il n’y a pas mort d’homme. Viens.
Il écarquille les yeux, il a honte.
– Manon…
Je lui prends la main et l’attire à moi.
Son corps mûr contre mes seins m’excite.
– Manon !
Je recule et pousse la porte.
– Ok… regarde-moi juste alors…
J’entre dans l’eau bouillante.
– Tu aimes mes seins ?
Il déglutit.
– Je devrais vraiment sortir…
– Loïc est mon mec. Mais c’est toi dont j’ai envie.
– Manon..,
Je me savonne le corps, en insistant sur mes seins, rougis par l’eau trop chaude. Je me tourne.
– Tu me savonnes le dos ?
J’entends presque les battements de son cœur lorsqu’il prend le gant et me le passe énergiquement sur les épaules.
Je me mets à quatre pattes. Ma croupe rebondie est magnifique, hors de l’eau.
– Les fesses aussi ?
Il hésite. Le gant descend. Lentement.
Il reste sur le haut de mon fessier, là où les rondeurs sont plus prononcées. Je me cambre, coquine.
– Plus bas…
Il est comme hypnotisé. Le gant descend encore, jusqu’au bord de ma minette.
– Savonne-la si tu veux.
Il respire comme si j’allais exploser, sa main gantée passe sur l’œuf lisse, je sens ses doigts, curieux… je me demande s’il sent comme je mouille…
Il écarte le gant.
– Je crois… que ça suffit maintenant…
Je me rassois dans l’eau, les seins à l’air.
Il les mate.
– Caresse-les moi.
– Manon…
– Est-ce-que tu bandes ?
– Manon !
– Je veux voir ta… queue. Viens.
Il recule.
– Non.
Je sors de l’eau et me mets à genoux, nue, trempée, devant lui.
– Pourquoi crois-tu que j’aie laissé la porte de la salle-de-bains ouverte ? Je voulais que tu me voies, que tu aies envie de moi.
– Manon…
Sa voix est étranglée.
– Je veux te prendre dans ma bouche. Je veux te prendre dans ma… minette. Ailleurs, si tu veux, même. Je te veux toi. Uniquement toi. Je veux que tu me baises comme si j’étais seule au monde.
– On ne peut pas, tu le sais…
Je pose une main mouillée sur son entrejambe. Son sexe est dru sous le tissu de son pantalon. Il a envie.
– Tu crois que j’irai le crier sur les toits ? Ce sera notre secret. Personne ne le saura jamais…
– Manon…
Ma main ouvre la braguette, j’ai un peu le vertige, ça va arriver vraiment !
– …notre secret… et le soir, tu me rejoindras quand tout le monde dormira… je serai nue… insatiable… pour toi.
Le sexe est dans ma main, épais et long, il bat entre mes doigts.
– Manon…
Je le prends en bouche.
Il est bon.


J’ai les seins striés de sperme.
Le cul aussi.
Il est venu deux fois, une fois dans ma bouche et un peu à côté, une fois après la sodo.
Je souris.
Je suis toute molle.
– Tu viens ?
Il est dans la baignoire. Il faut qu’on se lave, tous les deux, avant que les autres ne reviennent,
Je ferme la porte de la salle-de-bains, cette fois.
On ne sait jamais.

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