Les SMS de Caroline
Tout a commencé comme une blague.
Il faut bien me comprendre, je ne suis pas DU TOUT comme ça, habituellement.
Un portable oublié, c’est tout ce qu’il faut pour risquer de ruiner une amitié de 20 ans.
Si elle le lui raconte…
Mais je prends les choses dans le désordre.
Olivier, mon meilleur pote est passé à la maison, vers onze heures, en coup de vent. Il m’apportait des cartons, pour le déménagement, sympa, pendant le boulot en plus, un détour de 40 minutes au moins pour lui, et un repas de sandwich assuré. Pose ses clés. Son portable. Ses clopes.
On monte les cartons.
Bouscule un peu tout partout.
Récupère ses affaires, et s’en va.
Vingt ou trente minutes plus tard, un petit « ting » retentit.
Ce n’est pas mon portable, c’est plus le « ting » des iPhone, vous voyez.
Je cherche.
Re-« ting ».
Derrière le coffre.
Le portable d’Oliv’.
Un message de Caroline, sa femme.
« Je suis au supermarché, je prends quoi ? »
J’adore échanger des SMS avec Olivier et Caro, ils n’utilisent jamais le langage SMS, ils orthographient toujours complètement leurs messages, c’est inutile mais drôle. Je clique sur « répondre ».
Caroline est grande, jolie, elle a des seins énormes – ce n’est pas pour le cliché, elle a VRAIMENT des gros seins, pas comme ceux de ma femme. Elle les cache sous des couches de vêtements, j’ai souvent fantasmé, souvent essayé de voir dans ses rares décolletés, rien-à-faire.
« Prends-toi un nouveau soutien-gorge. »
Je ris. J’imagine Caro, ses grands yeux roux s’écarquillant au milieu des rayons de céréales ou de petits pois. Rougir.
« Quelle couleur ? »
Je me marre. Je peux la chauffer un peu, comme si j’étais Olivier, pour qu’elle lui saute dessus ce soir…
« Noir – transparent »
J’attends. Mon téléphone à moi m’annonce un SMS. Je regarde. C’est Oliv’, qui me dit qu’il a oublié son portable et qu’il passera le reprendre ce soir. Je souris, diabolique.
« Celui-là ? »
Un MMS suit. La main de Caro tient un soutif en dentelle. On voit les doigts à travers les mailles. J’ai le coeur qui bat.
« Parfait. Prends un string aussi. »
La réponse arrive.
« Tu es coquin aujourd’hui… »
Je sens une érection pointer. Qu’est-ce que je fais ? Je continue ? Bien sûr !
« J’ai envie de toi tout le temps, tu le sais. »
La réponse se fait attendre. Je fais les cent pas, le téléphone à la main.
« String… ok. J’ai pris des bas résille aussi ».
Je transpire un peu. J’ai les mains qui tremblent en répondant:
« Essaye-les. »
Cette fois, la réponse est immédiate.
« Quoi ? Ici ? »
Je me mords la lèvre.
« Cabine d’essayage ? »
La réponse vient après quelques instants.
« Tu me fais quoi, là ? »
Le SMS me frappe en plein visage. Je suis un malade ! Quand elle va dire ça à Oliv’, je suis mort !!! Qu’est-ce qui m’a pris ?
Je tape rapidement un message d’excuse, mais avant de l’envoyer un nouveau SMS de Caro arrive.
« Cabine, ok, je me déshabille… petit cochon ! »
J’écarquille les yeux. J’efface mon message d’excuse. Je bande carrément, maintenant. Caro est en train de se foutre à poil dans un supermarché à cause de moi… Mes doigts tremblent en tapant:
« Montre-moi. »
Une hésitation de Caro.
« Comment ça ? »
Je souffle lentement.
« MMS. Rends-moi fou. »
Pas de réponse. Je compte jusqu’à cinquante.
« Ok ».
Le MMS arrive. J’ai du mal à comprendre la photo. C’est son nombril, avec un petit piercing-brillant. La peau est rousse, mate, constellée de taches de rousseur.
« Alors ? »
Je ne sais plus où je suis. Ni ce que je fais. Il faudrait que j’arrête tout de suite, mais je ne peux pas.
« Joli…Montre-moi tes seins. »
Les battements de mon coeur font vibrer ma poitrine. J’ai l’impression qu’il veut en sortir. Le sang me monte à la tête. Est-ce qu’elle va le faire ? Les secondes s’égrènent. Lentes. Je tremble. Je suis foutu. Quand Oliv’ va apprendre ça, il va me tuer. Le MMS arrive.
« Le soutif est un peu petit… «
La photo est énorme ! Elle a pris ses deux obus dans le miroir de la cabine, deux gouttes bien proportionnées, qui débordent du soutien-gorge trop serré. Je vois les aréoles à travers le tissu aéré, et même un des deux tétons qui dépasse d’un petit trou dans la dentelle. Je me rends compte que j’ai sorti ma queue de mon pantalon et que je me masturbe sur cette image. Je n’en reviens pas. Mes doigts tapent un message avant que je n’aie eu le temps d’y penser vraiment.
