La Plume de Florean,  One-Shot

Première fois

– Suce.
Il est debout au milieu du salon. La table du dîner aux chandelles n’est pas débarrassée. Nous nous sommes embrassés après la glace. Et le vin sucré,  jaune d’or. Je ne supporte pas les mélanges, je ris, j’ai la tête qui tourne. Il s’est levé, a ouvert sa braguette devant moi, a sorti sa… chose… déjà bien en forme… bien tendue… si longue… et m’a dit « suce ».
« Suce » ???
Je ne sors avec lui que depuis une semaine, c’est notre premier dîner – qui diable peut dire à une jeune fille de le…sucer… d’une manière aussi… macho ???
Je prends le sexe entre mes lèvres.
Le tâte de ma langue.
Il se tend. Je savais que je serais bonne à cet exercice. C’est bon de se le voir confirmer si vite. L’engin me remplit la bouche, glisse sous ma luette, veut se frayer un chemin dans ma gorge. Je hoquète. Il se retire. Je tousse, haletante.
– N’essaye pas de respirer, avale sans déglutir. C’est meilleur pour moi.
Je hoche la tête et le reprends en bouche. « C’est meilleur pour moi » ??? Et moi alors ? Il ne pense qu’à sa…
Il saisit ma tête et se glisse d’un coup dans ma gorge, j’écarquille les yeux, il descend si profond, je ne savais pas que je pouvais avaler si loin ! Si je tire la langue… oui… j’atteins ses bourses ! Il me laisse au contact de son pubis un instant, j’ai besoin d’air ! Je pousse contre ses mains et me libère dans un bruit de succion, un flot de salive grasse m’emplit le gosier, les joues, déborde en filets épais sur sa queue, je toussote mais il revient déjà, j’ouvre la gorge sans réfléchir et le gobe complètement à nouveau.
– C’est bien. Ouvre ta robe. Montre-moi tes seins.
J’ai la bouche pleine, le lapin en feu, mon ventre se tord. Ça… m’excite ??? Il me parle comme si j’étais un objet et ça m’excite ??
Il remonte le long de ma langue, je reprends mon souffle, et l’avale encore.
– Tes seins.
Je fais glisser le haut de ma robe en stretch noir. Mes seins explosent hors de leur gangue trop serrée. Ils sont blonds, aux aréoles rose pâle, rondelets, pleins.
– Joli.
Je le suce plus vite. J’aime qu’un homme me trouve belle. Je suis si jeune pour lui… aucun de mes potes ne m’a jamais regardée comme il le fait. Je l’engloutis jusqu’à la garde. Il souffle, se tend, sa queue bat au fond de ma gorge. Il ne s’y attendait pas ! Je hoquète à nouveau en le recrachant d’un coup sec. Il me touche les seins, j’aime ça, ils sont sensibles, je pourrais venir à ces simples caresses  – j’ai tant de copines qui ne ressentent rien lorsqu’un homme leur flatte la poitrine …
– Branle-moi entre tes nibards.
Oh ! Décidément ! Pour qui il se prend, ce type ??? Et le romantisme, bordel !
Il se colle à mes seins, le contact est doux et soyeux, j’englobe sa virilité, il donne des à-coups prononcés, comme s’il me faisait déjà l’amour. Je glisse une main sous ma robe et touche mon petit lapin trempé. Des éclairs me vrillent le bas-ventre et les reins. « Lapin » n’est pas un mot adapté. Mais les lapins aiment les carottes. Moi aussi.
– Oh, suce-moi en même temps.
Le plaisir que je ressens au contact de mes doigts joueurs m’aide à accepter son ton de macho. Et puis je préfère qu’il me guide, ce n’est pas comme si j’avais beaucoup d’expérience… deux ou trois fois j’ai fait plaisir à un copain… Il m’a fait plaisir aussi, sans plus… et jamais jusqu’à voir le loup…  Je rentre le menton et lèche le gland tentateur qui apparaît et disparaît dans la blondeur de ma douce poitrine.
Il me masse les seins comme s’il n’en avait jamais vus, il en tâte la fermeté, en teste l’élasticité, avide, je jurerais qu’il cherche à jouir par les mains, je souris sous les assauts du plaisir partagé en lapant le dessous de son pruneau prêt à éclater sous  ma langue pointue.
– C’est ça, prends ton pied, tu les aimes bien dures, hein petite ? Touche-toi encore…
Je rougis malgré-moi, j’ai continué de me caresser, de plus en plus ostensiblement, et il l’a remarqué. Je ne retire pas mes doigts de mon lapin excité, cependant. Il me regarde. Ça m’électrise.
– Attends un peu… Laisse-moi te bouffer la chatte. je vais te montrer ce que c’est que jouir.
