La Plume de DJoy et Florean,  Le Bandeau

Le Bandeau – Chapitre 6

6. Encore envie.

Le réveil commence comme un autre rêve.
Paul Valéry

Je me suis assoupie. Je suis toujours sur lui, l’entrecuisse légèrement collante, sa respiration est régulière, il dort.
Je soulève la tête très lentement.
Je suis toute molle – il fait chaud, sous la couette, et mon homme est une vraie bouillotte, sa peau est brûlante contre la mienne !
Je le regarde tendrement. Il ne le sait pas, ne se réveille pas.
Je suis un peu ankylosée, j’ai des fourmi dans la main gauche… je glisse lentement sur le côté, dans le creux de son bras. Ses doigts touchent mes fesses. Il dort si bien… Je jette un œil au réveil. Il ne s’est pas écoulé une heure depuis que nous avons… vidé notre plaisir…
Je me demande…
Je pose ma main sur son sexe, attendrie par le contact de la petite chose molle et un peu collante encore… je souris… difficile de croire que cette demie-saucisse et le dragon qui battait dans ma gorge à m’en étouffer ne font qu’un !
Je titille la zone qu’il aime, sous le gland soyeux, j’aime cette légèreté extrême, j’ai rarement touché quelque-chose d’aussi doux, même la soie est plus rugueuse, comparé à la peau rosée si fine… c’est comme caresser une brise de printemps… une brise coquine… capable de devenir une rafale de vent, une tempête, un ouragan…
C’est tout petit.
Il entrouvre les yeux, son sourire est plein de sommeil.
– C’est agréable…
Il ne le sait pas, mais ça me rassure qu’il me le dise.
Il enfle doucement dans ma main.
Ses doigts touchent mes fesses. Descendent.
Effleurent ma fente lisse.
S’humectent de mon envie.
Son sexe durcit indéniablement.
Je l’embrasse.
Il me rend le baiser, langoureusement, je sens qu’il n’est pas tout-à-fait sorti de sa torpeur, qu’il réagit par instinct, il plonge son majeur en moi avec frénésie, je m’arc-boute, j’ai envie de plus, je ne sais pas s’il pourra, lui non plus, certainement.
Sa queue est vivante dans ma main, je la presse fermement, la secoue de haut en bas sans trop savoir jusqu’où aller, sans trop savoir si je dois suivre le chemin que mon corps me dicte.
Je me cambre davantage, son index est juste sur l’œillet délicat qu’il semble convoiter, j’ondule les hanches et pousse dessus pour lui faire comprendre qu’il peut encore… que je veux bien…
Il n’hésite pas. Ses baisers se font plus amoureux, sa verge plus dure, il glisse son index dans l’antre délicat, en continuant de m’explorer le minou de son majeur coquin.
Je ne suis pas sûre qu’il soit encore tout-à-fait réveillé, mais ses doigts me fouillent avec une telle délicatesse, un tel bonheur, que je me laisse porter par sa torpeur, me contenant de flatter son plaisir dressé dans ma main.
Je ne sais pas qui de nous deux fait le pas suivant, je pense que c’est moi qui passe ma jambe par-dessus lui et qu’il m’accueille dans ses bras.
Je suis au-dessus de lui.
Je sais ce dont j’ai envie. Ses doigts qui m’explorent aussi impudiquement me disent qu’il partage ce désir.
Il est si dur.
Si prêt.
Je me soulève sur mes avant-bras pour mieux le voir me donner ce plaisir.
Il a les yeux fermés
Il n’est pas besoin de voir pour savourer la beauté de ce moment.
Je souris en me saisissant mieux de sa queue tout-à-fait réveillée, maintenant.
Je le veux encore en moi.

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