T(an)tation – Chapitre 3
Bonne nuit, Arthur.
Mélissa passe sa tête dans la chambre que j’occupe ici. Il est tard, j’allais éteindre.
– Je peux te souhaiter bonne nuit ?
J’acquiesce, le regard méfiant.
– Ok.
J’ai besoin de me changer les idées.
Pendant le repas, ce soir, ma tante arborait un décolleté pigeonnant et un short qui dessinait admirablement ses fesses. J’ai eu du mal à ne pas mater de façon trop visible. Elle n’a fait aucune allusion à ce qui s’est passé ce matin dans sa chambre. J’en ai été soulagé. Il y a bien eu ce moment où mon oncle Vincent a sorti une blague de cul et où elle m’a lancé un regard appuyé… mais je me fais peut-être des idées. Mélissa, quant-à-elle, a été égale à elle-même, joyeuse et curieuse. Une autre forme de soulagement pour moi.
Elle entre. Elle porte une chemise de nuit très courte et légèrement transparente. Si je regarde bien, je distingue les pointes épaisses de ses petits seins. Et le tissu blanc de sa culotte. Mais je ne regarde pas. Ou pas trop. Je m’éclaircis la gorge.
– Hem. Bonne nuit alors.
Elle s’assied sur mon lit.
– Pas comme ça.
Elle éteint la lumière.
Noir total.
– Qu’est-ce que tu fais ?
Ses lèvres se posent sur les miennes.
– Je te souhaite bonne nuit.
Elle m’embrasse sur le front, sur les joues, dans le cou, sur les lèvres encore, sa petite langue pointue réclame la mienne, je suis lâche, je la lui donne. Sa bouche est douce et sa peau parfumée. Nous nous embrassons longtemps. Je pose mes mains sur ses hanches menues. C’est tout juste si je l’entends murmurer:
– Touche-moi.
– Mélissa…
Elle sourit contre mes lèvres.
– Juste les seins ? Tu n’es pas curieux ?
Elle me prend le visage à deux mains et m’embrasse fougueusement.
La vérité est que je suis curieux.
Je glisse des mains hésitantes sous la chemise de nuit et les remonte vers la petite poitrine.
Les seins sont infiniment doux sous mes paumes. Et minuscules. Elle soupire, comme soulagée. Je pose mes pouces sur les mamelons épais aux tétons protubérants. Je bande comme un pendu en les sentant darder ainsi. Mélissa se colle à moi, écrase ses petites pommes contre mes mains, m’embrasse, sauvage, haletante.
Je pince les pointes drues sans vraiment y penser. Elle gémit. Je la caresse et partage le baiser, toutes réticences disparues.
Elle brise l’étreinte, le souffle court.
– Bonne nuit, Arthur.
Déjà ?
Elle pose une dernière fois ses lèvres sur les miennes. Je glisse mes mains hors de sa chemise de nuit non sans encore toucher sa culotte.
Elle sourit contre ma bouche.
– Merci.
Elle s’éloigne et ouvre la porte.
Je souris dans le noir.
– Mélissa ?
– …oui ?
Je voudrais qu’elle reste mais je m’entends dire:
– Bonne nuit.
Elle pouffe silencieusement et ferme la porte derrière elle.
Je suis un lâche.
Il ne s’écoule pas dix minutes avant que la porte ne s’ouvre à nouveau. Je suis en train de me caresser en pensant à la douceur des seins de ma cousine. J’arrête, le coeur battant.
– Arthur ? Tu as déjà éteint ? Tu dors ?
Ma tante entre dans la chambre d’amis et ferme la porte.
– Mmm ? Non.
– ça t’ennuierait d’allumer un peu ?
Je tâtonne et allume la lampe de chevet.
Annie est en soutien-gorge et culotte.
J’écarquille les yeux, surpris. Elle explique:
– Ma nuisette est dans la commode.
Elle va fouiller dans le meuble en question et en tire une chemise de nuit noire en satin. Je ne peux m’empêcher d’apprécier la grosseur de ses seins, la courbe de ses hanches, la rondeur de son cul.
Elle surprend mon regard et sourit.
– Je vois que tu apprécies le spectacle…
– Hein ? Non ! Je…
– Oh ? Tu n’aimes pas ce que tu vois ? Je ne te plais donc pas ?
