Le Bandeau – Chapitre 3
3. Lui, toujours.
Belle, sans ornements dans le simple appareil,
D’une beauté qu’on vient d’arracher au sommeil.
Jean Racine, Britannicus
Je suis au-dessus d’elle.
Elle s’ouvre.
Mon sexe est à un souffle de mon envie… posé entre sa cuisse et… cette partie d’elle que je ne nomme pas. Ou alors avec des noms d’animaux. Lapin. Minou. Chaton. Pas « chatte » en tout cas. Comment en est-on arrivé à vulgariser un nom si anodin ? « Féline » est flatteur. « Chatte » est vulgaire. Je me reprends. Ce n’est pas le moment de philosopher… Quel que soit son nom, cette zone m’attire irrésistiblement… me fait… bander…
… dans sa version épilée, en plus… – j’adore.
Je l’embrasse sans oser la prendre encore.
Je ne sais pas vraiment si je dois.
Je sais que nous allons trop vite.
Que dans la lenteur de cette découverte, elle s’est peut-être laissée emporter, me… sucer… ainsi était… waw.
Je ne savais pas que cela me ferait un tel effet.
Je souris, me mets à genoux sur le lit, mes cuisses sous les siennes, ma… queue… sur son minou (je me tends, j’ai trop envie) et j’attrape le tissu qui nous sert de bandeau.
Je le lui passe autour des yeux.
Elle sourit en chuchotant:
– Je préférerais te voir…
Je serai plus zen pour la découvrir si je n’ai pas ses yeux sur moi… Je ne peux pas vraiment lui dire…
– Pas encore…
Je glisse mon sexe le long de la fente soyeuse, humide et je pousse sur mes reins.