La Plume de DJoy,  La Plume de DJoy et Florean,  One-Shot,  One-Shot

L’Ascenseur Amoureux

DJoy et Florean

Nous approchons de l’ascenseur avec mon amoureux.

Ça faisait un moment que nous en parlions de ce fameux ascenseur… Je le prends tous les jours à l’école, fainéante que je suis, pour monter les quatre étages jusqu’à nos salles de travail. Du coup, je lui en ai déjà parlé. Il sait qu’à certains moments de la journée il est tellement plein que je peux à peine répondre à ses sms parfois un peu osés mais que, parfois, il est complètement vide et que je peux me risquer à y faire quelques photos pour lui (le miroir occupe toute la paroi du fond, je me dénude un peu et… clic… mms !)… cet ascenseur a souvent été le sujet de nombreuses discussions coquines que nous avons eues ensemble.

Et voilà que nous sommes devant sa porte, côte à côte.
C’est drôle. Je tremble un peu. J’ai tellement hâte. Et un peu peur de me faire prendre. C’est une heure où il est plutôt vide mais on ne sait jamais.
Je me serre contre mon homme, j’attrape son bras, pressante et hésitante. Il tourne sa tête vers moi pour poser un baiser tout doux sur mes lèvres avant de se retourner pour appuyer sur le bouton d’appel.
Enfin.

J’appréhende, je travaille ici, je connais beaucoup de monde…
C’est moi qui ai voulu l’emmener, j’ai insisté, mon amoureux n’était pas chaud… il avait peur pour moi, si on se fait choper, la réputation…
Mais je voulais réaliser en vrai ces images qui me trottent dans la tête en permanence quand je monte les étages en me regardant dans le miroir, seule. Je me demande quand même jusqu’où nous oserons aller. Jusqu’où il osera me faire plaisir.

L’ascenseur est là.
Ses portes s’ouvrent.
Il est vide.
Un soulagement mêlé de joie me prend les reins, le cœur.
Je vais le faire.
Nous entrons vite et j’appuie sur le bouton pour refermer les portes. Il se retourne vers moi, un point d’interrogation dans le regard. Je souris, il est beau, mon amoureux, ses cheveux bruns en bataille tombent devant ses yeux noisette. J’aime quand il me regarde avec cet air, celui qui dit : « Prends les commandes maintenant petit amour, je suis à toi... »

Je ne me fais pas prier, un baiser rapide sur ses lèvres douces, j’appuie sur le bouton du dernier étage (il n’y en a que 7 nous avons peu de temps – 7 étages pour le septième ciel…).

Je relève ma robe d’été bien au dessus de mes cuisses fines, et écarte ma culotte noire sur le côté de mon minou. Je suis appuyée contre la barre au fond de la cabine, je sais ce qu’il voit, il y a des miroirs partout dans cet ascenseur… C’est ce qui a déclenché tous ces fantasmes chez nous… Les yeux brillants et les lèvres ouvertes par l’excitation du moment, j’ai l’air d’une petite chatte en chaleur. Je suis envie et sexe toute entière. Je sais qu’il aime ça et que ça décuple son plaisir.

Il s’approche de moi en ouvrant son pantalon, il sort sa queue dressée et, sans préliminaires – c’est rare, mais j’aime autant – il s’enfonce en moi d’un coup jusqu’au bassin. Je ne peux pas retenir un cri de bonheur lorsque je le sens tout au fond de moi ainsi.
Enfin pleine, entière.

Nous nous embrassons fougueusement pendant qu’il me fait l’amour, c’est fort et rapide nous avons peu de temps ! J’ai les yeux fixés sur le cadran…

1er étage… il sort déjà de mon antre accueillante, il joue avec moi et avec mes sens, il sait ce que je veux, lui, au fond de moi… J’avance mon bassin, je veux le sentir entier, dur et… bon !

2e étage… ses mouvements sont amples et réguliers. Je l’aime, j’aime qu’il me fasse l’amour dès que j’en ai envie, qu’il réponde à mes fantasmes sans jamais se défiler… Il est aussi coquin que moi… le rêve d’une fille… J’enfouis ma tête dans son cou pour étouffer mes soupirs qui deviennent de moins en moins discrets… on pourrait nous entendre…

3e étage… il me soulève légèrement, j’enroule mes jambes autour de sa taille. Il a ses mains sous mes petites fesses rondes et sa bouche dans mon cou. Il me pilonne sans ménagement. Il sait y faire, sa queue va si loin en moi que j’en perds mes moyens… je gémis ouvertement, peu importe qu’on nous entende, maintenant.

4e étage… il défait le haut de ma robe et me mords le téton droit, sans cesser de me contenter, de me fouiller, j’entends les clapotis mouillés de mon envie qui rencontre la sienne… la jouissance est proche, déjà, je m’agrippe à son dos avec mes ongles.

5e étage… il accélère encore, ses mouvements sont désordonnés, je le sens proche de la délivrance, son majeur pénètre doucement mes fesses, sans hâte, certes, mais il veut l’insérer entièrement… je m’ouvre pour l’aider, pour lui montrer que je veux, même ici, même dans un ascenseur public…mes gémissements sont des cris… c’est trop bon!

6e étage… son majeur est maintenant enfoncé jusqu’à la paume, il va-et-vient en décalé avec sa queue en moi. Cette double pénétration effrénée déclenche tremblements incontrôlés et incontrôlables dans tout mon corps, je jouis, c’est magique, intense dans ce court instant qui nous sépare du dernier étage !

7e étage… il n’est pas venu encore mais nous devons nous rhabiller avant l’ouverture des portes… il sort de moi et remonte rapidement son pantalon en souriant benoîtement, l’air un peu coupable. Je souris. Mes cuisses sont moites de nos liquides mêlés. J’ai encore envie, j’en veux davantage !

Les portes s’ouvrent.

Je suis rouge. J’ai le vertige.

Nous ne savons pas trop où nous sommes.

– Viens.

Je le guide d’un pas précipité dans les couloirs en le tirant par la main qu’il a encore humide de mes plaisirs intimes. Je mouille toujours plus avec lui.  Je suis insatiable. Jamais rassasiée.

Lui non plus.

Il m’embrasse dans le cou, au milieu du couloir bondé, je sens son parfum, son urgence, je sais qu’il est toujours dru et prêt à me prendre…

…et je sais où trouver une salle qui ferme à clé à cet étage…

…il faut bien qu’il vienne…

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