Petits Flirts entre Amis – Chapitre 11 – Le vase
La main de Stephen me caresse le visage.
Je respire très lentement, debout, devant lui. Il me regarde en souriant. Je reste impassible.
Ses mains glissent vers mes épaules, il est tout près de moi, il baisse les bonnets de mon soutif, mes seins en jaillissent, avides de caresses, toujours… dire que je me suis rhabillée il y a une minute à peine…
Je me concentre.
Il ne faut pas que je bouge d’un pouce.
Dans mon champ de vision, je vois Olivia et Sylvie, tout aussi figées et rigides que moi. Suraya est à ma droite, mais je ne peux pas tourner la tête.
Laurent s’occupe d’Olivia, il est derrière elle et lui caresse les fesses avec ses doigts tendus, un sourire rêveur aux lèvres. Suley, lui, s’applique à dénuder Sylvie, aussi immobile et impavide que la statue que nous sommes toutes censées personnifier. J’entends déjà Suraya glousser à côté de moi sous les attentions d’Alain. Elle ne va pas tenir longtemps.
Stephen me tourne autour, il me dévore des yeux.
Il est si grand, si puissant, je voudrais qu’il m’enserre dans ses bras, sentir sa peau, l’entendre dire combien il a envie de tromper Olivia avec moi…
Il dégrafe mon soutien-gorge par derrière et le fait tomber au sol.
Il passe devant, m’embrasse sur les lèvres en dessinant la forme de mes seins avec ses doigts, le plaisir est immédiat, intense, je ne dois pas bouger, je suis une statue. Si je fais un seul geste, le jeu est fini.
Et c’est le dernier jeu avant « Le vase ». .
Nous avons joué longuement à la statue. Je me suis d’abord occupée de Suleymane, je l’ai fait bander, je l’ai caressé, effleuré du bout des doigts. Il a craqué quand j’ai enrobé son sexe entre mes seins, il les a saisi et s’est branlé avec. Suraya et ses seins latex ne procure certainement pas les sensations que je suis capable de donner avec ma poitrine… J’ai beaucoup ri. Il n’a pas joui, heureusement, mais ça a été limite…
Ensuite, ce fut le tour de Laurent, j’étais la statue. Pour résumer, la langue de Laurent a été très curieuse. M’a chatouillée. Sucée. Titillée. J’ai bougé. L’ai attiré à moi. L’ai plongé dans ma moussette, pour qu’il y enfonce nez, bouche et langue. Il a manqué de s’étouffer, mais c’était bon.
Puis j’ai eu à m’occuper d’Alain, immobile, que j’ai cajolé, comme l’amante que je suis. Il a bougé bien vite lorsque je l’ai pris au fond de ma gorge, mais je n’ai rien dit, j’ai continué ma fellation jusqu’à ce qu’il soit au bord de l’éjaculation… il m’a supplié d’arrêter, de le laisser finir la soirée, de le laisser aller jusqu’au « vase »… il connaît le jeu… espère sans doute que ce sera Olivia.
J’ai été clémente. Mais ce soir, il sera la dernière fleur à orner le vase…
Et puis j’ai une autre raison de ne plus bouger, d’être la parfaite statue : J’ai Stephen pour moi.
Je le garde.
Ses baisers sont doux et pressants, mais je n’ouvre pas la bouche, je ne bouge pas un cil. Je ne sais pas s’il considérerait que j’ai perdu si je le faisais. Je ne prendrai pas le risque.
Ses mains descendent le long de mes hanches, je n’ose même pas fermer les yeux, mais ma respiration s’accélère, il les entortille dans la dentelle de ma culotte, continue sa descente, et elle tombe à son tour, entre mes pieds.
Il s’agenouille, me lèche les seins, je déglutis en pensant qu’il doit admirer ma moussette chaque fois qu’il se recule. S’il y plonge les doigts… mon coeur s’emballe.
J’espère qu’il le fera.
Il se relève et recule de deux pas.
Je le vois en entier. Il baisse le devant de son boxer, et me montre son sexe blond, tendu, qu’il astique un instant. Il passe derrière moi. J’ai la tête qui tourne.
Peut-être qu’il ne va pas y mettre les doigts, mais son sexe… finalement.
