Protocole X – Chapitre 04
Les deux filles me sucent.
Je ne sais pas qui elles sont.
Elles ont définitivement des blouses. Enfin… elles les avaient.
Je les vois clairement, pour une fois.
La pièce est en pleine lumière, et elles m’ont remis mes lunettes.
La blonde aux seins lourds me pompe en pressant ses lèvres autour de ma hampe tendue.
La petite brune aux yeux verts attend, langue sortie, et enduit le gland de salive lorsque gros-seins le crache pour respirer.
Et elles me sourient tout du long.
***
J’ai moins mal.
De ce que je peux estimer, cela fait cinq jours maintenant que je suis ici.
Ou plutôt cinq jours dont j’ai eu conscience.
Deux fois par jour, mes… hôtesses… sont venues me vider les couilles.
Sans que je n’aie aucune idée de ce que tous ces gens me veulent.
ça me rend fou.
***
Le bruit des volets roulants qui se ferment me réveille.
– Vous pouvez passer à la prochaine phase, mademoiselle.
– Bien, docteur.
J’entends !
Le son est encore étouffé, mais j’entends !
J’ouvre les yeux lentement.
La jeune femme blonde ouvre sa blouse. Elle est nue dessous. Je reconnais avec bonheur ses seins amples et lourds, je lève une main pour les toucher, elle s’approche sans sourciller et les colle à ma paume. Les mamelons sont larges et drus, je les sens durcir à travers les bandages qui m’enserrent encore les mains. Mes doigts malaxe les loches élastiques tandis que la blonde pose ses mains sur mon sexe en érection.
J’essaye de parler.
– J… Q…
Toujours rien qui sort, ça me frustre tellement !
Elle le lit sur mon visage et commence à me masturber calmement.
– Chhhut, ça va aller, vous n’aurez bientôt plus mal. Laissez-moi faire.
Elle se tourne, et ôte sa culotte, oublieuse de l’homme au calepin qui observe, impassible.
– Attention de ne pas lui faire mal. Son bassin est en piteux état, et il a 6 côtes cassées.
– Oui docteur.
« Docteur » ? Je suis donc bien dans une espèce d’hôpital ?
Elle se retourne, monte sur le lit et m’enjambe.
Elle trempe mon sexe dans sa fente et me laisse y pénétrer, lentement, sans me quitter des yeux.
Je ne sais plus quoi mater: ses seins lourds, qui roulent sous mes paumes ? Sa chatte blonde aux lèvres rose bonbon qui s’écarte au passage de ma queue tendue à craquer ? Son joli visage aux yeux bleus qui me détaillent l’air bienveillant ?
– C’est ça, détendez-vous… ça va vous faire du bien.
– O…Q…
Elle pose ses mains sur ma poitrine, se penche et m’embrasse sur la bouche, avec une infinie tendresse.
Je m’abandonne.
Elle descend complètement sur mon sexe, mes hanches protestent sous le coup de la douleur, mais elle remonte déjà, avant de me faire pénétrer plus avant en elle, dans une danse lascive et lente, elle masse ma queue avec souplesse et douceur, elle semble savoir quand j’ai mal et quand j’en veux plus.
Elle pose bientôt ses gros seins sur ma poitrine et me serre contre elle, sans aller jusqu’à me faire mal aux côtes, mais pas loin, elle gémit dans mon oreille, je gémis dans la sienne, elle accélère le rythme de ses coups de reins, j’essaye de répondre dans le concert de sensations contradictoires, entre plaisir divin et douleur absolue.
La blonde se redresse un peu, me caresse les cheveux en me fixant droit dans les yeux, m’embrasse et chuchote:
– Tu es très bon, tu sais, mon chou ? J’aimerais te sentir dans mon cul…
J’écarquille les yeux et hoche frénétiquement la tête.
– Tu as envie ?
Je hoche la tête un peu plus fort, les yeux grands ouverts.
Elle se tourne vers l’homme au calepin.
– Docteur, le patient m’entend !
– Bonne nouvelle, mademoiselle. Finissez, je vous prie.
Elle revient à moi sans cesser d’aller et venir sur ma queue.
– Guéris, et tu pourras me prendre quand tu veux.
Guéris ? De quoi ?
