Désobéissante 2 – Chapitre 11
Mets de la crème solaire.
– Viens ici.
– Mais je veux aller me baigner !
– D’abord la crème solaire. Tu auras tout le temps de te baigner après.
– Encoooore ? On en a déjà mis tout à l’heure !
– C’est comme ça, il faut se protéger du soleil plusieurs fois dans la journée. Viens ici.
– J’en ai marreuuuuh !
– Dépêche-toi !
– (marmonne) En plus ça sert même à rien puisque je vais dans l’eau !
Je marche sur la plage, en plein soleil. Je porte juste un string rose, mon haut est dans mon petit sac, avec la serviette et la crème.
J’ai laissé mes parents à la plage « familiale » en disant que je devais voir une copine.
J’ai menti.
La plage des nudistes est immense !
Il y a des dunes, quelques couples à poil, des femmes seules, des adolescents…
Je marche, un peu à l’écart, je cherche…
…voilà.
Un garçon, jeune, bien fait, bronzé, isolé. Et nu. Une belle queue, longue, même au repos, aine rasée… tout ce que j’aime. Il me regarde passer, sans timidité, les yeux sur mes seins luisant d’huile solaire.
Celui-là sera parfait.
J’aimerais qu’il bande.
Je ris intérieurement, toute excitée.
Ce n’est qu’une question de temps.
Il n’y a personne alentour, quelques couples, au loin.
Je marche vers lui et m’installe juste à côté. La serviette est grande, rose fuchsia, une tête Hello Kitty imprimée dessus. Je sors le tube indice 50.
– Tu me mets de la crème ?
Il est mignon.
Et j’ai capté son attention.
Il s’assied, le regard intéressé.
Son sexe pendouille, mais il est un peu plus ferme, soudainement…
– Ok.
Je m’allonge sur le ventre.
Il passe les doigts dans mon string et le tire vers le bas.
– Je peux ? C’est une plage nudiste.
Droit au but. Il n’est pas timide. Cool.
– Mmm mmm.
La ficelle glisse de mes fesses. S’il regarde le string de plus près il verra sans doute combien je suis excitée. Combien je mouille.
Il le descend lentement le long de mes cuisses fines. Je jette un œil de côté. L’érection est belle.
Je frissonne dans le soleil pourtant très chaud.
J’ai envie.
Un pied, l’autre, le string disparaît.
Une main remonte le long de mes cuisses, les écarte légèrement, un doigt coquin glisse dans ma fente lisse – je me suis faite belle aujourd’hui, je suis aussi imberbe qu’un œuf. Je n’ai pas beaucoup de poils habituellement, mais là… c’est la coupe parfaite.
La plage sent bon, il y a un vent doux.
Il tâte la cyprine qui coule de ma chatte en gouttes grasses depuis ce matin. Je tressaille. J’en veux plus, mais il quitte déjà la moiteur avide et prend le tube de protection solaire. Il remonte un peu sur la serviette et m’en dépose une noix fraîche entre les épaules.
Il l’étale lentement – j’aime ses mains, elles sont douces mais fermes, elles augmentent mon envie de me faire prendre ici, tout de suite, sans attendre. Je ronronne presque.
La bite tendue me tombe sur le nez, dans un mouvement tout sauf fortuit.
Enfin.
Il cherche ma bouche, l’air de ne pas y toucher, la verge me glisse du nez au menton… Pas timide du tout, le mec… Il y a un peu de sable dessous, je la nettoie d’une main puis je souris en la titillant du bout de la langue, elle est de belle taille – bien que je n’aie pas encore beaucoup de points de référence – mais ça changera, j’aime le sexe depuis longtemps… je le comprends maintenant… et je compte bien profiter pleinement de celui qui m’est offert si généreusement !
J’ouvre grand les lèvres et je l’aspire, à grands renforts de salive. C’est un peu désordonné, mais il a l’air d’apprécier. La forme d’ovale pointu de son gland épouse celle de mon palais, il est spécialement profilé pour que je le suce, il se retrouve très naturellement loin dans ma gorge sans que j’aie besoin de forcer, il va et vient très lentement dans ma bouche sans cesser de m’étaler de la crème sur le corps, ses mains sont sur mes lombaires, puis sur mes fesses rebondies et très blanches, encore…
– Mmmpf…
Je me fige sur sa queue lorsque deux de ses doigts explorent ma fente trempée et y plongent résolument. Je couine mon soulagement en serrant les lèvres autour de la verge, la langue pressée dessous.
