La Plume de Florean,  One-Shot

Les Genoux du Père Noël

– Tu n’oseras jamais.
Mon mec me regarde, moqueur.
On est au supermarché de la plus grande zone commerciale d’Europe, c’est Noël.
Je repère plusieurs faux père Noël.
J’ai le coeur qui bat.
Je cherche celui qui me conviendra.
Qui se cache sous cette fausse barbe ?
Le premier  que je croise est maigrelet.
Non.
On marche encore.
– Tu verras si je n’ose pas.
Je soulève ma petite jupe rouge pour lui montrer mes longues chaussettes tubes en laine blanc-crème, qui s’arrêtent en haut de mes cuisses.
Il se moque encore, mais ne dit rien, il renifle juste.
Le second père Noël est un peu vieux. Mais il a du charme.
Peut-être.
On marche, main dans la main. J’ai les jambes en coton.
Le 3ème père Noël est bien mieux. Il a les yeux clairs. Les pommettes hautes. Une vraie barbe teinte. Il sourit, en agitant une clochette.
Je le choisis. Je lâche la main de mon mec et me dirige vers le barbu, dans son costume rouge. Il fait bien deux têtes de plus que moi.
– Une photo sur tes genoux, père Noël ?
Il me regarde en souriant, un peu étonné.
– Le photographe est en pause, ma petite. Comme l’indique le panneau, là.
Il me montre le panneau où est indiqué « photos de 10h à 12h et de 13h30 à 19h », mais il me déshabille du regard, et ne loupe rien de mon décolleté en satin vert sous ma veste émeraude, ma jupette rouge, mes collants en laine, mon air de fille sage et coquine… des grands yeux innocents, mes longs cheveux fins qui rebiquent sur mon cou et mes épaules.
Je souris de toutes mes dents, en mettant un petit chapeau de lutin au pompon duveteux sur ma tête, sans doute destiné aux gamins qui viennent poser.
– Ce n’est rien, j’ai mon photographe à moi…
Je monte dans le faux traîneau en bois, mon mec s’approche et sort son appareil, son visage est moqueur.

Tout a commencé hier soir.
On parlait de fantasmes.
Il m’a dit qu’il voudrait se taper deux filles en même temps, comme tous les hommes.
Je lui ai dit que j’avais fantasmé depuis l’adolescence sur les père Noël dans leur beau manteau rouge.
Il m’a mise au défi de réaliser mon fantasme, et qu’il ferait en sorte de réaliser le sien si je n’y parvenais pas.
Je suis trop jalouse pour ça.
Trop fière.

Le père Noël s’assied sur son siège pourpre. Il pousse un peu les faux cadeaux sur le sol pour me prendre sur ses genoux.
Mon bras entoure son cou, léger, sensuel.
Les gens passent, sans nous regarder.

