Désobéissante 2 – Chapitre 10
C’est dangereux, je conduis.
– Papa ?
– Mm.
– Regarde ma Barbie, je lui ai mis sa robe rose, elle est trop belle.
– C’est bien, ma puce.
– Mais regarde !
– Tout-à-l’heure Manon. On est sur la route.
– Mais regarde juste, voilà !
– Non, c’est dangereux, je conduis.
– (marmonne) Bon bah je lui enlève sa robe comme ça tu la verras jamais de toute la vie, voilà !
Il conduit.
Je suis sur le siège juste derrière lui. Pour être plus confortable, pouvoir me reposer, dormir, il y a près de mille kilomètres jusqu’au soleil, je ne veux pas être trop décalquée en arrivant.
Je tire ma ceinture de sécurité – je dé-tes-te ce truc – et je pose les mains sur les côtés de son appuie-tête.
– J’ai envie.
J’ai chuchoté un peu fort, pour ne pas le faire sursauter, il était dans ses pensées. Il nous reste la moitié du chemin, il est 2h du matin
– Mm ?
Je souris.
– J’ai envie.
Il ne capte pas tout de suite.
– On s’arrête dans une heure environ, tu ne peux pas attendre ?
Je glisse ma main sur son pantalon par la gauche du siège et je presse le petit paquet. Fichue ceinture.
– Je n’ai pas envie de pipi. J’ai envie de ça.
Il secoue la tête et lève les yeux au ciel en ricanant.
– Il est deux heures du matin, et nous sommes sur l’autoroute. Pas vraiment le lieu idéal pour ce genre d’envie, ma chérie.
J’aime bien qu’il m’appelle « ma chérie ». Je ne lâche pas son pantalon. Ça ne le gêne pas pour conduire. Je caresse les rondeurs lovées sous sa braguette.
– Je suis toute mouillée…
Mon autre main se faufile dans ma culotte. Ça m’excite au lieu de me soulager.
– Oh. Je vois. Est-ce que nous pouvons attendre d’être sur le bateau ?
Mes doigts tournent sur mon clito. Je ne feins pas le gémissement quand je réponds:
– Ouh… non… j’ai envie maintenant…
Je remonte ma main droite et je déboutonne son pantalon.
– Manon…
La braguette glisse toute seule, j’écarte le boxer et me saisis de sa raideur incertaine.
– Laisse-toi faire.
Il inspire brusquement.
– Oush… tu sais que ce n’est vraiment pas prudent…
– M’en fiche, j’ai envie.
Je tâte la queue qui grandit dans mon poing serré. Le fait de ne pas la voir excite mes sens, mon imagination. Le gland ovale, si doux, comme un pivoine boursouflé, le manche de chair, soyeux, incroyablement épais dans ma main fine… Je le cajole, je le sens s’éveiller, le vent se lève, l’orage gronde au creux de mes doigts, je soupire en me caressant au même rythme lent, un majeur dans mes plis intimes, la paume sur ma toison douce, j’imagine que c’est lui qui me titille ainsi, il aime perdre sa langue dans mes poils bruns, frotter son nez dans l’antre tiède… Je frissonne à ce souvenir. J’aime aussi.
Je le branle plus fort.
Je me doigte plus vite.
– Manon… je conduis… c’est dangereux…
Je ne l’écoute pas. Je caresse les bourses écrasées par ses cuisses et par le boxer baissé à la base du gland turgescent, à l’énergie sauvage. Ça ne l’empêche pas de bander furieusement.
Il est à moi.
Je retire mes doigts plein de mouille de ma minette et glisse mon bras du côté gauche du siège. J’ai la tête plaquée contre le dossier en une embrassade inconfortable, la ceinture qui écrase mon sein droit et me rentre dans le cou, les jambes tordues… mais je rayonne du bonheur de lui faire ce plaisir coquin. C’est fort. J’étale le liquide gras sous le fruit de ma passion, tout en continuant de l’astiquer.
– Mmh.
Il a gémi.
Je souris, triomphante.
Sa bite est dure, longue, enflée, réactive.
Il conduit du côté droit de la route, les voitures nous doublent à une vitesse folle, il a ralenti, je sens qu’une partie de sa concentration reste sur la 4 voies, mais les coups de reins légers qu’il donne m’indiquent qu’il apprécie le câlin.
– Viens dans ma main…
Je le masturbe très fort, des couilles au gland, je serre les cuisses tellement ça m’excite, je voudrais sa queue dans ma chatte, pas dans ma main, inaccessible, mais je suis vraiment dans tous mes état à l’idée de le faire venir presque contre son gré… les voitures ont toujours éveillé mes fantasmes…
Il se tend.
Je serre mes poings sur le pruneau qui explose soudain, violemment, je souris en sentant le plaisir chaud se déverser au creux de mes paumes…
– Wawawawaw… ouhhhhh…
Il gémit à chaque spasme qui le secoue, mes mains se remplissent et débordent, il n’en finit pas de venir, de couler, le pénis repu s’épanche longuement, complètement, il bat entre mes doigts, je suis comblée de cette jouissance à grande vitesse.
Il se décontracte bientôt, vidé, pantelant.
– Merci… waw.
Je retire mes mains souillées prudemment, pour ne pas tacher ses vêtements.
Elle luisent de grumeaux épais qui se reflètent dans la lueur orangée des lampadaires de l’autoroute, la nuit.
– Il y a des mouchoirs dans…
Je secoue la tête.
– Tu rigoles… je veux te boire…
J’aspire ostensiblement le sperme et me lèche longuement les doigts.
Il m’observe dans le rétro. J’avale tout aussi visiblement.
– Mmm… j’ai encore envie… je crois qu’il faut que je me soulage toute seule…
Il sourit.
– J’adorerais ça.
Je me rassieds correctement et fourre une main dans ma culotte.
Il éteint la radio pour mieux m’entendre gémir.
Je conduis sur le chemin du retour – il a eu un peu mal au coeur sur le bateau, j’ai pris le volant, il s’est allongé à l’arrière pour somnoler, emberlificoté dans sa ceinture.
Je suis bronzée, mes cheveux ont pris des reflets roux, j’ai la peau qui sent le soleil et la mer…
– Manon ?
Il fait beau, dehors, plein soleil après une nuit sur le ferry, c’est agréable.
– Mm ?
Il a un sourire dans la voix.
– J’ai envie.
Une main se glisse sous ma jupe et écarte ma culotte.
Oh-oh.
Il veut se venger de l’aller ?
J’ouvre grand les yeux lorsque ses doigts me pénètrent jusqu’à la paume.
Je ris en gémissant urgemment.
Le salaud ! L’adorable salaud !
Je garde le pied sur l’accélérateur et écarte la cuisse gauche. Si je gère bien, je ne devrais pas avoir besoin de l’embrayage.
Ses doigts entament leur danse des plaisirs humides. Je me mords la lèvre, saisie par les sensations qui grimpent d’intensité à chaque fois que sa main me fouille le vagin – il a du talent pour ça, c’est certain.
Je suis à peine surprise lorsque son autre main remonte par la gauche sous mon haut et me caresse les seins – je ne porte rien dessous.
– Mmmh…
J’ai du mal à rester concentrée… ce n’est vraiment pas prudent de me faire ça pendant que je conduis !