La Colocataire,  La Plume de Florean,  Rebecca

La colocataire – Chapitre 02

Becky entre dans ma chambre. Je suis en train de réviser avec Yann, un pote.
– C’est l’heure, viens.
Je lève la tête de mon bouquin de maths. Yann est découragé: On n’y comprend rien, à ces foutues équations, de toutes façons.
– Salut Becky !
– Salut, Yann. Je te prends Sean, c’est l’heure.
– L’heure de quoi ?
Elle soulève presque sa petite jupe.
– J’ai envie. Tu viens ?
Je pique un fard. Yann me regarde sans comprendre. Tant mieux.
– Euh… Rebecca… ça ne peut pas attendre dix minutes, Yann s’en va, de toutes façons.
– Il peut venir aussi, si tu veux.
– Ça va pas la tête ?
– Venir où ?
Heureusement que Yann ne pige rien !
– Dix minutes, Becky, ok ?
– Ok.
Je raccompagne Yann, puis je rejoins la chambre de Becky. Elle ferme la porte à clé, et se tourne vers moi. J’ai envie de l’engueuler pour ce qu’elle vient de faire, mais elle déboutonne son petit haut serré et fait glisser sa jupe. Elle porte la même culotte qu’hier. Ma queue prend les commandes, je ne pense plus à rien. Elle se met de dos, soulève ses cheveux roux et demande, ingénue.
– Tu peux me dégrafer mon soutien-gorge ?
Je déglutis en approchant mes mains. Je me bats un instant avec le système de fermeture, et parviens à le lui détacher. Elle le fait glisser le long de ses bras, et se tourne à nouveau vers moi. Ses petits seins citrons sont à croquer.
– J’ai porté cette culotte toute la journée. Ton produit est tout sec, ça gratte. Mais c’est excitant.
Il y a deux auréoles jaunâtres distinctes sur le tissu rose. Je déboutonne mon pantalon, mais elle m’arrête.
– Attends. Je peux ?
Elle s’assied sur le lit, ses petites mains font glisser ma braguette, elle baisse mon jean et mon slip. Ma queue bondit devant elle, dressée, impatiente. Rebecca sourit. Elle prend ma bite entre ses doigts, la caresse, la découvre.
– Ça te fait du bien ?
Je hoche la tête.
– Je garde ma culotte, mais tu peux venir dessus, comme hier, si tu veux.
– Tu m’avais dit que je pourrais te regarder.
– Juste les seins. Ça m’excite, la culotte sale.
– Oh.
Elle s’allonge sur le lit, son cul tout au bord, jambes écartées. Elle glisse sa main dans sa culotte et se presse un sein avec son autre main. Elle se cabre, se cambre, se tend, en fixant ma bite les yeux mi-clos.
– Mmmh… Caresse-toi aussi… Ouh mmmmh…
Je m’agenouille entre ses jambes, à quelques centimètres de la culotte rose dont le tissu s’étire chaque fois qu’elle enfonce ses doigts dans sa chatte, et je me branle doucement, en la contemplant, en l’admirant, elle est belle. Son corps menu m’attire, je me vois le serrer, l’étreindre, le pénétrer.
Ses deux mains se rejoignent dans la culotte, elle m’enserre avec ses jambes, ondule le cul, s’arrache le clito avec les doigts, elle transpire, ses petits nichons roux luisent dans la lumière du soir. Ma queue frotte contre sa culotte, elle sort ses mains, la saisit dans sa paume, et la frotte contre son vagin, dont je perçois les contours mouillés à travers le tissu fin.
– Viens, viens maintenant, oooh, viens…
Le chuchotement cesse, elle halète, et, dans un spasme, se cambre, s’arrête, presse ma pine plus fort, serre les jambes. C’en est trop, j’explose contre la culotte, le jet part en arc de cercle, puissant, vrille sa poitrine, jusque sur ses lèvres, la seconde giclée dérape de la culotte jusqu’au nombril puis des flots plus modestes  et contrôlés coulent sur le tissu rose, au creux de sa chatte, elle me branle lentement, je la laisse récolter le précieux jus qui dégouline sur son pouce en gouttes grasses.
Je me penche au-dessus d’elle et lui embrasse les mamelons, les yeux rivés sur la striure de jute qui les zèbre, en me demandant si elle va se laisser faire. Elle ne réagit pas, tout à son extase. La  texture de ses nichons est douce, enflée, élastique, je me régale de ses seins minuscules.
Elle bouge enfin, rit, se redresse, regarde le sperme transparent qui la couvre, rit encore.
– C’est vraiment dégueu.
Elle passe un doigt sur ses lèvres pour ôter les quelques gouttes qui y collent, puis la langue, en grimaçant. Elle ne s’essuie pas les seins, ni le nombril pourtant. Elle glisse sous son drap, culotte et corps souillé, et me fait signe de la rejoindre.
– Viens.
Je m’allonge sur le dos, dans le lit une place, elle vient se mettre au creux de mon épaule, une main sur ma poitrine – j’ai gardé mon T-shirt, mais je sens ses seins pressés contre moi, j’apprécie la sensation.
– Merci.
Elle me fait une bise sur la joue. Je me tourne, espérant un baiser sur les lèvres.
– C’est moi.
Nous nous embrassons. Sans la langue. Sa main vient reposer sur ma queue molle. Elle demande:
– Tu l’as déjà fait ?
– Quoi ?
– Tu sais bien. Avec une fille.
– Non. J’ai failli, cet été, mais elle avait peur de tomber enceinte, alors… alors ça ne s’est pas fait.
