Miss Camping – Chapitre 22
– Et voilà !
Loïc me sourit. Je cliquai sur les petits films, un à un, pour vérifier qu’ils fonctionnaient tous sur mon ordinateur portable. Les premières images défilèrent, m’emplissant d’une joie féroce. Je vérifiai ensuite que les films chargés sur mon téléphone étaient tout aussi fonctionnels. Aucun souci. Je tenais ma vengeance sur Laetitia.
– Bon, me dit-il, je te laisse, on a organisé une rando cet après’m, je vais être à la bourre.
Il m’embrassa tendrement et s’en fut en courant à travers les thuyas. Nous étions revenus à la tente main dans la main, je me fichais des regards réprobateurs de certaines femmes qui n’aimaient certainement pas me voir marcher nue à côté d’un si beau jeune homme, et je n’avais pas été trop interpellée par les campeurs – même si le regard que m’avait jeté le gros José quand je l’avais croisé m’avait fait froid dans le dos. Depuis que Nadine, sa femme format marchande de poisson, avait baisé Jean et le lui avait dit, je sentais bien qu’il n’avait envie que d’une chose, me choper à nouveau dans un coin et me faire ma fête. Peut-être l’y inciterai-je, si je pouvais en faire souffrir Jean – je verrais ça plus tard. Là, je me sentais belle, désirée, amante parfaite, objet sexuel efficace et unique… ça avait son avantage et son charme !
Coeur battant, je me dirigeai vers le mobil-home de Laetitia, téléphone portable à la main. Je respirai un grand coup avant de frapper à la porte.
Les secondes s’écoulèrent lentement.
Bruits de pas.
Porte qui s’ouvre.
Le mari.
– Qu’est-ce que…? Oh. B…bonjour ?
Il rougit, n’osant pas poser les yeux sur moi. Un peu fat, mais pas dégueu, plutôt de beaux restes… Je parlai sans réfléchir.
– Si vous voulez me sauter, chuchotai-je, retrouvez-moi ce soir, 22h, dans les buissons derrière la piscine. Je vous ferai la totale. Croix-de-bois-croix-de-fer…
Il jeta un petit coup d’oeil vers l’intérieur du mobil-home et hocha la tête furtivement. Il était d’accord. J’enfonçai le clou.
– Embrassez-moi.
Nouveau coup d’oeil rapide à l’intérieur. Il se pencha vers moi, et posa ses lèvres sur les miennes. Je les titillai avec ma langue, qui rencontra la sienne. Son haleine était fraîche, et le baiser rapide plutôt agréable. J’allais le baiser, peut-être même jusqu’à la sodomie ,et je le piquerais à sa femme. Ruiner son couple comme ce concours et sa salope de femme avaient ruiné le mien.Une de ses mains s’égara sur mon sein. Je reculai légèrement en souriant.
– Tût tût. Ce soir. Laissez-moi entrer, je veux discuter avec Laetitia – si vous vous rappelez une course urgente, c’est le moment. Vous pouvez regarder par la fenêtre, mais ne me dérangez pas.
– Oh… euh… ah oui. Je… j’y vais.
– Elle est seule ?
Il me fit signe que oui et disparut très vite dans l’allée. J’entrais. Laëtitia sortit de la petite salle de bains, une brosse à cheveux à la main. Elle portait un paréo bariolé sur son éternel maillot de bain rouge. Elle me vit, et sourit ironiquement.
– Ah, la pute du camping est là. Tu as réfléchi, finalement, tu vas vivre un peu ici ? Je ferai payer les gars du camping pour qu’ils viennent te sauter, et je te donnerai 10% de mes gains. Au rythme où tu les essores, on va faire fortune !
Elle rit comme si ce qu’elle venait de dire était drôlissime.
Je secouai la tête, me demandant pourquoi je tremblais ainsi, alors que c’est moi qui avais toutes les cartes en mains.
– Je ne pense pas que ça va être possible, dis-je en montrant mon téléphone.
Elle regarda l’objet d’un air amusé. J’appuyai sur « play ».
Laëtitia, en gros plan, souriait, plein visage, puis zoom sur ses seins et sur ses mains qui branlaient Loïc.
– Viens, petit scout, baise-moi.
– Vous… vous me sucez un peu ?
– Pas question, beau scout, la dernière fois tu es venu dans ma bouche, là, je veux que tu me prennes, je rêve de ta queue jour et nuit depuis que tu m’as massé la première fois, viens-là !
Elle se plaqua contre le carrelage de la douche et attira Loïc en le tirant par la bite et en écartant les cuisses.
– Ouh, elle est énorme… viens…
J’arrêtai le film. Elle ne souriait plus du tout. Je ne la laissai pas parler.
