Entre Amis,  La Plume de Florean,  Petits Flirts entre Amis

Petits flirts entre Amis – Chapitre 09a

– Il aime quoi, ton mari ?
Je suis chez Sylvie. Dans une heure, elle rejoindra Alain chez moi, et Laurent arrivera ici, pour la soirée spéciale que nous avons prévue la semaine dernière. Je ne voulais pas faire l’amour avec un autre homme sur mon lit conjugal, ce qui, apparemment, ne dérange pas du tout mon mari. Sylvie et moi avons fait du shopping, aujourd’hui, nous nous sommes acheté les mêmes fringues, les même sous-vêtements, et nous sommes là, sur le canapé, habillées comme des jumelles. La robe moulante rouge met en valeur mes gros seins, tandis qu’elle boudine un peu Sylvie, même si son cul rond est largement plus appétissant sous le tissu brillant. Les baleine du soutien-gorge léger que je porte dessous mordent ma peau. Je croise mes jambes gainées de noir, les bas soyeux crissent agréablement.
Je réponds sans fausse pudeur.
– Il aime se faire sucer très lentement, et que tu ailles le plus loin possible dans ta gorge. Il aime… sucer, aussi, jambes bien écartées – j’espère que tu t’es épilée, c’est ce qu’il préfère.
Elle rit.
– Je suis aussi lisse qu’un abricot.
Elle passe inconsciemment la main sur son bas-ventre. Je continue.
– Il aime… prendre en levrette. Et venir en se masturbant juste au-dessus de ta bouche ouverte – et si ça déborde, c’est encore mieux.
Elle rougit légèrement, Ses taches de rousseur ressortent sur sa peau pâle.
– Est-ce qu’il donne des fessées ?
Je la regarde, alarmée malgré moi.
– Non ! Il est très doux ! Pourquoi  ? Laurent est comme ça ?
Elle rit encore.
– Hi hi. Laurent aime que tu sois attachée, il aime que tu te soumettes à lui. Il guide, il dispense le plaisir, tu le reçois, ce n’est pas un partage: d’abord il te fait jouir, et après tu le fais jouir.
– Oh. Et les fessées ?
– Si tu n’aimes pas, il ne continuera pas. Pareil pour la sodomie.
Je pâlis. Elle s’en aperçoit.
– Ne t’en fais pas, il sait que tu es vierge à ce niveau, il n’essayera probablement pas. Est-ce que… est-ce que ça te dérange si je propose à Alain de…
Elle laisse ça phrase en suspens. J’imagine Alain, derrière elle, poussant son gland entre les lobes des fesses rondes et blanches de mon amie. L’image est… particulière. Je ne sais pas quoi répondre. Le silence s’étire. Elle me regarde, hésitante. Je finis par hausser les épaules.
– Vous serez seuls tous les deux. Autant que tu t’amuses.
Ce n’est pas un oui clair, mais je ne peux pas faire mieux.
– Alain aime aussi que je le réveille en lui taillant une pipe, le matin. Je le fais, de temps en temps…
Elle renifle, amusée.
– Bonne idée pour demain ! Merci du tuyau. Laurent aime me voir marcher toute nue dans la maison…
A mon tour de rire.
– Il ne sera pas déçu, alors.
Elle s’approche, et place son visage à quelques centimètres du mien. Je n’ose pas reculer.
– Est-ce que je peux t’embrasser ?
On se regarde dans les yeux. Les siens sont souriants.
– Mmm mmm.
Elle pose ses lèvres sur les miennes. Je ne la repousse pas.
Le baiser est léger. Elle chuchote:
– Tu sens bon. Qu’est-ce que c’est ?
Elle m’embrasse à nouveau. Cette fois, c’est plus fougueux, sa langue force l’entrée de ma bouche, et cherche la mienne, je ferme les yeux, me laisse bercer par la caresse. Je suis presque sûre que c’est elle que j’ai embrassée, lors de la dernière soirée. L’étreinte cesse bientôt. Je réponds, le souffle court, les joues rouges.
– Violette.
Elle sourit et me prend dans ses bras, ses petits seins écrasent les miens, deux pommes un peu molles que je sens à travers ma robe. Elle me mordille une oreille et chuchote encore:
– Ce soir, tu passes un bon moment, tu baises Laurent, tu prends ton pied, OK ?
Je la serre fort et hoche la tête en silence.
