La Colocataire,  La Plume de Florean,  Rebecca

La colocataire – Chapitre 03

Je suis en train de bouquiner dans mon lit. Rebecca entre dans ma chambre et ferme la porte sans bruit. Il est presque minuit.
– Becky… J’allais éteindre.
– J’ai envie.
– Rebecca…
Elle vient contre le lit, au-dessus de moi. Elle m’embrasse sur la bouche, sourit, et dit:
– J’ai envie. Je viens. C’est tout.
Une érection pointe.
Je lutte.
– Non, sérieux, j’étais déjà naze pendant les cours… Je vais être destroy demain si on…
Elle m’ignore complètement. Elle déboutonne déjà sa chemise de nuit, et la fait tomber au sol. Elle est nue dessous. Nue et épilée.
– Regarde, je me suis fait une coupe.
– C’est… waw.
Elle s’est rasé la chatte. Sa fente est toute petite, serrée, tout juste écartée par le clitoris bombé dont on devine la présence entre les plis délicats. La peau est lisse, soyeuse, blanc pâle, ornée de taches de rousseur éparses, orangées. Il ne reste pas un poil roux.
– Tu me trouves belle ?
Elle a les mains derrière le dos, timide, ses petits seins citrons pointent vers moi, appellent mes caresses.
– Je suis raide-dingue de ton corps !
Elle sourit, coquine, soulève la couette, et, comme ce matin, m’enlève mon T-shirt puis mon caleçon. Elle regarde ma bite et la prend entre ses doigts.
– Tu es déjà tout dur.
C’est un euphémisme. J’ai la trique, oui !
– Tu me fais de l’effet.
Elle me branle avec douceur, en fixant toujours ma queue.
– Je peux goûter ?
– Rebecca…
Elle ne m’écoute pas. Elle s’agenouille sur le tapis, nue, le cul en arrière, et me lèche le gland d’un air candide, en me regardant dans les yeux.
– Mmmh, ça a le goût de…
Elle ne finit pas sa phrase, elle passe sa langue sous mon gland, qui gonfle un peu plus à chaque caresse.
– Tu aimes ?
– Mmm mmm.
Elle sourit en fronçant le nez, ses taches de rousseur sont comme des étoiles sur son visage, elle ferme les paupières et me gobe lentement. Sa langue est chaude, douce. Sa bouche est trop petite pour m’avaler entier, ses lèvres se contractent autour de la queue dressée. Elle se masturbe d’une main agile, et je la mate en réalisant peu à peu qu’elle me suce pour de bon, et qu’elle y prend du plaisir. ses cheveux roux tombent sur son visage, mais je vois encore la bouche s’activer sur ma pine.
J’espère qu’elle n’a pas dans l’idée qu’on le fasse ensemble – je ne crois pas que je pourrais résister, même si (ouh qu’elle suce bien !) je sais que c’est une connerie à ne pas faire.
Elle se cambre, cul en arrière, j’entends le bruit de succion de ses doigts qui entrent et sortent de sa petite chatte glabre, elle gémit en avalant ma queue jusque dans sa gorge, je sens sa langue, ses dents, son palais, elle crache de la salive le long de ma bite chaque fois qu’elle libère mon gland, avant de le reprendre en bouche et de repartir à sa conquête.
Elle se tend sur ses doigts, lâche ma queue, se redresse, à genoux sur le tapis, et se masturbe frénétiquement, les yeux fermés, la bouche entrouverte. Une salive épaisse coule de ses lèvres sur ses seins citrons, dressés, magnifiques..
Je me mets debout devant elle, ma queue juste devant sa bouche, et je me branle rapidement en la matant, le regard avide. Elle a deux doigts qui entrent et sortent de sa chatte à intervalles réguliers. Son autre main tourne sur son clitoris, en rythme, elle est belle, sauvage, bestiale, ses petits nichons luisent de transpiration, ils sont gonflés, brillants. Elle gémit, je sais qu’elle va jouir bientôt, je me détends et m’astique plus pronfondément, du gland aux couilles.
Elle râle soudain, et s’arc-boute sur le sol, animale.
– Raaah….raaaaahaaa… aaah…aaah…aaaaaaaaahaaaa… aaah..
J’explose. Le sperme lui vrille le visage, du menton aux yeux, j’approche ma queue de sa bouche et décharge sur sa langue tendue, elle me gobe, inconsciemment, la caresse de sa langue sous mon gland redouble mon plaisir, j’éjacule en jets puissants, urgents, jusque dans sa gorge. Elle pousse sur ma queue pour m’avaler plus loin, une main sur mes fesses, l’autre sur sa chatte.