– Ce petit film intéressera la patron, vous ne croyez pas, Laëtitia ? Et les collègues, aussi, non ? Certes, vous avez un film de moi quand je me mets nue et que je fais mon numéro devant tout le monde au concours, mais ça… un film où vous trompez votre mari avec un scout à grosse bite… c’est hors de prix, vous ne croyez pas ?
Elle tremblait de rage.
– Salope. Je vais t’arracher les tripes. Le petit SALAUD !
Elle accusait Loïc. J’avais besoin qu’elle garde ce contact avec lui.
– Oh, Loïc n’y est pour rien. Il est venu me masser après vous, et a oublié son téléphone.
– Le petit salaud, le petit SALAUD !
Je repris confiance en la voyant fulminer ainsi. Je m’approchai d’elle, et posai mon téléphone sur la table.
– J’ai des copies de ce petit film, clés USB, Netbook, tout ce qu’il faut pour le diffuser.
– Espèce de saloperie de petite pute de gouine !
Ma main effleura son visage. Elle tressaillit, sans oser reculer. Je lui donnai une petite tape sèche et lui caressai la joue.
– Oh, Laëtitia, il va falloir être très gentille avec moi si tu ne veux pas que ton mari voit se film en revenant…
Elle s’étouffa presque de rage. Ses yeux brûlaient, essayaient de me transpercer de leur feu, de me faire entrer six pieds sous terre. Je souris en lui passant une main dans les cheveux – très doux -, de plus en plus calme et amusée. Elle serra les mâchoires et demanda.
– Que veux-tu ?
– Moi ? Rien. C’est vous qui voulez quelque chose, n’est-ce pas ?
– Comment ça ?
Mes doigts passèrent sur ses lèvres légèrement, caressants, elle tressaillit à peine. Je fis courir mon index sur son menton puis entre ses seins, dénouant le paréo lentement. j’appliquai mes deux mains sur le haut de son maillot, empaumant ses nichons arrogants et les malaxant tendrement. Elle se tendit, mais ne fit rien pour me repousser. Elle voulait savoir ce que j’avais à l’esprit.
– Toute cette énergie sexuelle qui se dégage de vous, Laëtitia… vous avez à coeur de la partager avec d’autres, non ?
Elle me repoussa enfin.
– Ne me touche pas, sale gouine.
Je lui décochai un large sourire.
– Traitez-moi encore une fois de salope ou de gouine, et je vous plante ici. Je sors, et la vidéo fait le tour du monde. Compris ?
Elle essaya de se maîtriser. Elle serra les poings, et s’apprêta à m’agonir d’insultes. Je levai un doigt menaçant.
– Tût tût. Polie. Soumise. On va bien s’amuser toutes les deux, vous verrez.
Elle se dégonfla. Hocha la tête, vaincue.
– Oui Coralie.
– Bon bon bon. Alors, pour sceller notre nouvelle amitié, vous allez m’embrasser.
Elle déglutit, les yeux écarquillés, mais ne protesta pas. Elle s’approcha de moi, et posa ses lèvres sur les miennes. Sa langue chercha dans ma bouche. Elle embrassait bien, la salope. Je souris en reculant légèrement.
– Tût tût. Pas sur la bouche.
Je m’assis sur la table et écartai les jambes. Ses yeux menacèrent de sortir de leurs orbites. Je passai un doigt lascif sur mon petit bourgeon luisant, bien en vue.
– Je ne me ballade pas à poil pour rien… ça rend les choses… plus faciles. J’ai encore un peu de sperme qui coule de mon cul, tu seras assez aimable de me le nettoyer. A genoux.
Elle hocha la tête, vaincue.
Elle alla fermer la porte du mobil-home.
Se mit à genoux devant mon sexe.
Approcha sa bouche lentement.
M’embrassa le clito.
– Mmmh, c’est ça, Laëtitia, mets-y la langue… oui… mmmh…
Je levai la tête et vit le mari de ma patronne regarder à la fenêtre, incrédule. La langue de Laëtitia s’activait sur mon petit bouton, et déclenchait d’agréables vagues de plaisir dans mon bas-ventre. Je souris au mari et lui indiquait d’un doigt sur mes lèvres qu’il devait rester silencieux. Mon amante soumise semblait se prendre au jeu. Elle agrippa mes fesses et m’indiqua avec ses coudes que je devais remonter les jambes pour lui donner un meilleur accès à mon intimité. Je m’allongeai sur la table, coudes et genoux relevés, et fus surprise de la vigueur de sa langue en moi. Je m’allongeai plus confortablement et, saisissant sa tête, la guidai sur ma chatte pour décupler les sensations.
– Mmmh, mmmh, c’est ça, comme ça… mmmh, Laëtitia, tu suces divinement bien… plus bas… plus bas encore…
– Mmmmmm mmmm mmm
Ses propres gémissements hâtifs se mêlèrent aux miens, sa langue descendit vers mon anus et cibla mon périnée, des éclairs me parcoururent, je m’abandonnai complètement, heureuse de sentir Laëtitia prendre l’initiative d’ajouter les doigts à la caresse saphique qu’elle me prodiguait.