– Tu es comme ma petite soeur, Yen. Je te donne Laurent sans états d’âmes. Sincèrement.
Elle se redresse, et me caresse les joues.
– Eclate-toi, prends ton pied. C’est un bon coup, tu verras.
Nous nous embrassons encore, plus comme des soeurs que comme des amantes.
Je mets un instant avant de réaliser combien j’ai changé, ces dernières semaines.
Le baiser d’Olivia m’avait choquée, tétanisée. Ceux de Sylvie m’apaisent. Je pourrais rester avec elle ce soir, si elle me le demandait.
Elle glisse une main entre mes cuisses, je la laisse faire, lui facilite le passage.
Elle me fixe du regard en souriant, ses petits yeux marrons brillent.
Ses doigts tâtent la tiédeur de mon entrejambes.
– Oh, je vois que tu es aussi excitée que moi…
Je souris, timide, en hochant la tête imperceptiblement.
Elle écarte ma petite culotte en dentelle. flatte ma vulve avec son majeur.
– Est-ce que tu veux me toucher aussi ?
Je secoue la tête.
– Ce soir, je suis toute à ton mari… prends rendez-vous avec moi !
Elle rit et s’écarte. Il est temps de finir de se préparer, l’heure tourne.


Laurent entre.
Sylvie est partie depuis 3 minutes seulement, je me demande s’il l’a croisée et embrassée dans les escaliers.
Ou s’il était caché dans la rue, à attendre qu’elle parte, s’il l’a déshabillée du regard avant qu’elle n’aille se faire sauter par mon mari.
– Salut.
Il a l’air un peu gauche, c’est mignon.
– Salut.
Je me mets sur la pointe des pieds pour l’embrasser. Nos lèvres se trouvent facilement, il se penche, m’enlace, je me love dans ses bras.
Je pose mes mains derrière sa nuque et force l’étreinte, le baiser se prolonge, la timidité disparaît, ses mains me caressent le corps, passent sur ma taille fine, sur mes fesses, remontent dans mon dos, sur mes seins, puis redescendent sur mes fesses.
Je brise le baiser, et me serre contre lui, il me berce, m’englobe, me caresse, je ferme les yeux, il sent bon, il est doux.
Il s’écarte un peu, me regarde, lovée dans ses bras, me sourit.
– Tu as faim ?
– Mmm mmm.
– On se fait un petit restau avant…?
Je l’embrasse à nouveau.
– Non.
Je me recule et m’agenouille devant lui. Je déboutonne son pantalon, le baisse un peu, puis je fais de même avec son boxer. Son sexe se tend devant moi. Je le prends délicatement entre mes doigts et le lèche doucement.
– Je t’ai pour moi toute seule…(ma langue passe lentement sous le gland)… pour la soirée… (je prends le gland dans ma bouche et l’en fais sortir)… alors ne perdons pas de temps…
Sa bite glisse toute entière sur ma langue, râpe mon palais, cherche à entrer dans ma gorge, je pose mes mains sur ses fesses nues pour le pousser en moi, puis le relâche pour respirer. Un filet de salive coule de mes lèvres, je le gobe à nouveau, plus fort, plus loin, il saisit le haut de ma tête et, par à-coups, imprime un rythme lent, mais ferme, à ma fellation. J’ai à peine l’occasion de respirer lorsqu’il se recule, je hoquète plusieurs fois, crache une salive de plus en plus abondante, mais je suis récompensée par ses gémissements et la tension dans ses muscles, par son visage crispé de plaisir.
– Ooooh, tu suces bien, petite chinoise…
Je lui souris.
– J’aime bien que tu m’appelles comme ça.
Je glisse une main sous ma robe, dans ma culotte, et me caresse frénétiquement. Je suis excitée comme lors de ma première fois. Je pense à Sylvie et à Alain, à Laurent,  que j’ai rien que pour moi, mon plaisir augmente encore, je ne respire plus, je force le sexe à aller plus loin dans ma gorge en me masturbant comme une furie.
– Attends, attends, attention…
Laurent se tend à rompre, je ne bouge plus sur sa queue, j’ai un petit haut-le-coeur que j’essaye de contrôler. Le gland gonfle et bat sur ma langue, les mains sur ma tête se crispent, je me caresse lentement, espérant qu’il ne va pas jouir tout de suite.
L’alerte passe, il se détend, il sort de ma bouche avec douceur, je halète, respirant difficilement, et crachant un flot de salive sur la queue brillante.
