En famille,  La Plume de Florean,  T(an)tation

T(an)tation – Chapitre 7

– Tu ne préfères pas laisser la lumière allumée ?
La voix de Mélissa est sucrée. J’entends les froissements du drap sur son corps nu, j’imagine la grasse envie qui coule entre ses cuisses, son corps menu sous mes lèvres, ma queue dans sa bouche, comme dans celle de sa mère il y a quelques minutes, je l’imagine aspirer ma jouissance, me sucer jusqu’à la dernière goutte, se laissant mater volontairement – elle a vraiment coupé ses cheveux très courts, tout le monde s’est demandé pourquoi ce midi, mais elle me l’a répété, alors que nous faisions la vaisselle: « Comme ça, quand je te sucerai, tu pourras mieux voir. »
Oui je la vois me laisser la baiser ce soir.
Et je bande.
– Non, pas de lumière. C’est plus facile d’oublier que tu es ma petite cousine dans le noir.
Elle glousse.
– Tu viens ?
Je hoche la tête.
– D’accord, mais en copains, ok ?
Elle ricane.
– En copains. Promis.
– Je suis sérieux, Méli.
– Je sais. Viens.
Je garde caleçon et mon T-shirt.
Mon érection est moins affamée que dans la salle de bains. Ça me convient. Je risque moins de faire le con après la douche crapuleuse avec sa mère.
Je me glisse sous le drap. Elle m’allonge et me caresse le torse par-dessus le tissu tout en m’embrassant. Je ne résiste pas au baiser, cette fois. C’est un moindre mal, entre nous. Ses lèvres sont deux petites amandes fermes et rebondies, elle sent bon le soleil et les rochers humides, la mousse sur les arbres en été. Elle me caresse le visage, nos langues se mêlent, j’ai le coeur qui s’affole, elle est pleine de fougue et d’envie, elle gémit doucement, j’ai une conscience folle de sa nudité innocente à côté de moi, de ses petits seins pointus qui effleurent mon bras, mon torse, du creux de son dos si doux sous ma main…
Elle se cambre, féline, elle veut que je descende, que je la découvre… Je sais que ce n’est pas bien et que je vais le regretter.
Mes doigts parcourent la courbe de ses petites fesses, les flattent, les tâtent. Elle frissonne sous mes caresses, et s’enhardit, elle se soulève sur un bras et remonte d’un bond sa poitrine vers mon visage, vers ma bouche.
Je lèche les tétons, les aspire, en apprécie la raideur drue, je lape la texture ferme de chaque sein et m’enivre du parfum sucré de Mélissa, qui respire silencieusement, profondément, de peur sans doute que je n’arrête ce petit jeu amoureux et déplacé.
L’idée même de lui demander de partir disparaît lorsqu’elle glisse sa main dans mon caleçon et s’empare de ma queue à-même la peau, du bout des doigts.
Elle m’embrasse sur la bouche, puis descend vers mon menton, mon cou… elle passe sous le drap. Ses lèvres parcourent mon torse, elle mordille mon T-shirt pendant que sa main empoigne fermement ma bite tendue, qu’elle branle des couilles au gland dans un mouvement régulier et maîtrisé. Je me demande si elle a déjà fait ça… un volcan s’allume dans mon ventre, je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme.
Elle glisse son corps frêle le long du mien, sa bouche effleure mon nombril, elle soulève mon caleçon…
Je me tends.
Il faut qu’on arrête-là.
– Méli…
– Chhhh.
Je sens son souffle sur ma queue et soulève les fesses, involontairement, ma bite se dresse et piaffe sous ses petits doigts serrés.
Elle goûte mon gland de la pointe de la langue, elle le tète. Ses lèvres l’enserrent. Elle m’engloutit dans une lenteur infinie.
Remonte.
Complètement.
Elle soulève légèrement le drap et chuchote.
– J’ai toujours voulu que ce soit toi, mon premier, tu sais ? Le soir, je me masturbe à m’en arracher le bouton en pensant que je te fais exactement ça.
Je ne respire plus.
Elle me lèche avec lenteur.
– Et maintenant, tu es à moi pour de bon.
Elle n’attend pas de réponse et me gobe à nouveau, avec un petit rire de gorge.
– Mmm. Tu es bon.
J’ouvre grand les yeux dans le noir, je voudrais la voir, ma queue dans sa bouche, les lèvres distendues, voir comme elle est belle dans sa jeune excitation.
Elle me prend jusqu’à en étouffer, je l’entends hoqueter lorsqu’elle remonte, elle me caresse la bite et l’enduit de sa salive abondante, puis me masturbe de plus en plus fermement, la langue tendue sous mon gland. Tant que ce n’était que la bouche, je pouvais tenir. Mais la branlette…
– Oush… Att…
Je me cambre et je viens dans la petite bouche en lui appuyant sur la tête. Elle essaye de reculer mais je la maintiens, le temps qu’elle me goûte.
Elle avale en hoquetant et cesse de lutter. Elle se met à gémir en me branlant avec lenteur, je me vide sur sa langue, je vois des étoiles à chaque spasmes, elle aspire le sperme avidement, je donne des coups de reins, lui baise la gorge jusqu’à ce que toute mon énergie soit drainée.
Je relâche la pression sur ses cheveux, la caresse, elle continue de me sucer bien après que ma queue soit devenue flasque.
Je souris dans le noir.