– Mmmm !
Il découvre mes tréfonds, je le suce avec une énergie redoublée, il se retire bientôt, j’ouvre un œil pour voir sa bite battre au soleil, j’ai peur qu’il ne vienne trop tôt – pas cette fois, apparemment. Sa main est à plat sur mes fesses, je me cambre quand il cale son pouce sur ma voie étroite et entreprend de l’assouplir… Je ne sais pas si j’ai vraiment envie qu’il aille aussi loin… mais je ne fais rien pour le décourager.
J’espère qu’il surveille la plage pour voir si des gens se dirigent vers nous… je ne crois pas que j’aimerais qu’on nous fasse la leçon sur ce qui ne se fait pas dans un lieu public…
Ses doigts font des merveilles – le pouce est entré comme dans du beurre avec toute la crème qu’il a étalée sur les lobes de mes petites fesses rondes.
Il n’y tient plus.
Il se place derrière moi, ôte ses doigts coquins, écarte mes cuisses avec douceur… il trempe son désir dans le mien et…
– Ooh.
…m’empale sans hâte, par à-coups très lent, j’engloutis son gland, puis la queue entière, je creuse le dos pour mieux le sentir, il me cloue contre la serviette brûlante et me saute avec une ardeur plaisante. Je suis venue pour ça. J’en ai pour mon argent. Il a ôté son pouce. Je me sens vide. J’aimerais qu’il l’y remette.
Je pousse sur mes fesses en gémissant bruyamment, le soleil me chauffe les mollets, mes pieds s’enfoncent dans le sable, j’agrippe les bords de la serviette et je m’ouvre totalement à son passage, je le veux aussi loin qu’il peut aller, mes oreilles bourdonnent, c’est à peine si j’entends le vent dans les dunes, le ressac de la mer, au loin.
Son pubis bute contre mon cul, il me saisit les hanches et me fait me mettre à quatre pattes. Mes seins rougis par le frottement contre la serviette pendouillent sous moi, mais ils restent fermes et ronds, couverts de transpiration… ses mains glissent quand il se penche et les caresse avidement, tout en continuant de me lutiner très consciencieusement, j’aime les sensations, je me cambre, lui présente ma croupe, la levrette est meilleure quand on y met les doigts, paraît-il… et son pouce était vraiment bon… J’ondule le bassin pour lui faire comprendre que j’en veux toujours plus, il aime mes seins mais mon cul l’appelle…
Il se redresse et y fourre le pouce, enfin, sans se poser de questions, tandis que son autre main passe sous moi et me masse le clito – je m’envole.
Des éclairs dans les reins.
Une tempête dans le ventre.
Des étoiles dans les yeux.
Je ne suis plus sur une plage, en plein soleil, l’été.
Je ne suis que le réceptacle d’une jouissance éclatante, plus grande que moi, plus pure que le ciel d’azur.
Je me contracte sur la verge et le doigt qui me comblent et je crie mon plaisir, sans honte, sans retenue.
C’est trop pour lui, il sort de ma chatte électrisée et vient se finir sur mon visage et sur mes seins – j’ouvre la bouche par réflexe pour accueillir la semence abondante qui jaillit du gland turgescent.
Il geint à chaque spasme de son corps, déverse son sperme en jet gras et épais, je m’allonge sur la serviette, cuisses écartées, les pouces sous ma poitrine bronzée, pour recueillir le précieux jus jusque la dernière goutte.
Il se calme, au-dessus de moi, et me regarde étaler sa crème blanchâtre sur mes seins et sur mon visage…
– Où étais-tu passée ?
Mon père me tend une assiette qui contient des chips et du poulet. Je leur avais promis de revenir pour midi.
– Voir une copine de classe, je t’ai dit, on a discuté – je la revois demain, de ce côté-ci de la plage.
Je fais un vague geste vers la plage nudiste – mais il ne va pas imaginer un instant que c’est là que je suis allée… enfin j’espère.
Il fronce les sourcils et me détaille, de haut en bas. Je fais mon innocente.
J’ai remis mon string rose et mon haut de maillot assorti – il ne cache pas grand chose, mais je sais qu’il n’aime pas quand je fais du sein nu avec eux. Un peu possessif, le papa. Il protège sa fille.
– Mouais. Tu t’es mis de la crème ?
Je souris.
– Bien sûr, papa. J’ai même fini le tube…