La Plume de Florean,  Miss Camping

Miss Camping – Chapitre 15

– Viens manger avec nous !

Sarah se faisait insistante. Nous étions allongées, nues, avec Sylvie, à côté de Jean. J’avais la tête lovée sur son pectoral gauche, je sentais sa poitrine se lever et s’abaisser au rythme de sa respiration. Mes doigts étaient croisés dans ceux de Sylvie, sur sa bite au repos. Loïc avait dû partir, me promettant de repasser dans la soirée pour me montrer ce qu’il aurait filmé de la séance de massage avec Laëtitia. Sarah voulait absolument m’inviter à déjeuner.

– Tu verras, mon mari est charmant. Viens avec ton Jean !

J’hésitai. Je me sentais vidée, mais un peu mieux qu’après mon viol matinal. Je savais que si j’acceptais, Sarah voudrait « m’offrir » à son mari, selon ses propres termes, et, si elle avait profité du mien par deux fois déjà, je n’étais pas sûre de vouloir ajouter une nouvelle pine à mon tableau de chasse – ou plutôt à mon tableau de chatte – de la journée.

En même temps, Sarah était si adorable… Je me retournai, la pris dans mes bras et l’embrassai sur les lèvres, un baiser sincère et tendre. Nos seins se touchaient délicatement, nos langues de trouvèrent, et je m’abandonnai aux caresses de ses doigts sur mes fesses.

Elle relâcha son étreinte et me dit:

– Dois-je prendre ça pour un oui ?

Je hochai la tête timidement, cherchant à nouveau ses lèvres. Elle me mordilla la langue. Ses doigts glissèrent vers mon entrejambe moite. Elle fourra son pouce dans mon vagin entrouvert, je fermai les yeux, profitant de la douce volupté qui m’envahissait.

– Tu vas te montrer gentille avec mon mari, n’est-ce pas ?

Je n’ouvris pas les yeux, je me concentrai sur les sensations que me procuraient son doigt en moi et ses gros seins contre les miens. Je la serrai plus fort et lui mordillai le nez, les joues, le menton, en ondulant mes hanches doucement pour mieux me planter sur son pouce dressé. Je sentis Jean se tourner vers moi, peut-être pour reluquer le divin échange, peut-être pour mieux entendre ma réponse. Sarah insista encore.

– Dois-je aussi prendre ça pour un oui ?

Je souris et hochai à nouveau la tête discrètement. Jean soupira. Sarah voulait m’entendre dire clairement que j’avais bien compris le sous-entendu.

– Tu seras gentille-gentille ?

La pensée que Jean pouvait encore éprouver de la jalousie me fit chaud au cœur. Je décidai de contenter la belle princesse.

– Si ton mari me trouve à son goût, il pourra m’avoir toute à lui, promis. Je le laisserai même me prendre devant toi, si tu veux. J’écarterai les jambes comme jamais je ne les ai écartées pour te faire plaisir.

– Tu sais que je t’adore, toi ?

Le pouce de Sarah accéléra sa course folle dans ma chatte, et c’est elle qui m’embrassa avec fougue, cette fois. Je sentis que Jean se détournait de moi et j’entendis bientôt les gémissements satisfaits de Sylvie tandis qu’il la suçait ardemment.

 ***

– Viens, ils vont nous attendre !

Jean traînait des pieds. Il était bientôt 12h00 et je ne voulais pas arriver tard – j’avais rendez-vous avec la petite Véro en début d’après-midi, et, si je devais manger et baiser avec le mari de Sarah, il ne fallait pas que j’arrive trop tard. Mais Jean ne semblait pas très chaud pour me donner à un inconnu.

– Pourquoi n’y vas-tu pas toute seule ? Tu n’as pas besoin de moi pour faire la gentille pupute avec ce connard.

Je ne relevai pas l’insulte.