Sa main se pose sur mes bas de laine.
On sourit.
Mon mec nous photographie.
– Un petit bisou ?
Je me penche vers le père Noël et lui embrasse la joue, puis, lentement, remonte ma langue le long de son oreille. Je chuchote.
– Monte ta main, père Noël.
Il hésite juste une seconde, puis me caresse la cuisse du genoux jusque sous ma jupe. J’écarte légèrement les jambes. Ses doigts touchent mon intimité, et glissent dans ma fente très humide. Je n’ai pas mis de culotte.
– Mmm.
Je ne ferme pas les yeux, mais je respire plus profondément. Extérieurement, les gens qui passent ne peuvent voir que mes sourires, et les clichés de mon copain.
Il a de gros doigts. Je tire un plaid vert au-dessus de mes cuisses et les ouvre davantage. Il humecte son majeur dans ma petite fente et me pénètre lentement, par à-coups.
– Tu es bien accueillante, petite… es-tu une petite fille sage ?
– Oh oui, père Noël, je suis une fille très sage…
Je déplie le plaid pour qu’il couvre complètement nos jambes, et glisse ma main dans les braies du père Noël, toujours souriante, toujours l’air de ne pas y toucher.
– Très très sage, père Noël…
Les quelques curieux qui s’arrêtent un instant ne voient rien, et repartent, l’air joyeux.
Il bande bien maintenant, je le masturbe au rythme de ses doigts dans mon vagin, je suis excitée de faire ça devant tout le monde. Mais il faut aller vite. Je tire ses braies vers le bas, libère son sexe de ses vêtements, difficilement. Il m’aide, sans protester.
– Je vois que tu es très gentille, en tout cas…
Il se marre à moitié, mais il a l’air inquiet. Ses doigts jouent toujours en moi, j’ai chaud, c’est bon.
– Gentille et discrète, père Noël… très discrète.
Je me soulève, comme pour me replacer, et me réinstalle, toujours de travers sur ses genoux, mais son sexe est juste sous ma fente, maintenant.. Il le guide sous moi, trouve ma vulve du premier coup, je me lève de quelques centimètres, il trempe son gland dans mon humidité et commence à entrer dans la grotte chaude. Je m’assieds doucement, accueille la bite en moi, de travers, c’est particulier, mais agréable.
– Est-ce que tu aimes ma cheminée, père Noël ?
– Hmm, oui, petite fille, elle m’a l’air profonde mais un peu étroite…
Mon mec ne loupe rien, il enchaîne les clichés, il n’a pas l’air jaloux, il parle aux gens qui s’arrêtent autour lui demandant si la pause est finie, les renvoie gentiment, personne ne s’arrête assez longtemps pour remarquer la petite elfe en train de se faire sauter sur les genoux du père Noël.
Le sexe n’est pas très long, mais épais,  je le sens battre en moi, je le masse en ondulant d’avant en arrière, très doucement, et arrive enfin à le prendre tout entier en moi. Le père Noël respire un peu plus vite, il aime le traitement que je lui offre, ça m’excite davantage, je mouille, et sens un vertige m’inonder peu à peu. Son gros gland est comme une bosse de plaisir dans ma chatte.
La main droite du père Noël passe sous mon haut satiné et agrippe mes seins, un à un, sous la veste qui cache les caresses, je frissonne.
– Mmm…
Il donne des petits coups de bassin discrets, le plaisir monte, les gens ne font toujours pas attention à nous, je trouve ça déstabilisant et miraculeux, personne ne se rend compte des ébats qui se déroulent sous leurs yeux, je me demande si…
– Attends, père Noël. Je veux te montrer combien je suis gentille.
Je me relève sans hâte, m’agenouille comme pour refaire un lacet, (avec mes chaussures à talons, c’est très crédible…!) et passe sous la couverture.
Il me cache complètement. Je trouve sa queue et la branle gentiment en le léchant très lentement.
Ma langue s’active sous son gland, juste ma langue, je ne bouge pas la tête, j’ai chaud, je ne vois rien, je l’imagine, sourire aux passants dans son traîneau, mon mec le fixant pour voir monter son plaisir.
Le sexe est salé, il sent la transpiration et le parfum, il a un goût agréable, épicé, plein, plaisant. Je le lèche plus vite, en me masturbant, mes doigts pincent mon clitoris, le malaxent, tournent dessus, sans relâche, au rythme de ma langue sous la bite enflée.
Il se tend enfin, j’ouvre la bouche et lèche encore plus lentement, près à recueillir sa jouissance.
ça m’excite. Je me frotte plus fort, et accepte avec bonheur les éclairs de plaisir qui me transpercent le ventre, me pompant toutes mes forces, je ne peux m’empêcher de gémir sous le plaid.
– Mmmmmh….mmmmh….
Ses mains se posent sur ma tête, sous la couverture, m’a-t-il entendue ? Il me caresse les joues, les lèvres, je le lèche toujours, repue, épuisée, il me guide, c’est bon, il se tend davantage encore.
Le sperme jaillit dans un spasme, me vrille les lèvres et le nez, j’ouvre grand la bouche, et accumule au fond de ma gorge le liquide qui sort en saccades tremblantes contre mon palais.
Le flot se tarit, les spasmes se font moins forts, ses mains me caressent les cheveux, je l’embouche lentement, poussant sa queue au fond de ma gorge, le sperme coule le long de mes lèvres et dans mon gosier, je l’avale en deux petites gorgées, sans me presser.
La pression de ses mains cesse, j’attends encore un instant, sa bite toujours lovée sur ma langue,  je lui embrasse la queue une dernière fois,et, à son signal, je sors de dessous la couverture.
Les lumières de Noël m’éblouissent, je me relève en clignant des yeux, mon copain me prend en photo, échevelée, les gens passent, ne voient rien, ne s’arrêtent pas, ne s’occupent que de leurs petites courses, pas d’une lutine qui vient de tailler une pipe au barbu habillé de rouge qui remonte ses braies à peine plus discrètement que moi.
Je me passe un doigt sur les lèvres et le nez, pour essuyer les gouttes de sperme qui commencent déjà à sécher, je remets mes vêtements correctement.
Puis je me tourne en souriant vers le père Noël et je me penche sur lui pour une dernière bise appuyée.
– Merci, père Noël.
Je prends la main de mon copain, qui semble amusé.
– Joyeux Noël !
Le père Noël nous regarde partir en agitant sa clochette.
Noël est dans quelques jours seulement… aurais-je le temps de visiter d’autres pères Noël ?

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