Je me relève et l’embrasse, en masturbant toujours sa queue de mes deux mains
– Merci.
Nouveau baiser.
Il abaisse le haut de ma robe, admire ma poitrine opulente dans le soutif en dentelle noire transparente, me la caresse, par-dessus le tissu fragile , puis par-dessous.
Une de ses mains descend vers le bas de ma robe, il la remonte un peu, et glisse dans ma culotte. Les doigts sont frais sur mon clitoris, le soulagement est immense, je l’embrasse.
– On va dans la chambre ?
Il enlève complètement son pantalon et son boxer, et me conduit à la chambre. Le lit, en fer forgé noir, est grand, les draps blancs sont fraîchement repassés. Sylvie a déjà allumé deux grosses bougies rouges. Elle a tout prévu.
Je tends à Laurent les deux foulards en soie qu’elle a laissé là à ma demande, tout-à-l’heure.
-Fais-moi ce que tu aimes.
– Tu es sûre ?
Je suis trop excitée pour écouter la petite voix qui me susurre à l’oreille que ce n’est peut-être pas une bonne idée.
– Sûre. Viens.
Il hoche la tête, m’embrasse, et me pousse, à quatre pattes sur les draps.
– Ok. Ne bouge plus.
Il m’attache les bras aux barreaux de fer forgé les plus éloignés de chaque côté du lit. J’ai la tête sur un coussin, un peu tordue, les fesses en l’air, les bras en croix. Il a serré les liens suffisamment pour que je sente que ce n’est pas du chiqué, mais ils ne me font pas mal. Je le regarde en coin. Sa queue est dressée, tendue, il la tient dans sa main.
Il grimpe sur le lit, se place à genoux juste derrière moi, relève le bas de ma robe jusque sur mes fesses. Il remonte les bords de ma culotte en dentelle façon string, et me caresse le cul, lentement.
Une claque. Je sursaute. Je n’ai pas vraiment eu mal.
– Sylvie aime les fessées. Et j’aime les lui donner.
Une seconde claque, plus appuyée sur l’autre fesse.
Je me tends.
– Hmpf… pas trop fort…
Il me caresse, passe sur ma moussette, par-dessus la dentelle, j’écarte un peu plus les jambes.
– Allons, laisse-toi faire, fais-moi confiance.
Une claque à droite, caresse, claque à gauche, caresse.
J’ai le cul qui chauffe, un peu douloureux, il revient vers ma moussette, j’ai les yeux fermés, les caresses rendent la fessée supportable, j’ai le ventre en feu, je veux qu’il me prenne.
Claque.
Caresse, arrondie, sur mes fesses rougies.
Claque.
– Mmmh….
Caresse douce. Ses doigts se prennent dans ma culotte, il la descend, lentement, en travers de mes cuisses.
– Tu aimes…?
Je me surprends à hocher la tête.
– Mmm… continue encore un peu. Pas trop fort, quand même.
Nouvelle petite claque, sur le haut de mon cul, suivie d’une seconde, puis d’une troisième, la main à plat fait un bruit sec, terrible, mais il me caresse à nouveau, plus longuement.
Ses doigts descendent vers mon sexe ouvert, et le pénètrent sans hâte, je suis trempée, je le sais, son majeur et son index disparaissent dans mes tréfonds, déclenchant en moi une vague de soulagement extraordinaire.
– Oh….mmmmh….
Il plaque sa main contre ma chatte lisse comme une pomme, et joue de ses doigts, avec tact et fermeté. Je tire sur mes liens par réflexe, mais je suis complètement entravée, bloquée, à sa merci.
Il retire sa main et plonge sa langue dans mon intimité dans un bruit de succion délicieux, la tête à l’envers, le nez contre mon clito, la langue dans mon vagin, je m’épanouis sous ces caresses buccales, je m’ouvre comme une fleur butinée.
Le mouvement de sa tête devient plus ample, les éclairs dans mon ventre se succèdent, foudroyants, interminables, la jouissance n’est pas loin déjà, je ne réalise pas tout de suite qu’il me lèche aussi le cul et le périnée, ses doigts reviennent me pénétrer tandis que sa langue ouvre lentement mon petit trou délicat.
