T(an)tation – Chapitre 12
Où je veux…
Je me retourne dans mon lit.
Impossible de dormir.
Tata m’a dit de l’attendre. Il est presque minuit. J’espère et je crains qu’elle veuille que je la saute.
J’espère parce que ça m’excite trop de penser qu’elle ait envie de moi.
Je crains parce que je suis rincé. Je ne pourrais pas bander même si ma vie en dépendait.
Je vais lui dire que je viens de me branler.
Ou faire semblant de dormir.
Alicia est partie tard, ce soir, les filles ont révisé sagement, l’air complice, on a beaucoup échangé sur nos vies et nos envies. Alicia m’a remontré ses seins plusieurs fois, elle semblait apprécier mon regard sur elle, c’était top.
Je souris dans le noir.
– Arthur ?
Annie a ouvert la porte sans bruit.
J’hésite, des papillons dans le ventre.
– Tata ?
Il y a un sourire dans sa voix.
– Viens avec moi.
Je me lève, le coeur battant. Elle me prend dans ses bras, m’embrasse fougueusement dans le noir. Sa bouche est immense, humide, sa langue délicieuse. Je l’enlace. Elle est totalement nue. Waw.
– Viens.
Elle me prend par la main, ouvre la porte et me guide silencieusement dans le couloir.
À poil !
-Tata…!
J’ai murmuré, mais j’ai l’impression que la maison entière va se réveiller.
Elle rit en silence et continue d’avancer dans le noir jusqu’à la porte de sa chambre.
Elle se retourne et m’embrasse à nouveau. Elle chuchote:
– À ton tour de me faire un câlin avant de m’endormir. Viens vite.
– De quoi ? Mais… Vincent ?
– Il rentre tard. Juste un câlin, viens.
Elle entre dans la chambre.
Je reste sur le seuil.
Elle m’appelle.
– Où je veux, quand je veux, tu te souviens ?
Si je n’y vais pas, elle risque de ne plus vouloir… Pas le choix.
J’entre en tremblant. Vincent va se pointer. On va se faire choper.
Je ferme la porte.
J’approche du lit à tâtons.
– À côté de moi.
Je m’assieds au bord du lit. Elle m’attire à elle. Je m’allonge en l’embrassant à pleine bouche, une main sur ses seins énormes.
C’est tordu.
C’est incroyable.
C’est terriblement risqué.
Elle sourit contre ma bouche.
– Tu es un coquin.
J’ouvre grand les yeux dans le noir. C’est moi le coquin ???
– Regardez qui parle ! Si Vincent arrive, je suis mort…
Elle hoche la tête.
– Ne t’inquiète pas pour ça. J’aime le risque.
Elle se met sur le dos et écarte les cuisses.
– Viens sur moi.
Oh oh…
– Tata…
Comment lui dire que je ne peux pas…?
Elle rit dans le noir.
– Ce n’est pas ce que tu crois. Tu verras.
Je passe sur elle. J’ai conscience de sa chatte béante et trempée sur mon caleçon.
Elle m’embrasse longuement. Ma queue s’ébroue paresseusement.
Elle me lèche le menton, le nez, l’oreille, la mordille et chuchote dans un souffle:
– Descends.
Elle presse son bassin contre le mien, et le fait onduler, lascive.
Oh.
Un câlin.
Ok.
Je disparais sous le drap fin, conscient du risque, excité malgré moi.
Entre enfer et paradis, je suçote les seins gonflés, les malaxe, en aspire les mamelons, les tétons qui se dressent, épais et durs sous mes lèvres.
Elle s’arc-boute.
– Plus bas.
Je descends encore, une main sur chacun des seins. Je ne peux juste pas les lâcher, ils sont trop doux, trop bons.
Le nombril.
Le haut de sa chatte aux poils drus et courts.
Elle soulève le bassin.
Ma langue plonge entre les lèvres humides.
C’est comme embrasser dans le noir.
Lent.
Langoureux.
Des saveurs qui explosent sous le nez.
Les profondeurs insondables où darde parfois une perle joufflue, épicée, douce.
Annie s’ouvre, me guide, mes mains descendent sous son cul ample, un de mes pouces pénètre facilement l’antre inondé, salive et mouille mêlées.
Mon érection naissante gagne en vigueur.
Je pourrais…
…si elle voulait…
Elle agrippe mes cheveux, se tend, la respiration haute, un liquide chaud coule le long de mon menton, j’enfonce trois doigts dans la chatte béante…
Elle gémit.
Je me rappelle Vincent, qui peut arriver à tout moment… Je ralentis le rythme de mes doigts, elle se détend, se pâme, me caresse la tête, joueuse.
Je sens la couette se soulever.
– Viens.
Waw.
Ça y est.
Je remonte lentement en embrassant le nombril, les côtes, les mamelons épais… je me place entre ses jambes… je baisse mon caleçon… ma queue est bien dure, la sensation de la chatte d’Annie prête à l’engloutir me fait presque venir déjà… Je me frotte, m’enduis de mouille…
– Pas là, mon chéri… entre mes seins…
Noooon !
– Oh. D’accord.
Elle allume la lampe de chevet.
Elle est magnifique, un sourire d’excuse sur les lèvres.
– Tu voudras certainement regarder.
– Merci Tata.
J’ôte mon caleçon et me place sur elle, la bite entre ses nichons. Elle me branle en les soulevant, l’un après l’autre. C’est beau.
Et elle sourit, mutine, coquine, elle tire la langue pour atteindre mon gland lorsqu’il émerge des monts délicieux dans lesquels il se perd, elle m’avale alors, me suce un peu, sa bouche formant un « O » parfait autour de mon sexe sensible, avant de me relâcher, enduit de salive grasse, et de me replonger entre les falaises pâles et gonflées de désir.
Je ne sens pas la jouissance venir. J’éjacule d’un coup, un filet de sperme presque transparent jaillit et strie Annie du cou au nez, puis un second moins puissant, sur ses seins, et un troisième sur ses lèvres alors qu’elle relève la tête pour me voir jouir de ses bons soins.
Elle me suce, aspire le dernier spasme en souriant, avec une lenteur délibérée.
– Merci, mon petit chéri.
Je ris, gêné malgré moi.
– Merci à toi.
Elle tourne la tête vers la fenêtre. Des phares. Une voiture dans l’allée. Vincent !
Elle m’attire à elle et m’embrasse.
– Bonne nuit mon chéri. Vincent va être content, j’ai très envie maintenant…
Je la regarde sérieusement.
– Tu sais… Je pourrais m’occuper de combler cette envie…
Elle me caresse la joue tendrement.
– Arthur… Je suis ta tante… Ce ne serait pas raisonnable.
Des pas dans l’allée.
– Parce que le reste l’est ?
Elle rit.
– C’est différent ! File, maintenant. Je le ferai si tu me donnes un bonne raison de me laisser tenter.
– Bonne nuit Tata.
– Attends.
Elle frotte un tissu contre sa chatte et me le tend.
– Prends ça, je sais que tu aimes.
Sa culotte. Enduite de mouille fraîche.
Je souris.
– Merci.
Elle pouffe en nettoyant ses seins et son cou avec un kleenex.
– Je me dois de veiller au bien-être de mon neveu. Mais c’est plus propre dans la bouche, quand même… Sauve-toi vite avant que ton oncle ne nous surprenne… Ce serait difficile à expliquer, non ?
Je l’embrasse une dernière fois et regagne ma chambre juste comme la porte d’entrée s’ouvre.
Je porte la culotte à mon nez et en inspire les fragrances musquées.
Il va vraiment falloir que je trouve une bonne raison, alors…