Elle accélère le rythme sur moi, je me perds dans ses tréfonds, elle souffle et gémit, je l’imite, ses seins roulent entre mes mains blessées, j’explose bientôt au creux d’elle, elle plaque son sexe sur le mien et accueille les saccades de sperme en souriant, extatique.
J’ai le corps en compote lorsqu’elle ôte ma queue poisseuse de sa chatte qui déborde de liquides mêlés.
Elle remet sa blouse sur ses seins amples et la reboutonne sans me quitter du regard. Elle se penche et me suce pour nettoyer nos humeurs, puis elle remonte les draps, avant de sortir de la pièce non sans m’avoir gratifié d’un dernier baiser.
L’homme au calepin a observé nos échanges sans manifester d’émotions particulières.
Avant de sortir à son tour, il me lance:
– Nous aurons à discuter lorsque vous serez reposé. A plus tard, jeune homme.
Je suis à nouveau seul dans la petite chambre.
Soulagé.
***
L’homme au calepin – le docteur Georges quelque-chose – est assis à côté de moi.
J’ai du mal à me concentrer, une infirmière, une petite rousse aux seins comme des citrons, est en train de me sucer très… activement.
Mais je l’écoute.
– Vous avez eu un accident de moto très grave.
Je ne me rappelle de rien.
Je ne saurais même pas conduire une moto.
– Pour ce genre de cas, avec traumatismes multiples, perte de connaissance, fractures du crâne en trois endroits différents, côtes et membres cassés ou fêlés, le traitement est lourd. Les antidouleurs coûtent cher, fonctionnent comme des palliatifs mais n’agissent pas véritablement comme agents thérapeutiques, ou alors avec une efficacité très limitée. Vous comprenez ?
La fille malaxe mon sexe entre ses mains, le fait rouler, tout en en léchant la partie la plus sensible, juste sous le gland. Je frissonne. C’est trop bon, il faut que je me retienne encore un peu, je veux que la rouquine continue !
Le médecin s’impatiente, oublieux de la fille qui me pompe.
– Vous comprenez ?
Je hoche la tête.
– O… O…
– N’essayez pas de parler. Le choc de l’accident vous a comprimé l’oesophage, vous avez la trachée endommagée. Il faudra encore quelques semaines avant que vous ne retrouviez la voix. Ou que vous puissiez vous nourrir normalement.
La fille me reprend dans sa bouche, et descend, descend, me gobe, lentement, jusqu’à la garde. Je me mords les lèvres.
Le docteur calepin continue.
– Beaucoup d’argent, donc, pour un nombre d’accidents énormes chaque année. Des motards tels que vous, il y en a des dizaines chaque jour, au bas mot. Et des automobilistes, n’en parlons même pas. Le préjudice pour la sécurité sociale se chiffre en millions d’euros. C’est de là que vient mon idée: accélérer la guérison des accidentés de la route par des moyens naturels, à coup d’endorphines, sécrétées par le cerveau lors d’orgasmes, et bien plus puissantes à fortes doses que n’importe quel analgésique de synthèse, morphine comprise.
La rouquine accélère le rythme sur ma queue. Elle la gobe complètement, la branle, la crache, la cale au fond de sa gorge, la lèche dans une danse erratique qui me transporte de plaisir.
– Ce protocole expérimental a été proposé, sous mon contrôle, et les résultats sont plus qu’encourageants. Vous récupérez à vue d’oeil, grâce à nos soins, et, selon une première estimation, vous serez suffisamment rétabli pour rentrer chez vous d’ici sept à dix jours, ce qui fera une économie de présence à l’hôpital de plus de deux mois !
Je ne peux plus me retenir. Je donne des coups de reins, la rousse me suit en souriant, elle presse ses tétons entre ses doigts et me laisse me branler seul au bord de sa bouche.
– Reposez-vous, mon vieux, votre nom entrera dans les livres de médecine comme un cas d’école !
La jouissance me libère, les jets de sperme chaud strient le visage de l’infirmière amusée tandis que le docteur calepin quitte la pièce un sourire aux lèvres en ajoutant:
– Je suis bon pour le prix Nobel de médecine cette année !
La petite rousse me nettoie la queue longuement. Sa langue est rose et pointue, comme les mamelons de ses seins-citrons.
Je ferme les yeux, comblé, en pensant que si ça ne tenait qu’à moi, le docteur calepin l’aurait, son prix Nobel !