Non mais quelle prétention ! Et quel langage ! Je ne peux pas protester, mon envie est trop forte maintenant, mais il faudra que je lui dise que…
– Voyons la petite baveuse…
Il s’agenouille devant moi, écarte mes cuisses, ma culotte de soie – il est si beau, yeux bleus, visage fin, lèvres épaisses, sourire à tomber – et repousse mes doigts avant de…
– Oh…
Sa langue parcourt le sillon étroit de mes grandes lèvres,  je me suis épilée pour l’occasion, au cas où… sa bouche est si chaude… il se focalise sur mon bourgeon épais, le cajole, le flatte, l’écrase, les presse et le pince. D’habitude, ça ne me fait pas grand chose… mais là… Je m’écarte davantage, en équilibre précaire sur la chaise de salon, je mets mes deux mains sur ses cheveux fins, il me goûte et me dévore, son nez sur mon bouton, sa langue au creux de mes petites lèvres encore inexplorées…
– Oh… Oh…
Ses mains étirent mes seins pendant qu’il me… broute… avec une ardeur qui m’arrache des petits cris incohérents, tout mon corps stridule, je suis incapable de dire quelle partie de son visage ou de ses mains me fait le plus vibrer, son front sur mon clito écrasé, son nez dans mon vagin distendu et trempé de mouille mêlée de salive, ou sa langue entre les lobes de mes fesses, qui écartèle peu-à-peu ma pastille intime, déclenchant ainsi des éclairs passionnés dans mes reins, ou mes tétons dressés qu’il roule entre ses doigts joueurs….
– Ooh…
Il me lape de bas en haut, de haut en bas, mon lapin est couvert de salive luisante, son visage d’ange aussi.
– Un petit coup de bite, jolie pucelle ?
Comment sait-il ??? Et comment peut-il me parler ainsi si il sait ??  Cette fois, il faut que je proteste !
– Je…
Il s’est relevé. A placé sa queue devant ma minette dégoulinante et la parcourt avec son gland turgescent. C’est divin !
– Je te la mets ou pas ?
Je gémis en m’ouvrant pour qu’il me prenne. Mes protestations peuvent attendre, j’ai envie de lui. Il attend ma réponse en humectant son engin dans la fente grasse de désir.
– Hin… Oui…
Il brise ma fleur par à-coups délicat, je ferme les yeux, un liquide chaud m’inonde les cuisses, je sais qu’il regarde, sans cesser d’oeuvrer pour me pénétrer complètement. Il essuie les contours avec une serviette attrapée sur la table. Le geste est doux. Plaisant. Gênant.
– Vraiment vierge, alors… tu vas aimer, ma belle.
S’il pouvait se taire… mais non, l’excitation est là, inaltérable, il pourrait me traiter de salope que je m’ouvrirais davantage sur sa queue immense.
J’en viens presque à l’espérer.
 Il accélère le rythme, je le sens et ne le sens pas à la fois, c’est doux, mouillé, brouillé, solide et mou, nous nous accordons parfaitement, un bourdonnement haletant m’emplit les oreilles, le corps, il se penche pour m’embrasser, je le mords et le goûte, incapable de me concentrer sur le concert de sensations, je me perds sur son sexe , entre ses mains,  il me possède sans ménagement, de plus en plus vite, de plus en plus loin, de plus en plus f…
– AH !
La lame de plaisir pur et cristallin me prend le lapin, les reins, le ventre, les cuisses, je ne m’y attendais pas, la vague m’emporte, je lui griffe le dos, j’ai des fourmis partout, jusque dans mes membres, jusque dans mon cou, jusque dans mes lèvres. Il a ralenti, a écouté mon orgasme, je ne peux plus bouger, plus parler, épuisée, déjà. Chaque coup de reins qu’il donne ajoute à ma torpeur. Il se retire, pourtant. M’attire à lui. Me retourne. Je suis à genoux sur la moquette, incapable de réagir. Il fait glisser ma culotte et pose son gland entre mes fesses.
– Comme tu m’as l’air bien coquine… Donne-moi ton cul.
J’ouvre un oeil. Je devrais refuser. Mais… mais je suis curieuse… avec les doigts, c’est plutôt intéressant habituellement… et je me demande si je pourrais… je me cambre.
– T’es une vraie cochonne, hein ?
Il trempe son sexe dans ma minette et pousse un doigt au creux de ma zone interdite, qui fond à son passage. Il joue doucement dans l’antre tandis que ses autres doigts se glissent dans mon lapin accueillant et détendu. Le contact de la main alterne avec celui de son sexe, dans un mélange savant et délicieux.