Suraya n’a pas encore perdu, bien qu’elle ricane nerveusement. Alain souffle. Je connais cette respiration, il fait ça quand il frotte son engin quelque part et que ça lui procure des sensations fortes… on forme un beau couple, tiens… si nos parents savaient !
Je reviens à mes sens, sollicités par les attouchements de mon partenaire, qui place son sexe entre mes fesses et en parcourt les vallons, il se serre contre moi, son bâton dru se cale dans le creux de mon dos, j’ai envie de réagir, de lui demander plus, plus fort, plus… sale… Devant moi, je vois Suley collé à Sylvie, impassible mais les joues très roses, et Laurent, qui palpe Olivia de toutes parts. Elle a les yeux fermés et gémit, sans bouger un muscle, mais son corps commence à onduler.
Stephen m’embrasse le cou, toujours derrière moi. Il chuchote, tout doucement, au creux de mon oreille, dans un souffle.
– Tu sais que je parlais de toi.
Sa bouche est pressante dans mon cou, dans mes oreilles, ses mains empaument mes seins, il fait rouler ses tétons sous ses doigts, les pince, les étire, les relâche… les irrite…, son sexe est toujours accolé à mes reins, ses boules pressées contre mes fesses, j’ai des étoiles noires qui explosent dans les yeux, je ne respire plus.
– ça te dirait ?
Comment peux-il me faire ça ? Je ne peux pas lui répondre, lui avouer…
– Voyons si tu es d’accord…
Sa main descend vers mon sexe, plonge entre mes cuisses, j’ai pris soin de les écarter légèrement avant de prendre ma position de statue. La sensation est délicieuse. Douce. Enivrante. Ses doigts glissent sur mon intimité, je ferme les yeux pour ne plus voir Suleymane, monté sur une chaise, qui essaye de se faire sucer par Sylvie, qui sourit maintenant,. Elle va craquer.
Il va savoir…
Je suis trop mouillée… et c’est bon de le sentir me toucher si délicatement…
– Apparemment, c’est un oui…
La voix chuchotant dans mes oreilles m’envoûte. Stephen est extraordinairement doux. Sans ôter son majeur de mon hymen trempé, il repasse devant moi, j’ouvre les yeux, il est là, souriant, il se caresse et me caresse, le regard intense. Son doigt est au plus profond de moi, ses mains sont grandes, j’ai la tête qui tourne. Ma respiration est entrecoupée, une plainte de plaisir retentit dans ma gorge, je transpire, je souffle, il ne faut pas que je bouge mais je veux tant sentir son sexe dans ma main, entre mes doigts, contre mon ventre, dans mon ventre… la complainte s’accentue, je remarque à peine les rires aux éclats de Suraya qui s’exclame:
– Oh, Alain, petit cochon, tes doigts, ça pouvait aller, mais le reste… un peu tôt, non ?
Je me perds dans les attentions de Stephen. Sylvie s’esclaffe à son tour. J’ouvre un oeil et la voit masturber Suley comme pour le remercier. Sa grande bite noire est un appel à faire l’amour, je comprends que Sylvie joue avec… Stephen ajoute l’index au majeur, et accélère le rythme, il me pénètre avec soin, il se masturbe, à un pas de ma main, je voudrais le toucher, le branler, sentir sa bite drue sur ma paume…
– hiiiiii… gniiiiii…
Je n’ose même pas gémir, je couine, Sylvie et Suraya boivent un coup au buffet, en nous regardant, souriantes, je suis trop bien pour être pudique, je suis rouge, mais pas de honte, rouge de plaisir, rouge d’excitation, rouge d’extase.
Stephen se penche pour m’embrasser, je réponds, discrètement, j’entrouvre la bouche, nos langues se mêlent, ses doigts m’explorent complètement, il rit d’un air satisfait, j’ai perdu, il le sait, je me demande s’il va me dénoncer, ou continuer, comme si de rien n’était. Il ne connaît pas le jeu suivant. Je suis sûr qu’il préfèrerait aussi que je sois le vase…
Olivia rit à son tour.
– Laurent ! Comment oses-tu, alors que Stephen est juste à côté de moi?