« Alors enlève-le. »
J’envoie, mais un MMS arrive déjà. Elle a dû l’envoyer entretemps.
« Mais le string me va… non ? »
Elle a pris une photo d’elle de dos, son cul royal se reflète dans la glace, je vois le rideau orange de la cabine derrière elle. La ficelle noire plonge dans les fesses mates couvertes de taches de rousseur comme des poussières d’étoiles. Elle a un tatouage, un petit escargot, sur la fesse droite. Je me branle plus fort, alors qu’arrive un nouveau MMS.
« Sans le soutif, c’est mieux, tu as raison… »
Ses seins explosent sur l’écran de l’iPhone, ils sont lourds, massifs, blanc-mat, les aréoles sont larges et rousses, et les tétons dressés.
« Waw ! Magnifique ! Je t’adore ! »
Je me masturbe de plus belle, faisant tourner les 3 photos tour à tour.
« Je me rhabille… »
Un vertige me prend. Non, ça ne peut pas s’arrêter comme ça.
« Non, attends… touche-toi un peu… »
Ma queue est dure sous mes doigts, très sensible, la masturbation est délicieuse, j’ai peur, je tremble, mais je prends un plaisir fou, au diable les conséquences.
» Cochon… tu es fou aujourd’hui ! »
J’ai des étoiles sombres qui obscurcissent ma vue, je dois me calmer.
« Allez, touche-toi en pensant à moi… ».
Elle répond.
» Tu bandes ? Je t’excite ? »
Je me branle en gémissant et réponds:
« Ouiiiiiii ! »
Je halète.
« Montre-moi. »
Je baisse mon pantalon sans réfléchir, prends ma bite en photo et la lui balance en MMS. Va-t-elle se rendre compte que je ne suis pas Oliv’ ? Je croise les doigts.
« Ouh, le joli jouet… ok, je vais jouer avec mon minou… »
Un MMS suit presque immédiatement.
Caro est à genoux dans la cabine, son sexe écarté par ses doigts, ses seins pointent fièrement, massifs, lourds, elle a pris la photo au niveau de son épaule, dans la glace. Je vais venir, je le sais.
« Waw ».
Nouveau MMS, plus proche de son sexe. Sans la main. Le clitoris déborde des lèvres larges et humides, quelques poils roux poussent tout juste, elle a dû s’épiler complètement quelques jours auparavant. Je tire sur ma queue, et n’ai pas le temps de répondre avant le MMS suivant.
Deux doigts enfoncés dans le vagin, en gros plan, un message, juste au-dessus.
« Montre-moi ton sperme ».
Je me mords la lèvre jusqu’au sang en me branlant à corps perdu, la jouissance explose au creux de mes doigts, des jets brûlants, gluants, en saccades délicieuses, j’écarte mes doigts et prends deux clichés, le sperme chaud coule de mon gland sur ma paume visqueuse. Je lui envoie les deux photos.
« Ouh, c’est beau, je vais venir… »
Le téléphone sonne, me faisant sursauter.
C’est ELLE !
Je ne peux pas répondre…!
Je le fais pourtant.
– Mmm ?
– Oh, Olivier, ouh, mmm mmm mmm…
Elle se masturbe au bout du fil.
– Oh oh oui… ouiiii… mmm
Je l’écoute, hypnotisé.
– Ah… hin…hin…hiiiin…hiiiiiin… oooooh oui oh oui….
Un silence.
– Merci, mon chéri…. à ce soir…
Sa voix est haletante, divine, je ne l’ai jamais entendue parler ainsi… Elle raccroche avant que j’aie pu dire quoi que ce soit. Heureusement.
Je me rends compte de ce que j’ai fait. Je branche l’iPhone sur mon ordi, récupère les images de Caro dénudée, puis efface la conversation et les photos – de Caro et de moi – sur le téléphone d’Oliv’. Je sais que ça ne résout rien, Caro a la conversation sur son phone, je suis foutu. Des traces de sperme tachent l’écran. Je les essuie, en regrettant chaque seconde un peu plus ce qui vient de se passer.
18h.
La sonnette de la porte d’entrée.
Oliv’, qui vient récupérer son téléphone. Je suis foutu. Qu’est-ce que je fais ? Je lui dis tout, je lui explique que c’était une blague ?
Je vais ouvrir.
Ce n’est pas Oliv’, mais Caroline, ses taches de rousseur, sa peau mate, ses beaux seins… Elle sourit.
– Je viens chercher le téléphone d’Olivier.
Je reste figé sur place. Un lapin dans les phares d’un camion lancé à 200 à l’heure, sur l’autoroute.
– Ce midi, j’étais au supermarché, et Oliv’ m’a appelé de son boulot pour me dire qu’il avait oublié son iPhone chez toi. C’était au milieu d’une certaine conversation par SMS et MMS…
Elle entre.
Ferme la porte.
– J’ai acheté un joli petit ensemble, ce midi. Tu veux le voir ?
Elle ouvre les boutons de son chemisier, un à un, en commençant par le bas.
Le piercing de son nombril apparaît déjà…