Elle se love contre moi, je suis dans du coton. Ses tous petits seins dardent contre mon T-shirt. Mon doigt court sur ses fesses.
Elle chuchote.
– C’était une première. Avaler.
Je souris et l’embrasse mollement. Je ne sais pas quoi répondre, alors je ne dis rien.
Elle me caresse les bourses.
– Tu es bon.
Elle rit silencieusement.
Je pouffe.
– T’es sérieuse ?
Elle hoche la tête contre mon cou.
– Mmm mmm. Tu aurais pu me goûter aussi, tu sais.
J’ai un reste de culpabilité qui remonte à la surface, mais l’idée de la sucer me vrille les reins.
– Tu veux ?
Elle rit.
– Oui. Mais pas maintenant. Je veux que tu aies envie.
Elle presse ma queue molle entre ses doigts.
– Ok. Demain, si tu veux.
Elle sourit dans le noir.
– J’adorerais.
Elle m’embrasse et se soulève.
– Faut que j’y aille. Bonne nuit.
Je lui rends le baiser.
– Bonne nuit.
Elle quitte la pièce sans bruit, après avoir ramassé ses vêtements dans l’obscurité.


Je commence à m’endormir quand la porte s’ouvre silencieusement.
– Arthur ?
Je n’ai pas besoin de feindre la voix ensommeillée.
– Mmm ? Tata ?
Ma tante chuchote en s’approchant du lit. Elle s’agenouille à côté de moi et pose ses lèvres sur les miennes.
– Bonne nuit, petit chéri. Il faudra qu’on parle demain. Tiens.
Elle glisse sa main sous mon oreiller, m’embrasse encore – sa langue est fraîche, mentholée – et se relève.
– Bon’nuit.
Elle quitte la chambre en silence.
Je fouille sous l’oreiller et y trouve une étoffe en soie.
J’allume la lampe de chevet.
Elle m’a encore laissé sa culotte !
Des dépôts blanchâtres et humides la souillent, bien clairs sur l’étoffe satinée et noire.
Je souris et la porte à mon visage.
Je sens sa chatte excitée. J’inspire à fond, l’odeur est plus musquée que sur la précédente, plus animale, plus épicée.
Waw.
Ça m’excite terriblement de savoir qu’elle me fait ce cadeau un peu pervers volontairement, en sachant bien que je vais me palucher en humant son envie sur le tissu fin.
J’éteins et m’endors, la culotte trempée juste sous le nez.


Demain, je la saute.
Obligé.

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