La Plume de Florean,  One-Shot

Sex V-orgs – Chapitre 1 (inachevé)

Seulement un chapitre a été écrit par Florean. Je m’en excuse si vous êtes frustré, mais si vous êtes inspiré, sentez vous libre de reprendre la suite !

***AVERTISSEMENT***



VOUS ENTREZ EN ZONE CONTAMINEE.


SURVEILLEZ L’HEURE.
VERIFIEZ QUE VOUS CONNAISSEZ LE REFUGE LE PLUS PROCHE.


ACCES HORS DES ZONES BARBELEES FORMELLEMENT INTERDIT.


SI VOUS CIRCULEZ DE NUIT, N’ESPEREZ PAS ETRE SECOURU.
ABRITEZ-VOUS SUR PLACE.


OBEISSEZ A TOUS LES ORDRES DES AUTORITES.


LES CONTREVENANTS QUI SURVIVRAIENT S’EXPOSENT A UNE PEINE D’AMENDE OU D’EMPRISONNEMENT CONFORMEMENT A L’ARTICLE 3 SECTION 7 DE LA LOI MARTIALE EN VIGUEUR.


VOTRE PARTENAIRE EST VOTRE SALUT !
LA NUDITÉ EST UNE ARME !



DANS LE DOUTE, FUYEZ.



***

1. Papier glacé

Ses seins sont énormes. De ceux qu’on ne voit plus que dans les magazines.
La nuit approche. Ils vont rappliquer. Je dois me détendre. La pièce est protégée. Relativement. Ils pourraient arracher les bardages. C’est déjà arrivé. La loupiote vacille. Le générateur est poussif, il ne va plus tenir longtemps. Quelques jours. Quelques semaines si j’ai de la chance.
La revue date d’avant le V-Day. Je l’ai trouvée dans les ruines calcinées d’une ancienne usine. Aucun d’entre eux ne s’y cachait, a priori. Aucun Perv non plus. Ou alors ils ne m’ont pas vu.
Il est vrai que les V-ORG, les Virs comme on les appelle, n’attaquent que rarement le jour. Et les Pervs n’auraient que faire de moi. Je suis trop en forme pour eux. Et ils préfèrent capturer les femmes, de toute façon.
Plus efficace pour se protéger.
Très peu pour moi.
Plutôt tomber aux mains des Virs que de devenir un Perv.
La couverture du magazine est jaunie par la chaleur des flammes. Il  était enfermé dans un bureau métallique qui n’a pas fondu. Ses bords sont calcinés, mais l’intérieur contient toujours quelques photos intactes. Dont celle-ci.
Je respire lentement. Le changement dans l’air ambiant m’indique que la nuit est là. Ce soir, je n’aurai pas de problème pour les repousser.
Elle me sourit.
Je fixe ses grands yeux jaunes, sa peau mate et ses deux seins amples et ronds, aux aréoles brunes. Elle est huilée, sa peau brille, reflète la lumière. Son ventre est plat, finement musclé, il plonge sur un sexe épilé de frais, aux lèvres entrouvertes, la chair framboise bien visible sous ses doigts écartés.
J’ouvre mon pantalon. Je ne porte rien dessous. Mon sexe est ferme entre mes doigts. Je transpire légèrement en l’astiquant sans hâte.
Il faut laisser monter la pression. Plus il y aura de tension dans l’air, mieux ce sera.
Je tourne la page. Elle a les cuisses écartées, un doigt délicat posé sur son sexe ruisselant. Un homme est à côté d’elle, la queue tendue. Elle a le regard coquin, et la bouche entrouverte, déjà. Mon excitation grandit. La scène est si… irréelle. La lumière. La propreté. Ces gens ne connaissaient pas leur chance. La masturbation est très lente, mais délicieuse. J’ai chaud. C’est bon. C’est le seul bon côté du V-Day.
Je tourne une autre page. Elle me regarde droit dans les yeux, l’ambre de sa peau détonne sur celle, plus pâle, du sexe de l’homme qu’elle aspire profondément. Elle a dû le sucer depuis un moment déjà, une salive épaisse enduit le membre tendu.
Je sens que je ne vais pas tenir longtemps. Je relâche la pression.
Je ne sais pas comment ça marche. Ce qui fait que les Virs n’attaquent presque jamais un homme ou une femme qui a eu une activité sexuelle dans les douze dernières heures écoulées.
Quelque-chose à voir avec les phéromones et une hormone particulière, l’ocytocine, produite par l’orgasme.
Mes copains et moi avons bien ri lorsque la télé et le net éructaient leurs conseils. On nous demandait de baiser pour nous protéger des V-ORG ! A 16 ans, on en rit.
Mais trois ans plus tard… je ne ris plus.
Ils sont tous morts, Alex, Léo, Sandra, Senna.
Morts… ou pire.
Je tourne une nouvelle page.
La brune a pris son partenaire entre les seins. Elle a le visage et le cou couverts de sperme. C’est une goutte sur le téton droit qui me fait venir, je m’agrippe à ma queue et déverse mon plaisir en gémissant bruyamment. Les jets gluants semblent ne jamais vouloir cesser de gicler, mon ventre se tord sous les assauts délicieux, les seins dorés et souillés m’appellent, je pleure en contemplant leur beauté disparue à jamais.
Je relâche mon sexe qui désenfle déjà mais ne me rhabille pas. Je contemple les photos. Je vais attendre quelques minutes et recommencer.
Ce soir, les Virs ne me dérangeront pas.

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