T(an)tation – Chapitre 11
Le fantasme n°1
Il semblerait que je puisse passer la journée à bander.
J’ai encore le goût et l’odeur de la chatte d’Annie sur la langue et dans le nez lorsque je frappe à la porte de Méli.
– C’est qui ?
– Arthur.
Elle m’a laissé la brouter pendant une dizaine de minutes avant que l’on entende la voiture de mon oncle et qu’elle me laisse, la queue en feu, le coeur tambourinant dans la poitrine, au milieu de la cuisine, après un baiser sur les lèvres et un rapide « ce soir » murmuré à mon oreille avant de disparaître.
Ce soir.
Toujours « ce soir ». Mais elle ne me laisse pas la sauter !
Bon sang, j’ai trop envie.
– Entre.
J’ouvre la porte.
Les deux filles rient et s’embrassent à pleine bouche.
Je croyais que plus rien ne pourrait m’étonner pendant ce séjour, je me trompais.
Je reste là, sur le seuil, à les regarder se lécher la pomme façon lesbiennes. Méli a les yeux rieurs, mais Alicia – une jolie fille, jeune, peau dorée par le soleil, taches de rousseur, cheveux brun-roux – semble apprécier énormément l’échange, elle soupire et gémit, une main sur un sein de Mélissa, l’autre sur son cul.
Je ne sais pas si le baiser dure une éternité mais lorsque Mélissa s’écarte de sa copine, je suis essoufflé d’avoir tant retenu ma respiration.
Elles se tournent toutes les deux vers moi. Méli a du miel dans la voix.
– Viens
J’obtempère, les mains tremblantes.
Meli me tend la main.
J’avance, elle me pousse sur le lit, m’allonge et entreprend de déboutonner mon jean.
Je regarde les deux filles, tour à tour. Les lunettes d’Alicia lui mangent le visage, mais sinon elle est à croquer. Gros seins. Beau cul. Taches de rousseur. J’adore. Elle m’observe, curieuse, un peu gênée. Je me demande s’il va se passer ce que je pense qu’il est en train de se passer… Je couine, paniqué:
– Mélissa ! Qu’est-ce que tu fais ???
Elles éclatent de rire toutes les deux et se relèvent. Je ne sais plus où me foutre. Mélissa a du mal à respirer dans son fou-rire.
– Tu… tu aurais vu… ta tête ! Ha !
Et elles repartent de plus belle.
Je sais que je rougis, allongé sur le lit, comme un pauvre cake. Je me relève aussi.
– Ce n’est pas drôle !
Elles rient tant que je ne peux m’empêcher de sourire malgré tout. Alicia est jolie, ses taches de son ressortent dans la lumière dorée du soleil. Et sa bouche… Mazette… J’aurais adoré !
– …avoue… avoue que tu y as cru !
Je hoche la tête, de bonne grâce.
– Normal. Je suis un mec, et c’est le fantasme numéro 1 de tous les mecs. Et vu mon début de séjour…
Je m’interromps. Je ne lui dis pas que j’ai encore le goût de la mouille de sa mère sur les lèvres et dans le nez. À la place, je me fais flatteur.
– …et qu’Alicia est super mignonne… ça m’a paru jouable, oui.
Elles se regardent toutes les deux, l’air complice.
Mélissa hausse un sourcil.
– Le fantasme numéro 1 des mecs, vraiment ?
Vu la nature de la blague qu’elle vient de me faire, je ne fais pas dans la dentelle.
– Avec la sodomie, oui, certainement.
Méli secoue la tête.
– Ça, non. Mais après tout…
Elle sourit à Alicia, qui acquiesce d’un petit hochement de tête.
– …si c’est un fantasme…
Elle m’enlace et m’embrasse sur les lèvres.
– …ferme la porte à clé.
Je recule.
– On ne me fait pas deux fois la même blague, les filles.