Le dernier spasme agite ma bite, je me détends, je souris, elle me regarde, verge entre ses lèvres, et fronce le nez en souriant, rassasiée, satisfaite. Je ne peux pas m’empêcher de soupirer bruyamment.
– Ooh… Waw… Merci !
Elle me suce encore un instant puis laisse mon gland sortir lentement de sa bouche. Un filet de sperme s’échappe de ses lèvres et coule sur son menton.
Elle crache le reste dans sa main, et l’essuie sur ma couette.
– Bouah… dégueu.
Elle avale sa salive dans une grimace, en tressaillant, elle ne semble pas sentir le trait de jute qui lui couvre le visage, ou ne pas s’en soucier. Elle ne fait rien pour le nettoyer. Elle se relève en frottant son corps contre le mien. Elle m’embrasse. Du sperme de son menton passe sur le mien.
– Bonne nuit.
– Bonne… nuit.
Elle ramasse sa chemise de nuit et sort, nue, dans le couloir. Ses fesses ont la forme d’un coeur.
Je m’allonge, coeur battant. Ouais, si elle insiste pour qu’on le fasse ensemble, je suis foutu.
Le sommeil est long à venir.
****

– Laisse-toi faire.
Becky tient un rasoir à la main. Je suis debout, devant le lavabo, rempli d’eau. Elle a baissé mon pantalon et mon slip, et tient mon sexe en érection entre ses doigts. Elle me rase lentement, en souriant.
– Tu vas avoir une queue toute neuve.
Elle me lèche le gland d’un air coquin, langue pointue, avant de reprendre le rasage intime.
Je frissonne d’effroi quand elle passe la lame sur mes couilles, ôtant, avec des passages répétés, les longs poils épars qui les recouvrent.
Elle se penche, j’essaye de voir son soutif sous sa chemisette trop grande. Elle s’en aperçoit et sourit.
– Voilà.
Elle me rince à l’eau froide, et m’essuie avec une petite serviette. Je regarde mon sexe épilé d’un air dubitatif. Va falloir que je fasse gaffe à ce que mes potes ne s’en aperçoivent pas, à la piscine.
– Tu viens ?
Je remets mon slip et mon pantalon sur ma queue tendue et la suit.
Elle s’allonge sur son lit, jambes écartées – elle porte une jupe plissée à carreaux, et une culotte rouge dessous.
– On le fait, d’accord ?
– Rebecca, non. Qu’on… que l’on… « joue »… à se faire plaisir, passe encore, c’est bon et tout, mais si on le fait, là, c’est…  c’est pas pareil. Et puis il y a des risques: imagine que tu tombes enceinte !
Becky se caresse à travers sa culotte. Je regarde, hypnotisé. J’ai le bide qui se tord tellement j’ai envie d’elle.
– Je prends la pilule.
– Quoi ? Mais… depuis quand ? Je ne savais pas !
Elle se marre.
– Tu n’as pas à le savoir. C’est un truc entre filles. Viens. S’il-te-plaît.
Elle déboutonne son chemisier. Un soutif rouge en soie couvre ses petits nichons roux. Elle fait glisser sa culotte le long de ses jambes. Sa petite chatte rasée m’appelle. Je m’approche, malgré moi, guidé par ma queue.
Rebecca s’assied sur le lit. Elle déboutonne mon jean, le baisse jusqu’à mes pieds en me couvrant le ventre de baisers, puis elle tire mon slip vers le bas. Les baisers se déplacent vers ma pine toute nue qu’elle finit par gober langoureusement. Elle me suce sans hâte pendant une minute, avant de me sourire.
– Viens.
Elle s’allonge sur le lit, en m’attirant à elle.
– Rebecca…
Elle écarte les jambes, je suis allongé sur elle, mon sexe est déjà tout contre la petite fente épilée, elle s’en saisit et le fait tourner sur sa vulve humide. C’est chaud. Et extraordinairement doux. Elle m’embrasse tendrement, ouvre les yeux, me fixe intensément.
– Personne ne le saura, Sean. Personne.
– Becky…
– Et ça ne change rien.
– Reb..,
Elle accentue la pression sur ma bite. J’ai la respiration coupée. C’est trop bon. Elle trempe mon gland dans sa mouille abondante.
– Viens. Viens en moi.
Je hoche la tête, vaincu.
– Oh, viens, viens…
Elle bascule les reins, par petits-à-coups, en chuchotant une litanie de ‘viensviensviensviens’. Elle guide ma queue dans l’antre chaud et étroit. Son vagin me happe, peu à peu, je donne des petits coups de reins, me retire, reviens, chaque fois la chatte fendue m’accueille un peu plus loin jusqu’à ce que…
(- oooh ouiiii….)
