La colocataire – Chapitre 04
Becky pousse la porte de ma chambre.
Elle porte sa chemise de nuit courte à froufrous, presque transparente. Ses petits seins citrons pointent dessous, il fait un peu frais ce soir. Elle porte une petite culotte blanche.
– Sean…
Je me rends compte que je suis comme hypnotisé par elle. J’essaye d’arrêter de la détailler ainsi.
– Becky ?
Elle a l’air gêné. Elle croise ses bras, comme pour se protéger. Elle ne me regarde pas dans les yeux.
– J’ai… j’ai invité un mec ce soir. Il m’attend, dans ma chambre. Dans le lit.
Je ne peux réprimer un moment de jalousie.
Totalement idiote.
Rebecca ne m’appartient pas. On s’est juste amusé l’un avec l’autre.
– Je vois.
J’imagine le mec, mieux foutu que moi, en train de se branler sous les draps en attendant que Becky vienne le sucer.
– Tu ne m’en veux pas ?
Je bous intérieurement. Evidemment, que je lui en veux, elle est à croquer, et prête à baiser avec un autre !
– Non, bien sûr que non. Ce n’est pas comme si nous étions un couple. On a juste essayé un truc ou deux ensemble, c’était sympa.
Elle hoche la tête et vient m’embrasser. Ses lèvres sont fraîches. Je fonds.
– Merci.
Elle sort et ferme la porte derrière elle.
***
– Oh… oui… oh… oui…
Les gémissements de Becky m’excitent et me vrillent le coeur. Je suis devant sa porte, penché, je regarde par le trou de la serrure. ils ont laissé la pleine lumière allumée, il la prend en levrette, Becky me fait face, elle s’agrippe aux bords du lit, les yeux fermés, une expression d’intense plaisir sur le visage. Ses tâches de rousseur parsèment ses joues rougies, ses cheveux roux ondulés roulent en vague sur ses épaules et sur son front.
– Oh… oh…oh…aoh….
Elle a gardé sa nuisette, le gars l’a juste relevée sur ses fesses avant de la prendre. Je me demande si elle a toujours sa culotte, ou s’il lui a enlevée. Elle est belle, dans son plaisir. Je me masturbe doucement. Le mec sait y faire, il la lime avec régularité, pas trop vite, pas trop lentement, il a l’air de chercher le plaisir de Becky avant le sien, j’espérais qu’il serait moins bon que moi, du haut de ma très maigre expérience, mais elle a vraiment l’air de prendre son pied.
Il ne la caresse pas. Moi, je l’aurais fait. Il garde ses mains bien calées sur les hanches de ma Rebecca, comme s’il avait peur qu’elle ne s’échappe. Peut-être est-ce que ça lui donne l’impression de mieux maîtriser la situation ? Je suis sûr que Becky préférerait qu’il caresse son dos, ses fesses, ses petits seins pointus.
– Oh oui… plus vite, plus vite…
Le gars accélère. Becky fronce le visage, elle y prend du plaisir, on dirait qu’elle va en pleurer de bonheur.
– Oui… oui… oui… oui… ah… oui…oui…ah… plus vite plus vite !
Elle s’affale sur le lit, fesses en l’air. elle n’a plus sa culotte. Le mec la lime profondément, en donnant de grands coups de reins rapides, mais toujours réguliers. Les gémissements de Becky deviennent urgents, aigüs.
– Rôô…
Le mec jouit dans la chatte rousse – j’espère qu’il a mis une capote – je tire sur ma queue en les matant, Becky ne respire plus, elle est sur une autre planète, son petit cul blanc comme une lune au dessus d’elle, elle continue à onduler le bassin pour le mec, qui la baise toujours, sans ralentir, comme s’il n’avait pas éjaculé.
– Oh… oh….oooooh….
Rebecca vient, belle comme un ange. Je la regarde en souriant douloureusement. Elle tressaille, se tend, se relève à moitié, se fige sur la queue qui a cessé de bouger en elle. Elle chuchote sa jouissance.
– Ooooooh….aaaah……
Il s’affale sur elle, et l’embrasse dans le cou. Je n’ai pas le coeur de les voir se palucher, se remercier. Je regagne silencieusement ma chambre, bite à la main.
***
Il est bientôt deux heures du matin. Je ne dors pas. J’ai chaud, j’ai froid, sous ma couette, je n’arrive pas à trouver le sommeil, l’idée que Rebecca soit de l’autre côté du couloir avec un mec m’obsède. Quand je ferme les yeux, je vois son visage pointu, pétri d’extase, à travers le trou de la serrure. J’en suis revenu au début, à l’espionner pendant qu’elle prend son plaisir dans son coin. Sans moi.
Je sursaute quand j’entends sa voix, juste à côté de mon oreille.
– Je n’arrive pas à dormir.
Je me tourne vers elle. On est dans le noir, je la vois à peine, un simple filet de lumière du réverbère au-dehors passe à travers les volets de ma chambre.
– Moi non plus.
Elle se penche vers moi et m’embrasse sur les lèvres.
– Tu me fais une place ?
Je me pousse contre le mur, elle se glisse, nue, sous les draps.