Elle tourne sur elle-même.
– C’est… c’est pas ça… juste… euh…
Elle s’approche du lit et s’assied à côté de moi. Elle pose sa main sur la couette, juste sur ma bite en érection. Elle hausse les sourcils.
– Ooh, je vois… Tu as encore faim. Voyons… qu’est-ce que je pourrais faire pour te soulager…?
Elle presse ma queue à travers la couette et se relève.
– Peut-être que si j’enlève ça…
Elle dégrafe son soutien-gorge. Les seins explosent devant mes yeux comme le soleil apparaît derrière les nuages.
-…et ça…
Sa culotte glisse le long de ses belles jambes. Je fixe la broussaille brune de sa chatte, hypnotisé.
Elle sourit.
– …il ne me reste plus qu’à… voyons… oui, bien sûr. Ton oncle m’attend, il faut que ce soit rapide, mais…
Elle se penche sur moi et descend la couette jusqu’à révéler ma queue dressée.
– Tata !
Ses seins pendent dans le vide, énormes. Elle rit.
– Tu peux toucher.
Elle prend ma bite dans sa main et m’embrasse sur les lèvres.
– Vas-y.
Je lève une main mal assurée vers sa poitrine énorme et me saisis d’un des melons doux. Elle me masturbe plus vite.
– C’est ça… Appuie plus fort, n’aie pas peur…
Je me tends dans sa main, ça menace de déborder, je presse le sein dans un mélange d’euphorie et de désespoir.
Elle chuchote:
– …je pourrais aussi… oh… ce serait très vilain…
Elle embrasse mon cou, mon torse, mon ventre… et prend mon sexe dans sa bouche !
– Ta…ta…!
Elle n’a aucun mal à m’avaler entier. La richesse des sensations de la langue sous mon gland me fait perdre pied. J’étais au bord du naufrage, je ne peux plus tenir. Elle me gobe complètement. J’explose dans sa gorge. Elle ne recule pas, ne semble pas surprise, elle gémit doucement, l’air d’apprécier, elle boit le sperme à la source et continue de me branler tant que je n’ai pas terminé. Je passe par mille paradis, je me vide et me pâme en râlant, tout se mélange dans ma tête, les baisers et les seins de Mélissa, la nudité de ma tante, sa bouche, sa chatte brune… je meurs de plaisir à mesure qu’elle se gorge de ma semence.
Elle aspire le dernier jet dans un bruit de succion très exagéré et l’avale en me regardant, souriante, avant de se relever et de replacer la couette sur mon corps soulagé.
Elle se penche et m’embrasse tendrement.
– Tu es plus détendu ?
Je hoche la tête.
Elle sourit en coin.
– Ton oncle va s’impatienter. Je dois te laisser. Il faut apprendre à partager… Le pauvre… C’est son tour maintenant…
J’acquiesce à nouveau en les imaginant baiser tous les deux. Elle passe sa nuisette et ramasse son soutien-gorge.
– Et bien… bonne nuit, Arthur.
Je me sens rougir.
– Bonne nuit, Tata. Et… merci.
Elle rit et se dirige vers la porte.
– De rien. Je dois prendre soin de mon neveu. Mais… Arthur ?
– Oui ?
– C’est notre petit secret. Pas un mot à Mélissa ou à Vincent, c’est compris ?
Comme si j’allais crier ça sur les toits !
– Oui Tata.
Elle ouvre la porte.
– Bon garçon. Fais de beaux rêves… Je penserai à toi pendant que je m’amuse avec ton oncle…
Mon coeur manque un battement.
Waw !
Elle ferme derrière elle.
Ces vacances sont surprenantes !
Je vais pour éteindre ma lampe de chevet quand je vois le tissu blanc sur le sol.
Une culotte.
Je sors du lit le coeur battant.
Annie a oublié sa culotte !
Oublié… ou pas…
Je l’ouvre et la porte à mon nez.
Ça sent le poivre, l’océan, la cannelle, l’urine, le cacao, le savon…
Je me couche, éteins ma lumière et m’endors, le tissu humide sur mon oreiller, près de mon visage.
Je ne sais pas si je vais faire de beaux rêves, mais je vais bien dormir, ça ne fait aucun doute.