Le réveillon d’Arthur – Chapitre 9
Arthur fait une sieste
Je conduis sur le chemin du retour quand mon phone sonne dans ma poche.
Sms.
Je checkerai plus tard.
Tata caresse ma jambe, d’un air heureux. Je suis sur un petit nuage.
Le téléphone sonne à nouveau.
Encore un sms.
Je me demande qui m’écrit.
Je tourne dans l’allée et gare la voiture.
Tata me sourit.
— Je t’embrasserais bien mais on pourrait nous voir…
Je hoche la tête.
— Je t’aime, Tata.
Elle sourit.
— Moi aussi, mon petit chéri.
Elle presse ma jambe et se rhabille avant de sortir de la voiture.
Je vais prendre les sacs d’emplettes dans le coffre et je la suis jusqu’à la maison.
Mon père nous accueille. Il est un peu rouge aux joues, il a dû bien s’activer pour la fête de ce soir.
— Pas trop de monde ?
Annie sourit.
— Ça allait… mais je ferais bien une grosse sieste…
Mon père se marre.
— Telle mère, telle fille ! Mélissa est partie se reposer il y a peu – il est à peine 16 heures, on a le temps. Va te reposer une heure ou deux.
Tata ôte son manteau et ses bottes, je l’imite. Elle se tourne vers moi:
— Arthur chéri, tu peux porter les paquets jusque ma chambre et m’apporter une tasse de thé ?
J’acquiesce.
— Bien sûr Tata.
Elle sourit.
— Tu es un amour. Au dodo, alors…
Je laisse les paquets dans l’entrée et je vais vers la cuisine faire chauffer de l’eau.
Je ferais bien une sieste aussi.
Je checke mon phone pendant que l’eau bout.
Deux notifs de sms.
J’ouvre l’appli.
Et je reste sans voix.
Deux photos d’Helga, la jeune vendeuse, s’affichent, deux selfies où elle regarde l’objectif, souriante, et seins totalement nus, gros, ronds, bruns et mats, dans la très reconnaissable cabine d’essayage du magasin.
Un message est associé.
« Je pense à toi. À très vite…»
Je souris.
Des sextos, vraiment ?
Je réponds rapidement.
« À très vite (et encore des photos !) »
Quelle journée, décidément…
Je toque à la porte d’Annie, une tasse de thé brûlant dans une main, et les sacs dans l’autre.
— Entre, Arthur.
Je pousse la porte.
Tata m’attend, totalement nue, sur le grand lit. Je ferme la porte rapidement et dépose les paquets au pied du lit.
— Je te plais ?
Je souris.
— Beaucoup.
Elle presse ses seins ronds et tendus à craquer entre ses mains fines et joue avec ses mamelons bruns foncés en me regardant amoureusement. Je pose le thé sur la table de nuit.
— Tu me fais un câlin avant ma petite sieste ?
Je me penche sur elle et l’embrasse sur la bouche. Nos langues se mêlent.
Je fais glisser ma main sur son ventre rond, descends sous le nombril, tâte les poils courts de son pubis et plonge les doigts dans la chatte ouverte et humide.
Elle se tend.
— Mmm… coquin…
— Coquine…
Je la doigte lentement en l’embrassant passionnément… jusqu’à ce qu’elle serre les cuisses sur ma main en tremblant de tout son corps.
— Ooh… mmmm…
Je souris.
Elle se détend au bout de quelques minutes.
— Merci, mon petit chéri. Je vais bien m’occuper de toi, ce soir…
Je retire mes doigts, couverts de mouille blanchâtre et épaisse, et les glisse entre les lobes de ses fesses, sur son petit trou souple et trempé de transpiration.
— J’ai hâte… je n’oublie pas ce que tu m’as promis…
J’appuie mon majeur sur l’anus qui s’entrouvre sans résister.
Elle rit.
— Coquin…! Une promesse est une promesse… je serai toute à toi.
J’ôte ma main à contrecoeur.
— Dors bien Tata.
Elle m’embrasse.
— Repose-toi bien aussi, mon chéri, je te veux en pleine forme ce soir.
Je souris en sortant de la pièce. Tata ferait bander un moine. Je serai certainement tout ce qu’il y a de plus en forme ce soir…
e me demande si Méli dort…
Je m’arrête devant sa porte et jette un oeil par le trou de la serrure.