– Et ton mec ? Il sait que tu es là ?
Elle glisse sa main sur mon ventre, dans mon caleçon, et saisit mon sexe mou.
– Il dort.
Je ne peux m’empêcher de poser la question.
– C’était bon ?
– Oui. Et avant que tu ne demandes, il avait une capote.
– Oh.
– Allonge-toi sur le dos, j’ai envie de toi.
J’obéis. Elle me retire mon T-shirt, puis descend en embrassant mon torse, elle passe sous la couette. Sa langue court sur mon sternum. Mon nombril. Ma bite. Elle l’enroule autour du gland, pour le faire durcir, avant de l’avaler entièrement, la mollesse me quitte, je me perds dans sa bouche, je bande de plus en plus fort, elle me suce lentement, du gland aux couilles, des couilles au gland, lascivement, elle me fait goûter à toute la tendresse de sa langue pointue, elle m’humecte la queue de sa salive épaisse, c’est chaud, c’est doux, je ferme les yeux et profite du halo cotonneux dans lequel je me sens partir.
Elle me branle tout en gardant sa langue tendue sous mon gland, le plaisir est intense, épicé, je vole dans les airs, je sais que je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme. Je plonge mes mains dans ses cheveux, espérant qu’elle ralentisse.Elle se méprend, et me gobe complètement, je me tends, prêt à jouir, mais elle ne bouge plus sur ma queue… le plaisir me submerge presque, je serre les abdos, je ne respire plus, priant pour qu’elle patiente avant de repartir… mon sexe bat dans sa bouche, entre ses dents, je pense à autre chose… l’alerte passe. De justesse.
Elle sourit sur ma queue et remonte le long de mon corps. Ses seins nus sont tout contre ma poitrine, ils sont frais et drus. Elle m’embrasse fougueusement, sa langue cherche la mienne, joue avec, fouille dans ma bouche avec force, je suis surpris par l’intensité du baiser, je bande de plus belle. Sa main guide mon sexe en elle, la pénétration est facile, fluide, je me demande si le fait d’avoir baisé une fois ce soir la rend plus détendue à ce niveau-là, elle rejette la tête en arrière et gémit, un couinement audible et empressé.
Elle s’enfonce sur moi de toutes ses forces, elle me baise, me saute, je ne suis qu’un sexe sur lequel elle danse au creux de la nuit, j’en tire un plaisir fou mais il n’y a pas de partage, je l’observe se planter sur moi comme si sa vie en dépendait, et gémir, gémir de plus en plus fort.
– Oh… hin…hin… hin…. ha…hin….
J’ai la tête dans ses cheveux roux parfumés, ma langue court sur son cou, sur son menton, sur ses lèvres, je lui caresse le dos, lui écarte les fesses, elle se masturbe sur ma queue en me mordillant les oreilles, elle bave quand je l’embrasse, bouche ouverte, ses gémissements deviennent plus rauques, plus profonds, je souris, je suis heureux, je suis perdu dans son humidité féminine, je la sens partout autour de moi, sous mes mains, sur ma queue, sous ma langue, sur mon corps, elle transpire, elle me dévore de l’intérieur, ça dure, et ça dure encore, je voudrais la baiser jusqu’au bout de la nuit.
Elle se soulève, j’attrape ses seins citrons, je tâte leur grain, je titille les tétons durcis, elle se tend au-dessus de moi et laisse échapper un râle rauque, elle jouit sur moi, sa chatte se contracte plusieurs fois, je me demande si les filles éjaculent à leur manière, je compte les contractions, de plus en plus faibles, elle ne bouge plus, tendue en l’air, les seins dardant sous mes mains.
– Oooooooh….. ooooh…..ouusshhhh…..
Ses bras tremblent, faiblissent, elle redescend vers moi, comme au ralenti, elle se love contre moi, me conservant en elle, et m’embrasse tendrement.
– Merci…
Je souris, sans répondre, je lui rends son baiser, fougueux et doux. Sa voix chuchote à mon oreille.
– Tu m’as manqué, tout-à-l’heure, quand j’étais avec le mec que j’ai ramené.
Je la serre contre moi.
– Viens.
Elle se retire, me fait me mettre debout. Elle s’assied sur le lit. Je me branle devant elle, je sais qu’elle ouvre la bouche, dans le noir, prête à boire mon plaisir. J’entends ses doigts qui tournent sur sa chatte, le bruit de succion qu’ils font lorsqu’ils entrent et sortent de la vulve distendue. Je me vois la baiser pendant qu’elle suce son mec, je la vois me sucer pendant qu’elle se fait prendre en levrette, et je viens enfin, le sperme jaillit de ma queue en jets chaud sur son visage, je vois en esprit les taches de rousseur qui dégoulinent de jute opaque, elle aspire ma queue et se gorge de ma jouissance, longue, délicieuse.
Elle me suce encore longtemps, jusqu’à ce que ma queue soit molle et propre, puis elle se relève, m’embrasse sur la joue, et quitte ma chambre sans un mot.
Je m’assieds sur mon lit, ne sachant que penser, mais prêt à dormir, enfin.