La Colocataire,  La Plume de Florean,  Rebecca

La colocataire – Chapitre 05

Becky entre dans ma chambre.
Je suis en train de réviser, les examens sont pour dans quelques jours seulement.
L’appartement sent bon, elle fait cuire deux grosses pizzas.
– Clément va arriver. Je veux que tu le rencontres.
Je ne réponds pas.
Je ne suis pas exactement jaloux de son mec, mais, depuis un mois, il se la tape trois fois par semaine, et moi, je m’assieds sur ma queue, je suis revenu au mode branlette. Parfois derrière sa porte, pendant qu’ils baisent.
Nos relations ne se sont pas détériorées, on reste deux bons copains, comme nous le sommes depuis notre enfance, mais je ne peux pas m’empêcher d’avoir un pincement au coeur à chaque fois qu’elle ramène ce mec dans sa chambre.
– Allez, Sean, sois chic. C’est un chouette garçon, tu verras.
Je hoche la tête.
– Très bien, je viens.
Elle me pose une bise légère sur la joue, et sort.
Je fixe mon livre d’un regard vide. Je ne pourrai plus réviser ce soir, de toutes façons, s’il est là.
Je soupire et me lève. La sonnette retentit.

***

Les pizzas et la salade ont été vite englouties. Becky est fraîche et joyeuse, elle s’est mis une jupe plissée et un chemisier blanc pas tout-à-fait opaque, sans soutif dessous, ses cheveux roux tombent en cascade sur ses épaules, ses taches de rousseur sont comme des étoiles illuminant son visage. Quand nous étions petits, je me moquais d’elle, je l’appelais « poil de carotte », elle détestait ça – elle avait déjà un caractère terrible. Aujourd’hui, je la désire… La vie est étrange.
Son copain est sympa, il fait du vélo en club, adore l’informatique, et dessine comme un dieu. Bon, il ne lit pas beaucoup, moins que moi, en tout cas, mais on ne peut pas tout avoir.
On a bu un verre de vin ou deux. Je n’aime pas tellement ça, mais là, ça m’a aidé à supporter l’incongruité de la soirée.
Becky apporte le dessert, des cerises et des fraises à la crème.
Elle en prend une avec un cure-dents et la suce lentement en nous regardant tour-à-tour.
– Mes deux hommes…
Elle se penche vers Clément, et, une fraise à la bouche, la partage en l’embrassant. Puis elle se penche vers moi, le baiser a le goût de fraise, je suis étonné et gêné.
– Clément, j’aime Sean. C’est comme un frère pour moi. Lui faire l’amour me manque. Sean, j’aime Clément, c’est mon amant, mon amour, il m’excite, me baise comme personne. Je ne veux me passer d’aucun de vous deux. Je vous aime.
Clément et moi nous regardons, je sais que j’ai les les yeux ronds. Je reste sans voix. Il semble plus calme.
Becky continue:
– Sean… je veux continuer à faire l’amour avec toi.
Je me sens rougir. Je sens le regard de son mec, posé sur moi, d’un calme d’airain.
– Rebecca, c’est sympa, mais…
Elle s’approche de moi et me met un doigt sur la bouche.
– Clément est d’accord, tant qu’il peut nous regarder.
J’écarquille les yeux.
– Comment ?
Elle se lève, soulève sa jupe plissée, fait glisser sa culotte blanche le long de ses jambes.
– … fais-moi l’amour.
Elle déboutonne son chemisier, et l’ôte d’une pichenette. Ses seins en forme de citron me fixent, arrogants. Elle n’a plus que sa jupette et ses soquettes.
Elle vient s’asseoir sur mes genoux et m’embrasse longuement. Je me sens partir dans ce baiser, sa langue est fraîche, elle a le goût de fraise. Elle me regarde de ses grands yeux interrogateurs.
– Euh… Becky…
Elle m’entoure la tête de ses bras et me chuchote à l’oreille:
– Ne t’inquiète pas, je m’occupe de tout.
