La Plume de DJoy et Florean,  One-Shot,  One-Shot

Viens.

Elle ouvre la porte d’un coup, totalement nue. Elle m’attire à elle et m’embrasse sur les lèvres, le souffle court. Elle a la peau chaude sous mes mains froides.
Nous ne parlons pas, juste un bonjour chuchoté, le rythme de nos respirations est le seul langage qui raconte notre envie, notre amour partagé.
Elle glisse au sol, à genoux sur la tomette rouge foncé, et fourre son visage contre mon pantalon tandis que ses mains détachent ma ceinture toujours trop serrée.
J’ôte mon manteau, le pose au sol, elle me pousse d’une main et me plaque contre la porte tout en ouvrant les boutons de ma braguette de l’autre.
Ses cheveux cachent son expression, mais je sais qu’elle est concentrée, souriante, elle halète, elle a attendu ce moment, l’a préparé, c’est autant son plaisir d’anticipation que le mien.
Elle baisse mon pantalon à deux mains, puis mon boxer noir.
Mon sexe dressé lui tombe sur le nez, elle le sent, le respire, le caresse du menton et des lèvres, elle le saisit et le serre, le flatte, elle veut le voir grossir encore, enfler, montrer comme elle a de l’effet sur lui, sur moi.
Enfin, elle le lèche, lentement, juste sous le gland rouge d’excitation.
Et elle masturbe, elle branle, elle le fait rarement, elle sait quels sont les risques lorsque je ne l’ai pas vue depuis une semaine, elle sait qu’en caressant trop vite, trop précisément, je risque de ne pouvoir me contrôler.
Je serre les dents, la tête me tourne, à quoi joue-t-elle ?
Je la regarde – je sais que je ne devrais pas, l’excitation n’en est que plus forte, la voir nue, presque soumise, ma queue dans sa bouche, sur ses lèvres sous sa langue, la voir ainsi l’agiter des bourses au gland…
Elle ouvre les yeux, me gobe loin dans sa gorge – les borborygmes douloureux m’indiquent qu’elle ne peut aller plus loin, que c’est un vrai effort, presque une souffrance – et me recrache en étalant sur ma bite le flot de sa salive épaisse.
Elle me sourit en me masturbant plus vite, elle presse ses doigts plus fermement encore.
– Viens.
Je hausse un sourcil. Je lutte.
– Déjà ? Tu n’as pas… eu ton… ton plaisir.
Elle écarte les cuisses et me montre ses doigts enfoncés dans son vagin.
– Ça me fait plaisir. On ira au ciné et tu me feras l’amour en revenant. Viens.
Elle me suce de plus belle en écartant les mâchoires, les yeux rieurs. Elle me branle toujours.
Sa bouche est belle, autour de ma queue enflée.
Je comprends pourquoi elle est nue. Je sais ce qu’elle me propose. Et elle ne veut pas tacher ses vêtements.
Je me mords la lèvre. Je me force à le dire, à lui demander:
– Sur ton visage alors ?
– Mmm mmm.
Elle sourit et me masturbe sur sa langue tendue.
– Viens.
Alors je regarde.
Ses doigts enfoncés dans sa chatte, qui tournent et virevoltent.
Ses seins nus au tétons gonflés, dressés.
Ses fesses blanches et lisses.
Sa bouche mouillée sous mon gland, sa langue caressante, attendant juste ma jouissance.
Je gémis.
Le plaisir monte de mes reins, de mes couilles, de mon ventre, la semence jaillit sur la langue, elle avale les premiers jets et presse ses lèvres fermées et souriantes sur ma queue qui se déverse et l’asperge de sperme jusque sur ses cheveux. Les amas blanchâtres couvrent ses yeux, son nez, son front, spasme après spasme, de goutte grasse en goutte grasse.
Elle finit de me branler sur ses seins tendus qui se couvrent de gouttelettes fines, j’admire le tableau, elle rit, l’air gêné mais fière d’elle, je l’imite, à bout de souffle.
Elle récupère les grumeaux translucides sur son visage et les porte à ses lèvres, les aspire dans un bruit de succion exagéré, je la regarde timidement, admirant le spectacle jusqu’à ce que la dernière goutte ait été avalée.
– Merci.
Elle pouffe, rayonnante, en se pourléchant les lèvres.
– J’aime bien
Je la relève et l’embrasse.
Elle me déshabille et me guide vers la douche. Déjà mes doigts parcourent sa fente glabre et trempée.
Le ciné attendra.

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