La langue titillai mon anus, l’entrouvrait, le caressait, le goûtait. Je relevais la tête. Laëtitia avait les yeux fermés, elle s’enivrait de mon jus intime qui brillait sur son nez – celui-ci me pénétrait par à-coups, tel une petite bite pointue. Je souris.
– Mmmh… mets-y les doigts… et mets ta main dans ta culotte, tu dois en avoir tellement envie…
Elle hocha rapidement la tête, j’entendis le bruissement de son paréo qu’elle écartait pour se toucher la moule. Je fis un clin d’oeil au mari qui se léchait les babines à la fenêtres – il avait les yeux qui lui sortaient de la tête – avant de me rallonger. Laêtitia fourra trois doigts dans mon intimité, puis quatre, puis, voyant que je réagissais bien et que ma chatte s’élargissait facilement y fourra la main. La sensation était particulière, mais pas désagréable. Je mouillais comme une fontaine, je sentais la cyprine couler de mon vagin le long de mes fesses, et je me mis à ahaner de plus en plus fort, et à accompagner la main en ondulant le bassin.
– Ouiouiouiouioui plusviteplusviteplusvite…. aaah
Des éclairs surgirent dans mon bas-ventre, les fourmillements emplirent tout mon corps, je jouis joyeusement, en gémissant comme une gamine, sans me retenir. Le rythme de sa main ralentit, elle retira ses doigts un à un et continua de me sucer. Je la regardai de côté. Elle semblait satisfaite de sa prestation.
Je souris.
– Viens.
Je l’embrassai sur la bouche, elle me rendit le baiser en soufflant. Mes mains descendirent le long de ses hanches, détachèrent son paréo et baissèrent son string. Je lui malaxai les fesses longuement. Le mari matait toujours, l’air horrifié.
– Ferme les yeux.
Elle obéit. Je la retournai, et l’allongeai sur la table. Elle ouvrit ses jambes d’elle-même, et je fourrai la langue dans sa chatte. Elle sentait le savon, et mouillait abondamment. Ma langue s’arrêta sur son petit bouton, et tourna, tourna, longuement, lentement. Ses seins se soulevaient au rythme de sa respiration, elle balançait sa tête de droite à gauche, s’enivrant de ma caresse, cherchant la jouissance. Je me relevai, plantai mes doigts dans sa chatte et dit:
– Oh, regarde, ton mari est à la fenêtre.
Elle sursauta et releva la tête comme une furie.
– C’est pas VRAI !
Je continuai à remuer les doigts dans son vagin.
– Je crois qu’il a tout vu… tu penses qu’il s’est masturbé en te voyant me sucer comme… comment tu dis déjà ? Ah oui: comme une gouine ?
Elle me repoussa. Je lui attrapai le menton et la forçai à me regarder dans les yeux.
– Ecoute-moi bien, salope.
– Lâche-moi ! Mon mari…
– Tu lui diras que tu t’es laissée emportée, que tu as eu un coup de chaud, ce n’est pas comme si tu t’étais faite un mec. Tu l’engueuleras parce qu’il t’a matée, et qu’il s’est venu dessus en nous regardant, tu joueras la jalouse, et ce sera lui qui va finir par s’excuser: tous les mecs sont comme ça.
– Je…
– Silence. Ce soir, je t’attends à 21h à la soirée mousse. Viens seule, tu t’arranges pour que ton mari ne vienne pas. Retrouve-moi sur la terrasse du bar, à côté de la piscine.
Elle me jeta un regard haineux.
– Et pourquoi ?
– Tu vas prendre un peu de bon temps… mais c’est une surprise. Si tu n’es pas là, ou si tu me fais un coup de pute, la vidéo de mon téléphone sera malencontreusement communiquée à ton mari. Te voir baiser un mec sera pris différemment que te voir baiser la Miss Camping, non ?
Elle hocha la tête, l’air dégoûté.
– Ne t’inquiète pas Laëtitia, tu vas aimer le traitement que je te réserve… comme tu as aimé me sucer – j’ai pas raison ?
Elle se rhabillait hâtivement, mais je vis que j’avais touché une corde sensible. Elle avait réellement aimé ce qui venait de se passer entre nous. Je fis un beau sourire au mari en sortant.
– A ce soir, dis-je à voix basse.
Il me regarda en rougissant, entre la honte, le désir et la colère. Sa bite sortait à moitié de son caleçon, et il avait la trique ! Il n’y aurait certainement pas d’engueulade dans le mobil-home, plutôt une belle séance de sexe en perspective.
Je m’éloignai en chantonnant. Il faisait beau, et j’étais libérée de Laëtitia !
Je me rendis à la piscine, pensant me détendre pour l’après-midi. J’avais tort.