En famille,  La Plume de Florean,  Le réveillon d'Arthur

Le réveillon d’Arthur – Chapitre 6

Mélissa sait ce qu’elle veut

Thomas et moi sommes à la fenêtre. Nous regardons Arthur et maman entrer dans la voiture, démarrer, et disparaître au coin de la rue.
Je me tourne vers Thomas et lève les yeux vers lui.
– On est seuls.
Il écarquille légèrement les yeux.
– Mmm.
Je l’enlace timidement.
– Embrasse-moi.
Il a un petit mouvement de recul.
– Maintenant ? Tu… tu avais dit « cette nuit »…
Je lui tends mes lèvres.
– Considère-ça comme un avant-goût…
Il pose ses lèvres sur les miennes.
Le baiser est timide, réservé. Il n’ose pas. Je me serre plus fort contre lui. Nos langues se cherchent, se trouvent, dansent l’une avec l’autre, timides, délicates.
Je veux davantage.
Il se redresse et me caresse le visage.
– Waw.
Je souris simplement.
– On fait ça ici ou dans la chambre ?
Il hausse les sourcils.
– Méli, je ne sais pas si je peux… tu es ma nièce…
Je le serre entre mes bras et l’embrasse à nouveau.
– Je veux. On en a parlé, personne ne saura.
Il secoue la tête.
– Ce n’est pas raisonnable…
Ses scrupules me font un effet terrible. J’ai encore plus envie de le déshabiller, ici, au milieu de la pièce, et de lui faire la totale.
– Tu es mignon. C’est ma récompense, n’oublie pas.
– Oui mais… cette nuit… ce serait mieux. Plus prudent. Si ta mère rentre à l’improviste…
J’acquiesce. Il n’a pas tort sur ce point. S’il me saute sur le canapé et que ma mère et Arthur rentrent, ça la foutrait mal.
– Alors… une douche ? Avec moi ? Pas longtemps ?
Je l’embrasse pour le faire céder.
Il hésite.
– Juste une douche ?
Je hoche la tête.
– Mmm mmm.
Il me serre dans ses bras.
– D’accord.
Je sautille de joie et l’attire vers la salle-de-bains.


Il me déshabille.
Le pull.
Le T-shirt serré.
Il me regarde.
Le soutif.
Je souris.
Enfin, il voit mes seins !
– Tu les aimes ?
Il hoche la tête.
– Je les ai toujours aimés. Je te mate depuis longtemps déjà…
Je ris.
– J’avais remarqué… j’aimais ça. J’aime ça. Ça m’a toujours excitée d’être observée en cachette par un homme mûr, comme une femme.
Il me pinçote les tétons.
– Pas si discrètement que ça, si tu t’en es aperçue…
– Je faisais exprès de me pencher devant toi quand je ne portais pas de soutien-gorge pour que tu te rinces l’œil. Ce regard que tu avais…
Il ricane, mal-à-l’aise.
– Tu es belle. Le rêve d’un homme.
Je me cambre sous ses caresses. Mes mamelons minuscules sont tous durs.
– Tu n’as pas vu le reste…
Ses mains quittent mes seins, coulent sur mes hanches et font glisser le legging le long de mes jambes. Il passe ses doigts dans l’élastique de ma petite culotte.
– Je peux ?
Je pose mes lèvres sur les siennes.
– Ouiiii…
Alors, le temps s’arrête. Ma culotte descend, centimètre par centimètre. Je me sens plus nue que jamais devant lui. Elle tombe à mes pieds. Il n’ose pas regarder. Je recule d’un pas et tourne lentement sur moi-même.
– Je te plais ?
Il caresse enfin mes fesses nues, un sourire léger aux lèvres.
– Le rêve d’un homme…
Je me serre contre lui et l’embrasse.
– A mon tour…
Je déboutonne sa chemise. Sans me presser. Ses doigts me parcourent, cul, seins, hanches, cul…je reste bien cambrée, je l’encourage à s’enhardir.
J’écarte sa chemise.
Il a les bras forts, le torse musclé, poilu.
Je me mords la lèvre et la lui ôte complètement.
– Tu es beau.
Il sourit.
Je déboucle sa ceinture, déboutonne son pantalon, l’abaisse.
Il s’en débarrasse sans cesser de me peloter.
Il n’a pas touché à ma chatte encore.
Comme s’il n’y croyait pas vraiment.
Je m’agenouille pour baisser le boxer noir, déformé par sa queue tendue.
– Méli… tu es sûre ?
Je souris en tirant le boxer vers le bas.
Le sexe se dresse, long, épais, énorme, et tombe sur mon nez.
Je chuchote, admirative.
– Oooh…
Je le prends dans ma main et en embrasse amoureusement le gland.
– Mélissa…
Je le lèche et l’avale.
Ma bouche est trop petite.
Je le pousse dans ma gorge jusqu’à m’étouffer, la chatte trempée d’envie.

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