Laurent ricane, je me demande ce qu’il a essayé de faire pour pousser Olivia à bouger ainsi. Il n’a pas l’air gêné.
– Oh… oh… oh…
J’ai gagné, je me laisse aller contre Stephen, je me presse contre sa main, l’enserre de mes bras, l’embrasse sans honte.
– Yen a gagné ce jeu, apparemment…
C’est Alain qui a parlé, il sait pourtant ce que ça signifie.
Nous l’avons décidé à deux. Je me demande s’il est fébrile… apparemment pas.
Stephen s’écarte, rompt le baiser passionné, peut-être parce qu’Alain s’est approché et m’embrasse les épaules…
Je suis rouge, prête à être prise devant tous.
Alain m’embrasse sur la joue, sur les lèvres, me prend par la main, me mène au milieu de la pièce.
– Installe-toi, Christine Yen.
Je hoche la tête, et me mets à quatre pattes, nue, devant mes amis.
C’est le moment d’être la reine de la soiée, et de faire taire les doutes.
– Yen a gagné le jeu des statues. Elle sera donc le centre du dernier jeu, que nous avons baptisé « Le vase ».
Les couples se sont reformés et écoutent, curieux. Suley et Suraya se tiennent la main. Stephen est derrière Olivia, les bras autour de son corps sylphide. Sylvie n’a d’yeux que pour moi, la tête nonchalamment posée sur l’épaule de Laurent.
Tous sont nus, ou quasiment.
Et les quatre hommes bandent.
Je souris, mutine.
Alain fait durer le suspense. Il se place derrière moi. Je me cambre. Il trempe son sexe dans ma fente avide, et me prend par à-coups légers et doux. Un gémissement de soulagement à peine exagéré s’échappe de ma gorge.
– Les hommes doivent faire jouir leur femme, de la manière qui vous paraît la plus appropriée, et la plus… efficace. Une fois que vous avez réussi – et vu l’état d’excitation dans lequel nous sommes tous, je ne doute pas que vous y parviendrez vite – chaque homme doit venir déverser sa semence dans Christine.
Olivia sourit en coin.
– La chanceuse… quel rapport avec le « vase » ?
Je vais et viens sur Alain, l’air provocant, je veux qu’ils aient envie de moi, et de moi seule.
– Chaque homme va venir déposer sa fleur dans mon vase, vider son sperme dans mon récipient intime…
Olivia rit.
Je vois.
– Un dernier détail, reprend Alain. Yen ne prend plus la pilule depuis la semaine dernière.
L’étonnement se lit sur les visages au fur et à mesure que les mots passent le barrage de l’alcool que nous avons ingurgité ce soir.
– Wow.
– Alors ça, c’est tordu…
C’est Sylvie qui a parlé.
Suleymane hausse les sourcils. Je me cambre encore davantage, une vraie petite garce. Mes seins ressortent, se gonflent, donnent envie aux autres mecs. Je veux qu’ils meurent d’envie de me prendre. Je passe ma langue sur mes lèvres, coquine, souriante. Suley demande à Alain:
– Tu es d’accord avec ça, mec ?
Alain me prend les hanches et me chevauche avec ostentation.
– Oui. Mais vous n’êtes pas obligés. Je peux être le seul à ensemencer la belle…
Stephen se tourne vers Olivia.
– Tu es pour ?
Elle sourit.
– Non seulement je suis pour, mais j’arrête la pilule ce soir, si tu es d’accord.
Elle embrasse Stephen sur la bouche. Il ne répond pas. Elle se saisit de sa bite et l’attire dans un coin de la pièce.
– Prends-moi contre le mur.
Le couple s’écarte, Olivia grimpe sur son mari, qui lui enserre les jambes, et la pilonne contre le mur.
Sylvie se met à quatre pattes devant moi et m’embrasse sur la bouche. J’ai du mal à respirer sous les coups de boutoir de mon mari.
– Je suis pour aussi, et plus de pilule non plus, mais nous en parlerons avec Laurent d’abord.
Elle se tourne vers Laurent, et creuse le dos, pour bien faire ressortir son cul rond dans la lumière tamisée.