– Tu as baisé sa femme, à ce Monsieur, ne l’oublie pas… si j’y vais seule, je risque de me faire sauter sur le chemin, tout le camping a l’air de vouloir me passer dessus, je te le rappelle. Et si tu as besoin qu’on te rafraîchisse la mémoire, c’est toi qui insistais pour que je fasse la pupute sur le podium, lors de ce concours imbécile. ‘Vas-y à fond, Coralie, tu peux faire mieux, montre tes seins Coralie, allume-les tous, montre ton cul, Coralie, promets-leur de te ballader nue, suce-les sur la scène s’il le faut, je n’ai pas d’argent pour payer le camping, ne fais pas ta timide, ouvre bien la chatte…’ ça te rappelle quelque chose ? Oh, et l’animateur m’a sautée ce matin, au fait, il a dit qu’il rêve de moi depuis le concours. Il a une toute petite bite, tu le croirais pas.

Je souris. Jean parut choqué, mais il me suivit. Je pris sa main dans la mienne, et nous nous dirigeâmes vers le mobil-home de Sarah, nus sous le soleil. Plusieurs ados me reluquèrent sur le chemin, deux voitures nous klaxonnèrent, mais personne ne nous aborda.

Sarah était en maillot devant un barbecue qui sentait bon la viande grillée. Elle eut un sourire radieux en nous voyant, et appela son mari dans le mobil-home.

– Vincent ! Coralie est là !

Le mari de Sarah sortit et mon cœur manqua un battement. C’était mon violeur scatologique. Je me mis à trembler involontairement. La tête me tournait. Je voulais m’enfuir. Ce n’était pas possible !

Il serra la main de Jean.

–  Vincent, enchanté.

Il se tourna vers moi avec un sourire neutre.

– Vous savez, Coralie, j’avais hâte de vous rencontrer enfin, Sarah me dit beaucoup de bien de vous !

J’avais envie de hurler. Il faisait comme s’il ne me connaissait pas, comme s’il ne m’avait pas forcée à le sucer sous la menace pendant que je déféquais, comme s’il ne m’avait pas sodomisée en groupe, comme s’il ne m’avait pas imposé une double-pénétration, le salaud ! J’étais paralysée, je ne pouvais tout de même pas dire à mon amie que son mari était un salopard, mais en même temps, je ne pouvais pas faire comme si de rien n’était !

– Coralie ? ajouta Vincent. Tout va bien ?

Sarah me regarda d’un air curieux. Jean fronça les sourcils.

– Non… Je… veux dire… oui, j’ai… juste… un peu chaud, c’est ça, il fait une de ces chaleurs…

Les yeux de Vincent brillèrent de plaisir.

– J’ai un excellent remède pour les jeunes femmes qui se sentent chaudes !

– Ah ? dis-je d’une voix faible, tremblant devant le sous-entendu grossier.

Il me fourra un verre empli de glaçon dans les mains.

– Un petit apéritif de ma composition, délicieux, vous verrez…

Je bus à petites gorgées. J’étais désespérée. J’avais promis à Sarah de me montrer gentille avec lui, je ne pouvais plus reculer. Je me sentais prise au piège.

– Coralie, tu veux bien aider Vincent à mettre la table pendant que je te prends ton Jean qui va couper la viande pour moi ?

Je tressaillis. Je ne voulais surtout pas me retrouver seule dans le mobil-home avec ce violeur ! Il me prit par la main et m’attira à lui, passant négligemment un bras autour de mes épaules, laissant sa main retomber sur la naissance de mes seins.

– Venez, c’est par là !

Sarah me fit un clin d’œil. Je ne pouvais pas me défiler.

A peine entré dans le mobil-home, il me prit par les fesses et me força à l’embrasser, en frottant son caleçon sur ma chatte rasée. Je le repoussai de toutes mes forces et dis entre mes dents:

– Ne me touchez pas !

Il prit une grande cuillère en bois sur la table et m’en donna un coup sur le haut des fesses. Je sursautai de douleur, mais ne criai pas.

– Arrête de faire ta vierge effarouchée. Monte sur la table à quatre pattes, on va faire un petit jeu. Vite !

– Il n’en est pas question ! sifflai-je rageusement. Vous m’avez assez maltraitée ce matin ! Je n’ai encore rien dit à votre femme, mais…

Il rit.

– Qui te dit qu’elle ne le sait pas déjà ? Allez, monte, et tends-moi ton petit trou.

Je reculai d’un pas, respirant difficilement. Sarah ne pouvait pas savoir, elle pensait que je ne connaissais pas son mari !

– Non !

Il avança sa main et saisit un de mes seins par le téton.