Je suis en elle, perdu dans ses tréfonds, dans son humidité, je la sens partout et nulle part autour de moi, j’ai l’impression que ma queue est immense et minuscule, que je me noie dans sa chatte étroite, qu’elle m’inonde, me retient, m’assoiffe de désir et de plaisir et les assouvit.
J’ouvre les yeux. Elle pleure en souriant, je l’embrasse, elle me rend le baiser sauvagement, elle ondule le bassin, pousse sur mes fesses pour que je la pénètre plus fort, plus loin, je sens ses petits seins contre ma poitrine, les baleines du soutif rouge me vrillent la peau, je la baise et l’embrasse et la baise et l’embrasse encore.
Elle s’ouvre davantage, ses jambes m’enserrent, elle me presse en elle, je sens ma bite merveilleusement aspirée, Becky remue la tête de droite à gauche en gémissant des petits « oui… oui… oui… » chuchotés, je base le rythme de mes coups de reins, de mes coups de pine, sur ses encouragements, elle respire plus fort, s’enivre en remuant la tête plus vite, ses gémissements deviennent des râles incohérents, puis des couinements, j’accélère, elle se tend, ne respire plus, puis expire enfin en un long râle de plaisir défendu, je me love au fond d’elle et sens sa chatte se contracter longuement autour de mon sexe gonflé.
Elle ouvre les yeux et m’embrasse avec fougue.
– Oh la claque c’est TROP bon !
Nos bouches se collent, sa langue leste tourne sur la mienne, je recommence à remuer en elle, ma bite colle, a du mal à repartir.
– Attends.
Elle me pousse, je me retire, ma queue est énorme, je bande comme jamais. L’air frais me chatouille.
Elle se redresse précautionneusement.
– Ça va, ça n’a pas taché le lit.
Elle ôte sa jupe, je remarque une tache de sang dessus – et entre ses jambes aussi. J’en ai le long des couilles.
– Ça… Ça te fait mal ?
Elle rit.
– Pas du tout.
Elle se passe un gant sur les zones de son corps tachées, puis le rince dans une petite bassine, et vient me nettoyer. Elle a tout prévu. Le gant est froid sur mon sexe.
– Allonge-toi.
J’obéis. Elle sourit, passe au-dessus de moi, et frotte sa fente minuscule sur ma pine, la tête rejetée en arrière. Je caresse ses petits nichons un sourire aux lèvres. Elle est belle.
Elle se soulève légèrement, me mène au bord de sa vulve et force la pénétration, elle pousse lentement, mais sans discontinuer, mes mains descendent sur son cul, je la caresse, et sens ma queue parcourir le chemin en elle, dure, pressée, gourmande. Elle me pose deux mains sur la poitrine, et entame de longs va-et-vient, je vois sa petite chatte s’écarter pour laisser passer ma bite luisante de mouille, je la pistonne sans hâte, elle me baise jusqu’à la garde en murmurant:
– oh, je la sens… je la sens… elle est si grosse… c’est doux… je la sens… oh… Sean… viens….
Je fixe mon regard sur la fente ouverte, sur le clitoris, tendu à craquer, qui m’évoque un abricot à peine mûr tacheté de roux dont les moitiés s’ouvrent délicatement au passage de mon sexe souple, je me perds dans la vision fugace de mon gland qui caresse les bords soyeux avant de replonger dans l’intimité si féminine de ma belle, belle Becky. Elle accélère les basculements de son bassin, elle me masse la queue dans ses profondeurs inexplorées, la litanie de plaisir reprend, chuchotée vers le ciel:
– ohouiouioui…ohouioui…oh…ohoui…oh…
Je ne tiens plus, je malaxe ses petits seins et pousse dans son vagin, puissamment, mon gland gonfle, un éclair me vrille les couilles, le bide, et j’explose en elle, des milliers d’étoiles dans la tête, le sperme jaillit en  saccades violentes, je me retiens de hurler de plaisir, elle s’affale sur moi, m’encourage, et continue de me sauter jusqu’au dernier spasme, jusqu’à la dernière goutte, elle me chevauche longuement, me fait glisser en elle du gland aux pubis, du pubis au gland, toujours plus fermement, toujours plus lentement.
Elle m’embrasse, je sens ses larmes couler sur mon visage, je les lui lèche, elle sourit dans ses pleurs, ses fesses sont douces sous mes mains, elle s’arrête de bouger et reste sur moi, me garde lové au fond de son être, au fond de sa première fois – et de la mienne.
Elle éteint la lumière sur la table de nuit d’une pichenette, sans cesser de m’embrasser.
Je ne sais pas si je pourrai dormir – ni si j’en ai envie.

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