– En levrette, chéri. Sois doux, je ne veux pas venir trop vite…
Elle tend son cul à son mari, qui vient la lutiner aussitôt. Elle se tourne à nouveau vers moi, et m’embrasse timidement. Je lui rends le baiser, un sourire aux lèvres.
Suraya s’allonge, et écarte les jambes.
– Puisque c’est ainsi, je vous suis, les filles – ce serait drôle que nous soyons toutes enceintes cette année… Allez, Suley, fais-moi ça bien.
Suleymane s’allonge à son tour, et se met à la sucer avec soin.
Un long moment se passe dans un silence studieux, entrecoupé de gémissements et de complaintes de plaisirs. Les coups contre le mur se multiplient, Olivia couine entre Stephen et la cloison, je ne vois que les cuisses autour des hanches du grand blond, et les mains qui lui griffent les omoplates, Suraya secoue la tête, éperdue, la respiration courte, la langue de Suley fait toujours autant de merveilles. Sylvie a collé son visage contre mon épaule, elle me mordille en gémissant, je lui embrasse les oreilles, les joues, elle sent bon. Alain a ralenti le rythme en moi, il veut être le dernier à jouir, il s’est penché, m’a saisi les seins, ça m’électrise, je me perds dans les sensations multiples, dans les sons de désirs et de plaisirs assouvis qui résonnent dans mon salon.
Suraya est la première à venir, elle se tend en poussant de petits cris aigus, je baisse la tête et lui embrasse le front, elle transpire, ouvre les yeux, rêveuses.
– Waw.
Elle relève la tête.
– Suley, dit-elle dans un petit rire, tu as bien travaillé mon chaton. trempe ta fleur dans ce fragile et beau vase chinois…
Suley remonte, la bouche trempée de mouille huileuse, il l’embrasse longuement avant de se relever.
Alain se retire, je ferme les yeux contre l’épaule de Sylvie, et attends que la grosse tige me prenne. Suley me caresse les fesses de ses grandes mains, j’entends Alain embrasser Suraya.
– Tu es bien dur, petit cochon…
J’ouvre un oeil. Alain suce les seins de mon amie, tandis qu’elle lui presse la bite entre ses mains. C’est beau, tous ces échanges entre nous. Je me cambre et chuchote:
– Viens.
Je sais que Suley n’a rien entendu. Sylvie vibre de plaisir. Elle ne va pas tarder à venir.
La queue de Suleymane se fraye un chemin dans ma moussette, je la sens dans mon ventre, il m’attrape les seins et me lutine du gland à la garde, de la garde au gland, je frissonne en sentant un tel engin me vriller les entrailles, il râle et souffle urgemment, il s’abandonne tout au fond de moi, je le sens gonfler, battre, je rejette la tête en arrière et gémis plus fort, je le supplie bientôt de venir, plus fort, encore, encore…
– Viens… oh viens viens viens… encore…
Mes mots produisent leur effet, il se tend et jouit violemment, mon ventre s’emplit du liquide chaud, à mesure que les spasmes démentiels du long sexe me secouent, prolongeant le plaisir.
– Râââââh…
Suley m’agrippe les hanches, me colle à son pubis, je sens ses couilles contre ma moussette, il cherche à m’empaler complètement, à me transpercer de part en part, il tremble… et se détend soudain.
Sylvie piaille tout doucement, elle soupire, murmure…
– Oh oh oh oh oh oh ouiiiiiiiiii….! Oui ! oui !
Elle s’affale contre moi, s’écroule, le cul en l’air, elle se masturbe en jouissant avec grâce et discrétion, son visage rouge d’excitation. Laurent se retire, et vient prendre la place de Suley, qui m’embrasse le dos avant de sortir de moi.
J’ai chaud, je suis en nage, j’accueille la queue modeste de Laurent avec gloutonnerie, il glisse dans le sperme de Suleymane, me lime un instant et, avant même que je n’aie eu le temps de me remettre de mes émotions, vient en saccades rapides mais abondantes. La chaleur de sa semence m’envahit aussitôt, il se plante au fond de moi, me caresse le dos, les seins, les cheveux, et prolonge la levrette même s’il a pris son plaisir.