– Très bien, disons donc à Jean que je t’ai vu chier parterre et baisée dans ta merde ! (il se pencha à la fenêtre) Sarah, Jean, venez voir !

Je ne pouvais pas le laisser tout raconter à Jean ! L’humiliation serait trop grande !

– Non, s’il vous plaît, ne dites rien !

Au dehors Sarah répondit:

– Une minute, j’arrive !

Il me regarda d’un air narquois.

– À quatre pattes sur la table.

J’obéis. La table n’était pas très grande, je dû me cambrer pour y tenir sans me casser la figure. Ma croupe se trouva face à lui, j’étais à sa merci.

Il se pencha à nouveau à la fenêtre:

– Je n’ai plus besoin de vous, j’ai ce que je cherchai. On vient dresser la table dans une minute.

Il humecta ses doigts dans ma chatte ouverte et fourra sa langue dans mon anus.

Sarah répondit de loin:

– Ok, ne traîne pas trop, c’est presque cuit.

Il me caressa le bas du dos, la croupe, le haut des cuisses. Puis il fit couler un filet d’huile le long de ma raie et y fit courir un  doigt  en tournant délicatement sur ma pastille tendre. Le doigt trouva son chemin sans difficulté, pénétrant le trou douillet sans souci, et, couplé avec le pouce tendu entre mes petites lèvres qui malaxait mon clitoris, il provoqua une sensation que j’eus honte de trouver plus qu’agréable.

– Je t’explique les règles du jeu.

– Mmm, oui… s’il-vous-plaît, non, arrêtez…

Ses doigts se firent plus brutaux, son pouce pénétra mon vagin, le plaisir s’intensifia.

– Mmm… non… s’il-vous-plaît…

– Tu vas rester sagement sur cette table pendant tout notre repas. Je viendrai te voir régulièrement, et, si tu es bien sage, je te donnerai du plaisir. Sinon…

Il se pencha sur ma croupe et me mordit la fesse jusqu’au sang, en me pressant un sein avec sa seconde main. J’eus envie de hurler, mais seul un gémissement plaintif sortit de ma gorge, je ne pouvais pas risquer que Jean apprenne ce que j’avais accepté de subir le matin – accepté jusqu’à un certain point… mais accepté tout de même.

– C’est bien. Je ne sais pas si j’ai eu l’occasion de te dire que j’adore tes gros nichons… J’ai un traitement spécial pour eux. Reste comme ça, je reviens.

Je tremblais, à quatre pattes sur la table, cul relevé en arrière, seins pendouillant, jambes légèrement écartées. Vincent pris des assiettes et des couverts et descendit mettre la table. Je pensais qu’il n’allait rien dire à Jean et Sarah. Je me trompais.

– Coralie n’a pas voulu attendre la fin du repas pour se montrer gentille avec moi, je m’amuse un peu avec elle, ça ne vous embête pas trop, Jean ?

J’entendis mon mari émettre un grognement incertain. Vincent parut ravi.

– Je vois que vous profitez des charmes de mon épouse, c’est donc parfait ! Sarah, puisque tu es déjà à moitié nue sur lui, autant enlever ton string aussi… Tu sais combien le voisin aime te mater !

Sarah gloussa. Je fermai les yeux, mes genoux commençaient à me faire mal. Vincent remonta, passa devant moi sans me toucher, alla dans la petite chambre et revint une minute plus tard. Il posa une boîte au pied de la table et en tira une étoffe soyeuse.

– Enfile ça.

Il me passa un petit haut en soie blanche, qui me parut très petit.

– Je… Je n’ai pas le droit de porter de vêtements. C’est le règlement de miss camping…

– Allons, ne sois pas ridicule, tu dois te balader cul nul dans le camping, mais à l’intérieur, tu fais ce que tu veux. Enfile ce haut, grouille !

