La Plume de DJoy,  La Plume de DJoy et Florean,  One-Shot,  One-Shot

Juste ce moment

DJoy et Florean

C’est tout simple…
Juste ce moment…
…quand on se retrouve après une semaine sans s’être vus, ce moment après nos bras, après qu’on se soit dit bonjour en langage baisers.

Tu es toujours habillée sexy, différente, tu veux me plaire, tu sais, tu n’as pas besoin de ça pour me plaire.

Bon, tes fesses serrées dans un petit short en jean, un T-shirt blanc transparent à moitié déchiré sur tes seins pointus et nus… c’est sûr… ça ne se refuse pas. (La dernière fois, tu n’avais pas mis de culotte – j’adore – et lorsque je touchais, le tissu était littéralement trempé de ton impatience, c’était magique.)

Ou une jupe courte et une chemise sage sur un string et lingerie dentelle noire…
Ou juste nue, des bas et des jarretelles noires qui encadre ta minette épilée de frais.
D’accord, ça me plaît.

Dans ces moments particuliers – ils le sont tous – tu me prends dans tes bras, ou par la main…

Tu me mènes vers la chambre, nos envies se croisent tu ne sais pas trop si je veux que tu commences ou si je préfère que tu t’effeuilles, pour te prendre en photo, construire mon excitation, je suis voyeur, tu le sais, mais tu donnes à voir.

J’aime ce moment où tu décides que ce sera toi.

Tu t’assieds sur le lit, je reste debout.
Tu écartes les cuisses, m’attire entre elles.
Tu luttes avec ma ceinture, le regard fixé sur mon sexe qui enfle sous le pantalon.
Tu déboutonnes. Fais glisser la braguette. Baisses le boxer.

Mon envie se dresse sous ton nez, tu la saisis, tu la humes, tu l’embrasses doucement.

Et tu la prends dans ta bouche.
La lame de ta langue fait bondir l’envie, enfler le vit, elle sait se montrer caressante et demandeuse, tu n’attends jamais avant de m’enfoncer dans ta gorge, comme pour me couvrir de salive plus vite, comme pour me dire que tu voudrais m’avaler, me dévorer, me laisser là, toujours, me téter comme une boisson euphorisante.
Notre amour se lit juste dans ce moment, cet instant où tu m’aspires et me câlines.

C’est ce que j’aime quand tu me montres une telle douceur, une telle confiance, une telle envie, cette incroyable volupté quand tu prends les choses en mains quand tu te fais femme volontaire et que tu me refuses le machisme de l’homme qui fait tout, quand tu me consommes et me consumes, la promesse d’un long après-midi de câlins, celle d’un partage équitable des plaisirs dans ce moment que nous volons, parfois au temps.

Encore.

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