Elle est sur son lit.
À poil.
Je me marre intérieurement.
Mon père est en bas.
Je tourne tout doucement la poignée en espérant que la porte ne soit pas verrouillée…
…elle s’ouvre en silence.
J’entre sans faire un bruit.
Méli est allongée sur le lit, les cuisses entrouvertes, totalement nue.
J’admire sa chatte rasée de frais, qui forme une petite fente rose légèrement humide, ses seins minuscules qui pointent paresseusement avec sa respiration régulière, son visage juvénile endormi…
Je m’approche et m’agenouille à ses pieds. Je me penche silencieusement et je lui titille le clitoris avec ma langue. Le petit bouton s’éveille immédiatement, il darde et enfle légèrement, je le flatte du bout du nez, je l’aspire, le fait rouler du plat de la langue.
Les lèvres molles s’entrouvrent, je goûte la mouille qui s’accumule en leur creux, les cuisses s’écartent lentement, me révélant le vagin rosé et trempé, pas seulement de salive…
Mélissa s’étire, ses mains descendent dans mes cheveux, sa respiration s’accélère à mesure que ma langue s’enfonce en elle avec gourmandise.
— Oh… Tom…aaah… Tom…aaah…
Tom ?
Je ris intérieurement. Elle a donc un autre garçon dans sa vie ?
Je déboutonne mon jean en la léchant frénétiquement de l’anus au clitoris, du clito à l’anus, elle tremble de plaisir, sans ouvrir les yeux.
— Tom-Ah ! Oh…viens… viensviensviens…
Je finis de virer mon jean et mon boxer. Je bande comme un âne. J’écarte ses cuisses et remonte le long du lit en la suçant jusqu’au dernier moment.
Je la pénètre d’un coup. Elle se mord les lèvres et ouvre les yeux.
— Arthur ?
Je ris.
— Surprise…
Elle ondule le bassin pour m’inciter à la baiser plus loin.
— Oui… oui… oh… Arthur… oui… oui !
Elle m’enserre entre ses jambes, m’attire à elle, j’écrase ses petits seins en l’embrassant avec fougue.
Elle se cabre et se tend, parcourue de tremblements et de frissons, je la pilonne à grands coups de bite, sa chatte est distendue, inhabituellement large, inondée, je me perds dans les sensations, elle geint et couine, me pressant d’aller plus fort, plus loin, toujours.
Je défouraille sans m’y attendre, en jets puissants et généreux, au fond du vagin brûlant.
— Mmmmh… Arthuuuur…!
— Oooh… la… vaaaache…
Je serre les dents, Méli me griffe le dos, les fesses, me mord une oreille en gémissant, le sperme me vrille les couilles à chaque spasme, l’excitation grimpe en intensité au lieu de retomber.
— …la vache la vache la vache…
Elle me prend la bouche et danse sous moi pour que je continue à la sauter, ce que je fais, lentement, pour accompagner les derniers soubresauts de ma queue qui se vide dans l’antre chaud.
Elle m’étreint longuement, je ralentis et fais mine de me redresser, mais elle me serre contre elle, sauvage, affectueuse.
— Non… reste…
J’enfouis la tête dans son cou et la respire tendrement.
— …merci, Méli… c’était trop bon…
Elle m’embrasse la joue.
— Merci à toi… pour la surprise…
Je souris. Elle me caresse le dos. Je débande rapidement, mais je reste sur elle. Je me sens bien.
Le sommeil arrive sans que je ne m’en rende compte.
— Arthur ?
La voix est chuchotante. J’ouvre un oeil.
Tata me regarde en souriant secrètement.
J’écarquille les yeux. Méli est à poil à côté de moi, complètement endormie.
Je n’ai pas mon pantalon, ni mon boxer. Même pas la peine d’essayer de mentir.
— Tata…
Elle met un doigt sur ses lèvres.
— Chut… Rejoins-moi quand tu es habillé.
Je déglutis en la regardant sortir de la chambre.
Je n’avais pas fermé le verrou !
Je me lève sans faire de bruit et me résigne à l’engueulade, le coeur dans l’estomac. Annie était au courant, pour Méli et moi, en mai.
Mais peut-être qu’elle pensait que j’avais arrêté après qu’elle m’ait chopé…
Je me maudis de n’avoir pas fermé cette porte !
Tout avait si bien commencé !