Je m’exécutai. Le haut était bien trop petit, ma poitrine étirait le tissu d’une façon telle que j’avais du mal à respirer. Le frottement de la soie sur mes seins était terriblement sensuel, érotique, mes tétons durcirent au contact frais, et je me surpris à attendre la suite avec, sinon délice, du moins curiosité. Vincent sembla lire dans mes pensées, il abaissa son caleçon, plaça sa bite sous ma main, sur la table, et caressa mes nichons enveloppés de soie tout en m’embrassant avec une certaine tendresse. L’étreinte fit grimper le plaisir d’un degré. Je branlai le sexe en le malaxant sur la table, encouragée par les coups de langue plus prononcés de mon violeur délicat. Je ne voulais plus que ce baiser cesse. J’entendais Sarah gémir à l’extérieur, j’essayai d’accrocher mes sensations à l’unisson des siennes.

Nos lèvres se séparèrent.

– De beaux gros seins, ouais.

Je souris en gonflant ma poitrine, clairement provocante, cherchant à nouveau sa bouche, trouvant ses joues rasées de frais.

– Tu vois que tu es une gourmande… Vite effarouchée, vite chaude ! J’ai quelque chose pour toi, ma belle, tu veux voir ?

Je tortillai le cul et projetait mes nichons en avant, et hochai la tête d’un air faussement timide.

 Il fouilla une seconde dans la boîte, en tira un objet long couleur chair. Un godemichet. Énorme. Long. Large. Veiné. Avec une paire de couilles moulées tout au bout. La bite de Loïc en latex.

– Ecarte les jambes.

Je ne protestai pas. Le haut soyeux m’avait comblée, le baiser aussi, je décidai de lui faire confiance. Gardant mes genoux pliés, je posai ma tête et mes seins sur la table, et cambrai mes hanches au maximum pour accueillir le gode géant. Il sembla apprécier la soumission.

– Je vois que tu commences à comprendre, Coralie.

Je remuai le cul, anticipant la pénétration. Il sourit, vint derrière moi, et me suça complètement, du clito à l’anus, introduisant longuement sa langue épaisse et humide dans mes deux orifices. Quand il me suçait l’intérieur de la chatte, le bout de son nez titillait mon petit trou d’une manière divine. Je me donnai un peu plus, desserrant les fesses autant que je le pouvais en m’aidant de mes mains. Je haletai des encouragements sincères.

– Oui… oui, comme ça, encore, mmmm, oui… encore…

Il me dégusta comme une grosse glace, j’étais parcourue de frissons incontrôlables, cul en l’air, genoux en feu, tête et seins écrasés inconfortablement contre la table.

Il s’affaira plus précisément sur mon anus offert, et pressa le godemichet taille XL dans ma chatte, sans prévenir. L’engin me déchira les lèvres, déclenchant des éclairs dans mon clitoris tendu.

– Aïe ! Aah ! Oui ! Aah !

Plaisir et douleur s’entremêlèrent. Il se releva, et remua le gros gode dans ma chatte, tirant un nouvel objet de la boîte.

– Mets les mains dans le dos.

– Aah oui tout ce que vous voulez !

Il me passa un bracelet autour d’un poignet, puis un autre autour du deuxième. Des menottes ! La position était terriblement inconfortable, je tentai de me relever mais il m’appuya sur les épaules pour m’en empêcher.

– Ne bouge pas.

Il actionna quelque chose sur le godemichet, qui se mit à vibrer dans mon vagin. Je serrai les jambes incapable de me contrôler.

-Aaah oui ! Aaah !

Il vint placer sa bite à hauteur de ma bouche, je la happai sans me poser de question, toute au mélange de sensations qui s’entrechoquaient dans mon corps, douleur dans mes genoux, sur mes épaules tirées par mes bras prisonniers des menottes, dans mon cou, sensualité de la soie sur mes tétons dressés et dans mon dos, et plaisir intense dans le ventre, dans la chatte, dans la bouche. Je soufflai par le nez en couinant, je sentis la cyprine couler le long du gode endiablé.

– Oh, belle Coralie, suce-la bien, c’est ça…

Je redoublai les coups de menton, désireuse de l’avaler tout entier, pleinement consentante, cette fois. Sa bite était dure et gonflée sur ma langue, une sensation que je commençais à connaître mieux, et à apprécier énormément. Il se pencha vers mon cul, toucha le gode une seconde et le rythme s’accéléra encore dans mon vagin. Je crachai la pine écarlate en criant:

– Aah oui !!!

Il remonta son caleçon et sortit du mobil-home en disant:

– Chauffe-toi bien, je reviens bientôt.

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