– Une belle cochonne. C’est ton cul qui m’a fait craquer pour toi. Ton air timide aussi. Ton intelligence. La nonchalance avec laquelle tu te fais sexy sans avoir l’air d’y toucher… Mais ton cul… Il est parfait…
L’écouter m’excite. Le ton reste celui d’un rustre, mais les mots sont doux à entendre. Il retire ses mains et me saisit les hanches. Je me tends, j’ai peur d’avoir mal, mais il n’essaye pas de me… de me déflorer par derrière. Sa queue glisse dans mon bas-ventre jusqu’aux couilles d’une traite, un long coup de reins comme on en voit dans les films pornos, j’ouvre grand les yeux, le souffle coupé. Il remonte ma robe sur mes hanches et me caresse longuement les fesses, en dessine les contours les courbes tout en me prenant très lentement. Mes lunettes cognent sur un pied de la chaise, je m’aperçois seulement qu’elles sont toujours sur mon nez…
– Touche-toi pendant que je te baise.
J’obéis sans protester, j’ai compris que son langage fait partie du jeu, il a un sourire dans la voix, je ferme les yeux et, tandis que mon majeur s’amuse sous moi – la peau est si douce sur ma minette – je voudrais chuchoter « baise-moi », mais je n’ose pas.
Il rit silencieusement (peut-être a-t-il deviné ?) et accélère le rythme, l’amplitude de son pilonnage, je me laisse aller, mes oreilles bourdonnent, je me sens rougir, partir à nouveau, mes cajoleries ajoutent une touche de contrôle de mon plaisir aux siennes, mais c’est quand je sens ses bourses taper contre mes doigts coquins que je pars vraiment.
– Ohhh…
Il ne ralentit pas, le plaisir s’amoncelle, fait vibrer mon corps nu, ses abdos butent contre mon cul, un engourdissement m’envahit, je me laisse porter au bout de l’orgasme infini… Il ahane, se tend, accélère encore, je sais qu’il va venir, une lueur de curiosité s’allume au milieu de mon bien-être.
– Ta… bouche…
Il se retire d’un coup, un jet chaud me vrille la fesse, il vient s’agenouiller devant mon visage et m’asperge de son plaisir liquide, les lunettes, le nez, j’ouvre mécaniquement la bouche, il s’y glisse et m’inonde dans un râle qui me fait fondre. Les spasmes se succèdent, je n’avale pas la semence (je préférerais éviter ), elle déborde, coule le long de mes lèvres, il se masturbe lentement et tremble à chaque lampée, je suis fière de moi, du plaisir que je lui donne, j’ai eu tellement de mal à lui dire qu’il me plaisait… et puis il a largement satisfait mes attentes, cela mérite compensation. Je serre les lèvres autour de son gland, il soupire d’aise en déversant les dernières gouttes. Il s’enfonce plus avant, pousse le sperme dans ma gorge, je déglutis malgré moi en ingurgitant le liquide amer.
– C’était parfait. Je vais me retirer. Avale tout.
Ses mains parcourent mon dos, mes fesses, mes seins. Bon. Je ne vais pas le décevoir maintenant ? J’ai peur qu’il me prenne pour une gamine capricieuse si je refuse.
Sa longue queue quitte déjà ma langue, ma bouche, un filet gras dégouline sur mon menton, il le récupère avec son sexe et m’en enduit le nez, les lunettes. C’est vraiment dégueu, mais ça me plaît !
Je fais rouler le sperme sur ma langue. Il y en a vraiment beaucoup.
– Avale.
Je hoche la tête, me mets à genoux, cuisses écartées, seins entre les mains, pointés vers lui et j’avale ostensiblement, deux gorgées grasses, gluantes, je frissonne malgré-moi.
Il me sourit.
– Tu es très belle et très… docile, ça me plaît.
Je suis épuisée. Repue. Il me tend sa queue molle, je la reprends en bouche sans y penser. J’aime ça.
– Va dans la chambre, déshabille-toi, je vais te masser un moment. Si tu te réveilles avant moi demain, je veux que tu me suces jusqu’à ce que je jouisse dans ta bouche. Je m’occuperai de ta cerise ensuite. Va.
Je souris en me relevant complètement, les jambes flageolantes. Ma cerise. Je suis à nouveau curieuse… Saura-t-il vraiment en tirer quelque-chose d’aussi agréable que tout-à-l’heure… ?… J’ôte ma robe, inutile maintenant, devant lui, je me fais arrogante, provocatrice, je me cambre un peu, je bombe le torse pour faire ressortir mes seins blonds. Il me regarde, l’air appréciateur. Je pose  le vêtement nonchalamment sur le dossier de la chaise et me dirige vers la chambre en ondulant des hanches.
Un massage m’attend.
Et peut-être un peu plus.

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