Mélissa pouffe et enlève son petit top d’un geste fluide. Ses seins sont tout drus, tétons minuscules pointés vers moi. Alicia l’imite. Elle porte un soutif en coton qui laisse deviner des lobes de belle taille, d’un blanc constellé de taches de rousseur.
Elle gonfle la poitrine et sourit en coin.
– Je garde le soutien-gorge ou je te les montre ?
Mélissa caresse ma queue d’un geste non équivoque à travers mon jean.
– Montre-les lui, il kiffe les seins. Tu l’aurais vu mater ceux de ma mère à la rivière…
Je proteste, outré malgré moi:
– Méli ! T’es sérieuse ?
Elle accentue la pression de ses doigts sur mon érection naissante.
– Tu crois que je n’ai pas remarqué ?
Elle me fait un clin d’oeil coquin.
Je reste sans voix. Remarqué quoi ? A quel point a-t-elle « remarqué »?
Elle sourit. Alicia me sauve.
– Tu aimes les miens ?
Elle écarte les bonnets généreux de son soutif. Elle a des seins énormes,, tout piquetés de roux. Les mamelons roses pâles sont épais et pointés vers moi, comme pour appeler une caresse.
– Waw. Tu es magnifique.
Elle sourit en coin. Sa main rejoint celle de Méli sur ma braguette et la déboutonne complètement.
– Merci. Ferme. Cette. Porte.
Cette fois, je m’exécute sans attendre.
Elles m’embrassent chacune leur tour et s’agenouillent lascivement. Elles tirent mes vêtements en riant silencieusement.
Mon pantalon glisse, puis mon boxer.
– Oh…
Alicia semble ravie de constater la vigueur de mon érection. Elle me passe la langue lentement sous le gland avant de le gober sans timidité. Méli la regarde. Ma jeune et ravissante cousine mate une fille me sucer. J’hallucine.
La copine est plus expérimentée que ma cousine – je n’ai pas beaucoup de recul pour juger, mais la façon dont elle me gobe et me relâche, me prend, me pompe, joue des mains et des seins, ne me laisse guère de doute. Je fonds sous sa langue, je durcis dans sa bouche, je la mate et j’en veux toujours plus…
Elle respire enfin en versant un filet de salive bulleuse sur ma queue et la présente à Mélissa, qui s’en empare sans attendre en imitant la fureur sauvage de la rouquine. Elle me lèche des couilles au gland en allers et retours lents mais fermes, puis elle m’avale en serrant divinement les lèvres, sans me quitter des yeux.
Alicia se caresse les seins juste pour mon bénéfice, elle malaxe les tétons entre trois doigts et les étire pour les faire durcir encore. Je ne vais pas tenir longtemps.
Elle approche sa bouche juste quand Méli me libère, laissant le gland enflé et luisant de salive, et me happe sans attendre. Elle aspire de toute ses forces et me masse de sa langue, goulue, coquine, puis me crache dans un bruit de succion exagéré, me branle tandis que Méli, les cheveux blonds en bataille, me suce à son tour.
Les deux bouches se succèdent, de plus en plus vite, je geins, elles gémissent, Alicia me masturbe fermement… mais c’est quand elle glisse une main sur sa chatte, sous son short, que ça le fait… je ne tiens plus… j’explose en jets sur ses lèvres, elle recule instinctivement, le sperme clair lui vrille les seins et le cou, elles s’approchent toutes les deux et me vident tour à tour sur leurs langues tendues, divines, innocentes, la blonde et la rousse, deux anges coquins qui aspirent ma semence, sans timidité.
J’hallucine juste.
– Waw.
Méli, cousine et amante, me gobe en souriant, me lèche lentement, aspire chaque goutte grasse avec soin, avant de dire:
– Un fantasme réalisé… tu en as d’autres ?
J’écarquille les yeux. Elle a l’air fier. Elle regarde son amie, échange un clin d’oeil et éclate de rire, l’oeil mutin.
Oh.
C’était une blague ?
Alicia me reprend amoureusement dans sa bouche.
J’espère que non…