Je prends conscience des cris d’Olivia, coincée entre Stephen et le mur, et me rends compte que Suley la couvre de baisers légers. Le dos de Stephen brille de sueur dans la lumière des bougies, il souffle et grogne en écrasant littéralement la petite brune qui en redemande, qui remue comme une furie.
Un dernier tressautement, un dernier gémissement, elle embrasse Stephen puis Suleymane en soufflant des petits « merci » presque inaudibles. Stephen porte Olivia jusqu’à moi, l’allonge au sol, et vient relever Laurent, qui se retire en frissonnant. Il va se placer sur Olivia, et, sans attendre, la pénètre mollement. Elle sourit, repue, et se laisse prendre tendrement. Alain baise Suraya, qui recommence à réagir. Il doit être impatient de venir se vider en moi.
Je m’arc-boute pour que Stephen me prenne au plus vite, je sens les spermes mêlés de Suley et de Laurent couler le long de mes cuisses, Stephen trempe son érection dans ma fente lisse et souillée, puis il me prend complètement, dans un soupir qui vient comme un soulagement.
Je m’affale contre le sol, il me suit, me pilonne contre le sol, je veux être son Olivia, je veux qu’il jouisse comme jamais. Je passe la main sous moi, me saisis de ses couilles gonflées et dures, le caresse, il me pénètre durement, pleinement, je grimpe vers la jouissance par bonds, sa queue est au fond de moi, je la veux toute entière, elle va plus loin que celle de Suleymane, mes sens s’affolent, je ne sais plus ce que je dis, ce que je crie, je me laisse aller, insensible aux baisers dont on me couvre, aux caresses qu’on me prodigue, il me lutine, je me creuse, je ploie sous son poids, sous ses coups de reins, il décharge soudain, son pelvis contre mon petit cul doré, je me tends et jouis en cadence, j’accueille en pleurant de joie sa semence bouillante. Chaque jet me transperce, me brûle les entrailles, le vagin, je vois des étoiles et des lumières dans mes yeux embués, les visages de mes amis sont flous, leurs gémissements lointains, je ne suis qu’un réceptacle de plaisir pur.
Trop tôt, Stephen m’embrasse entre les omoplate, je sens sa queue battre une dernière fois, puis se retirer, disparaître.
Alain me caresse les cheveux, me retourne, je suis sur le dos, il me regarde longuement, mate mon sexe nu, ouvert, dégoulinant des trois spermes de nos amis, et me prend enfin.
Il s’allonge sur moi, me cajole, me baise, chuchote son amour au creux de mes oreilles, je me sens partir à nouveau pour cette queue plus modeste, mais tant aimée, je le serre dans mes bras, lui dans les siens, et nous nous retrouvons, dans ce mélange fou de semences et de partage, il se répand en moi à son tour, m’offre son foutre, son foutre à lui, qui se mélange bien vite à celui de mes amants.
Ses soubresauts se prolongent, il se dévide de spasme en spasme, son ventre se tord, déverse sa liqueur exquise, je sens mieux son sexe en moi, je sens nos humeurs mixées couler entre mes fesses, je le serre plus fort, plus fort, et lui chuchote mon amour bien après qu’il eût cessé de jouir.
Je me sens comblée, remplie, pleine.
Où que je regarde, je ne vois que des visages apaisés, heureux.
Je relève les jambes, pour que le sperme reste en moi.
Ce cadeau de mes copines ne doit pas être gâché.
Tous les autres sont allongés, se frottent, se caressent, distillent les derniers moments de plaisir de la soirée.
Une fille m’embrasse, je ne sais pas qui, je garde les yeux fermés, hume son parfum délicat, me laisse aller.
Ces jeux m’ont fait découvrir réellement mes amis, mes amants, mes amantes.
Nous ne faisons pas simplement l’amour ensemble.
Nous ne nous offrons pas seulement du plaisir, des caresses, de la jouissance.
Des baisers.
Non.
Nous avons créé un lien entre nous, un partage, la promesse d’une amitié sans faille, sans limite.
Mon ventre irradie de chaleur.
Je touche du doigt mon vagin collant.
Les spermes mélangés débordent un peu.
Je souris.
J’ai l’impression de les sentir sourdre en moi.