– Ingrid ?
– Ouais.
– Moi non plus. Je ne l’ai jamais fait.
– Je sais.
Elle se redresse légèrement.
– Comment ça, « tu sais » ?
– Déjà, tu n’as pas eu de mec depuis un moment.
– Qu’est-ce-que tu en sais ?
– Tu as un mec ?
Elle fait une moue boudeuse.
– Non.
– Bon. Et deuxièmement, tu te masturbes comme une folle tous les soirs.
– Ça veut rien dire. Et arrête de m’espionner comme ça.
Nous rions. Un silence s’installe. Elle caresse toujours ma queue sans y penser. Elle m’embrasse à nouveau.
– Tu veux le faire avec moi ?
Je hausse les épaules.
– Je ne sais pas. Oui. D’un côté, oui, évidemment. Mais de l’autre… non. Je ne sais pas si ce serait correct de faire ça tous les deux. Et toi ?
– Moi ? Non.
– Pourquoi tu poses la question, alors ?
– Je ne sais pas. Tu m’embrasses ?
Je tourne la tête. Sa langue est là, sur mes lèvres, elle trouve la mienne, nous nous enlaçons, et nous embrassons vraiment pour la première fois.
***
Une main me tapote l’épaule. Je me réveille lentement.
– Tu viens ?
Rebecca chuchote dans le noir. Je regarde le réveil. 5 heures du mat’. Il fait encore nuit.
– Hmmm quoi ?
– Viens, j’ai envie.
Je me retourne, dans le gaz.
– Quoi ?
– J’ai envie.
Je baille.
– Becky, t’as vu l’heure ?
– Tu me fais une place ?
Je me pousse. Le lit est aussi petit que le sien. Elle ôte sa chemise de nuit et se glisse, nue, à côté de moi.
– Enlève ça.
Elle tire mon T-shirt, puis mon caleçon. Ça caille. Elle place la couette au-dessus de nous.
Sa main vient sur mon sexe, tendu, érection du matin. Elle m’embrasse.
– Tu peux me toucher, si tu veux.
Le sommeil me quitte peu à peu. Elle me masturbe lentement. Je lui caresse les seins en souriant dans le noir.
– Plus bas aussi.
Mon coeur bat la chamade. Elle m’autorise à toucher sa chatte ! Je fais glisser ma main le long de son corps menu, passe le nombril, et, hésitant, place ma main sur ses poils roux. Elle écarte les cuisses en serrant ma queue plus fort. Mon majeur effleure son petit bouton, qui darde, pointu, humide.
– oooh…
Elle monte le bassin pour inciter mon doigt à explorer ses grandes lèvres, je plonge dans sa grotte intime, elle me guide, soupire, geint, donne des coups de reins, m’embrasse, et tire sur ma bite comme une dératée.
– aaah ouiii… ah ouiiii….
J’introduis deux doigts dans la chatte trempée, je lèche ses petits seins, je voudrais la sauter, ma petite vierge, mais je me retiens, encore conscient de son refus affiché la veille au soir.
Elle attrape mon poignet et me guide en elle, rythme et mouvements, mes doigts se régalent de sa mouille et de la souplesse de son sexe, je suis en nage, elle aussi, elle me branle toujours, de manière erratique.
Elle se redresse soudain, éjecte mes doigts de son intimité, m’enjambe, et place ma queue au creux de sa chatte. Elle se masturbe alors, utilisant ma bite comme un godemiché, je sens son humidité et son excitation sur mon sexe, je ne bouge plus, c’est elle qui dirige notre plaisir. Elle me frotte tout le long de sa fente à peine poilue, me presse contre son clito, les deux mains à plat sous ma bite, elle se cambre pour mieux me sentir, je presse ses seins dans mes paumes, joue avec ses mamelons, ses tétons durcissent sous la caresse, elle gémit en chuchotant, ma queue transperce ses chairs, mais elle ne me mène pas en elle, ne me fait pas la pénétrer, elle me garde au bord de sa vulve,  qui dégouline le long de ma verge.
– Ah… oui… aaaah…. oui… aaooh… ouiiiiii… aaaaohhh… viens, viens maintenant… aaah….
C’est comme si elle avait actionné un bouton, je sens l’excitation déborder, et je jouis entre ses doigts serrés, l’éjaculation est brève, mais abondante, elle enserre mon pénis de ses mains collantes et le presse pour en extraire tout le jus, encore une fois, en murmurant:
– oui…. oh… ouiiii, ohhhh
Elle étale le sperme sur sa chatte ouverte, dans ses poils roux, et continue de se frotter à ma queue jusqu’à ce qu’elle dégonfle complètement.
Elle s’affale enfin sur moi, m’embrasse, goulûment, me mordille les lèvres en souriant.
– J’ai menti.
Je suis bien, j’ai les yeux fermés, je caresse son petit cul ferme, pour la première fois.
– Hmmm ?
– Je veux le faire avec toi. Maintenant.
J’étouffe un petit rire.
– Je ne peux pas.
Elle m’embrasse. Saisit ma queue molle. La frotte contre son vagin trempé.
– Pourquoi ? Je veux, moi. S’il-te-plaît.
Je secoue la tête.
– C’est venu. Il faut qu’un moment se passe pour me recharger, tu vois.
Je l’embrasse sur la bouche.
– Et de toutes façons, mieux vaut réfléchir un peu avant, tu ne crois pas ?
Elle se love contre moi. Ses cheveux roux me couvrent le visage. Elle ne répond pas. Nous restons ainsi, silencieux, jusqu’à ce que mon réveil sonne.
C’est l’heure de se lever…

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