Elle s’assied à califourchon sur moi. Je sens le regard de Clément, qui sirote son vin en matant ma Becky qui frotte sa petite minette nue contre mon jean, en m’embrassant à pleine bouche.
J’ai du mal à respirer. Je suis à la fois excité et dégoûté.
– Tu as envie de moi ?
Je hoche la tête, incapable de refuser.
Elle glisse sur mes jambes, me guide vers le canapé, m’y assied, et se met à genoux devant moi.Elle déboutonne mon jean. Clément se redresse et regarde  Becky, qui a déjà mon sexe entre ses doigts. Elle me masturbe doucement, l’air extatique, elle est rouge d’excitation,  ses petits seins pointent vers moi, dressés, pointes épaisses et drues. Je les lui caresse tandis que Clément sort sa bite de son pantalon et se masturbe lentement, sous la table. Rebecca me prend dans sa bouche, en une longue bouchée.
– Hmmmmmm….
Le soupir devient un gémissement, elle tire plus fort sur ma queue, plus bas, plus loin dans sa gorge.
Je fixe dans ma mémoire cette image de ma petite rouquine, mi-nue, qui, devant un autre garçon, me gober lentement jusqu’à en étouffer. Elle sourit, extatique, ses coups de langue me vrillent le bas-ventre, mon sexe gonfle à chaque fois que sa bouche monte et descend, de plus en plus loin, de plus en plus fort. Elle sourit à Clément, l’air provoquant, en me branlant en rythme, je lui caresse les épaules et les seins, elle revient à moi, me lèche, salive, gémit, rit, halète…
– Allez, mon homme… donne-moi du plaisir…
Elle se redresse, et me monte dessus à califourchon, cuisses écartées. Sa jupe cache son intimité lorsque nos hymens entrent en contact, elle presse ses seins citrons tout contre moi et m’embrasse à pleine bouche, son contact est doux, elle m’a manqué. Ma bite se perd dans ses tréfonds humides et chaud, sa minette s’ouvre et me happe, je ferme les yeux, toujours conscient de Clément, qui nous regarde, intéressé, en se caressant sous la table.
Bientôt, Rebecca me pousse, m’allonge de tout mon long, et se tortille sur moi, s’empale. Clément s’approche de nous et soulève sa jupette, il  mate le petit cul doré aux taches de rousseur éparses en souriant. Je la pénètre plus avant, elle gémit contre mon oreille, se cambre, elle fait le show pour son mec, je le sens, mais ça ne me gêne pas, c’est le jeu, et j’en profite pleinement.
Elle se soulève soudain, rompt le contact, et s’installe à quatre pattes devant moi, elle transpire légèrement, et me regarde d’un air mutin.
– Viens. Par derrière.
Je me lève, m’agenouille derrière elle et me glisse en elle, les deux mains sur ses hanches.
Elle gémit, et semble apprécier quand Clément s’assied sur le canapé, juste à côté d’elle. Il lui caresse le visage, longuement, elle lèche ses doigts en ahanant de plus en plus fort, au rythme de mes coups de reins profonds et puissants.
– Viens, viens… Clément…
Elle happe le sexe de son mec et le suce goulûment, je n’ai pas le temps de réaliser, nous la baisons à deux, ELLE nous baise à deux, l’excitation est trop forte, sa bouche avale et recrache le sexe de son homme, c’est beau, érotique, jouissif, je ne peux plus me retenir, je viens en elle en serrant les dents.
– Rhôôô…oushhh….
Elle accompagne ma jouissance, le sperme s’accumule dans son vagin serré, trempé, luisant, les spasmes de plaisir me secouent longuement, je me plaque contre elle, en ses tréfonds délicieux, et  y jouis, éperdu.
Sa fellation devient plus profonde, plus urgente, c’est beau, je me retire et la regarde sucer cet autre garçon un long moment, avant de regagner ma chambre et de les laisser, tous les deux, à leur plaisir.

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