La sensation inconnue est plus qu’agréable, je ne proteste pas, je découvre, ressens, j’accompagne le mouvement, j’essaye de me détendre plus encore, de lui ouvrir le passage, c’est doux et chaud, le mélange de sensations me rend folle de désir, je veux venir, et venir encore, la jouissance se construit, grandit, m’inonde, je gémis, la tête enfouie dans le coussin.
Là où Alain aurait arrêté ses caresses et serait venu se faire sucer un peu, Laurent, au contraire, ne relâche pas la pression, sa main continue de me lutiner allègrement
Son autre main vient sur mes fesses, à plat, et je le sens jouer avec son majeur sur la pastille souple de mon anus humide de salive, qui s’ouvre soudain. Je me cambre et me contracte en sentant au moins deux doigts me pénétrer lentement, une sensation de vide m’étreint le ventre, je me soulève, hésitante, n’osant lui dire d’arrêter, mais ne voulant pas non plus qu’il continue.
– Détends-toi, ma belle.
Je hoche la tête en le regardant, presque implorante, ne pouvant m’empêcher de gémir en sentant les caresses de sa main gauche qui me masturbe tout en jouant dans mon vagin.
– Pas trop loin, ok ?
Il sourit et se penche pour embrasser mes fesses.
– Yen, tu as un tout petit cul par rapport à ma Sylvie, aux fesses blanches et amples, (Il m’embrasse à nouveau le derrière), et, depuis la soirée où tu as avoué n’avoir jamais essayé par là avec Alain… je rêve de te déflorer moi-même.
Ses mains accélèrent, en moi, devant et derrière, ses doigts pénètrent de plus en plus loin, de plus en plus facilement, les sensations se mêlent, je me détends, m’affale, sa voix me berce, me flatte, me donne confiance.
– Mon sexe a faim de toi, Yen, et je veux que tu me laisses t’honorer comme tu le mérites…
– Mmmmh…
Ses doigts s’enfoncent, dans un doux ressac, le plaisir et l’étrange se mêlent.
– Sylvie va demander à Alain de la sodomiser… ça l’excite, de lui faire découvrir ça…
La main de Laurent est à plat sur mon cul, il a introduit son pouce entier… je n’ai pas mal, je sens ses doigts s’entrechoquer en moi, des deux côtés de ce plaisir nouveau. La pensée d’Alain… enculant… les grosses fesses rondes de Sylvie me trouble un peu, mon excitation croît.
– Mmmmh…. ooh… Laurent…. Laurent….
– Alors, ma belle Yen, ma petite chinoise, je vais venir me placer derrière toi, et te prendre doucement, d’abord devant, puis derrière. Tu veux bien ?
Je hoche la tête contre le coussin, mes poignets attachés contre les barreaux du lit commencent à me faire mal, je m’étale encore plus pour relâcher un peu la tension dans mes bras. Il me caresse toujours.
– Oooh… oui… mais…pas trop loin…oh… viens viens….
Il se relève, ôte ses doigts de ma vulve mais garde son pouce dans mon petit trou, l’étirant en cercles de plus en plus amples. J’ai la tête qui tourne, et une envie de faire l’amour terrible.
Il place ses genoux dans les miens, place sa queue à l’entrée de la vulve et me pénètre sans hâte, en continuant son petit jeu avec le pouce, les sensations se mêlent, puissantes, je ferme les yeux dans le coussin, je m’ouvre à lui, à ses coups de reins puissants, je reconnais le plaisir qu’il m’a donné à plusieurs reprises lors de nos soirée, son sexe et le mien s’accordent parfaitement, le plaisir est entier, présent, fort, sa queue me remplit, son pouce tourne toujours dans mon cul mais je n’en éprouve ni gêne, ni honte, Laurent me fait du bien, c’est tout ce qui importe.
Je mords le coussin, appelle la jouissance, le rythme des coups de reins accélère, leur amplitude aussi, il me pénètre jusqu’au pubis, ressort presque entier avant de me harponner à nouveau. Il m’attrape les seins pour la première fois, le plaisir est immédiat.
– Ooh… aa… aa… hin… hin….mmmmmmmpfffff….
Des éclairs me transpercent le ventre, je jouis bruyamment, en souriant d’extase, la tête enfoncée dans le coussin, les yeux clos, il sort son pouce de mon petit trou, attrape mes hanches et me lime plus fort, pas trop vite, mais fermement, la jouissance dure et se prolonge, je tire sur mes liens espérant pouvoir libérer une main pour me masturber, mais mes poignets irrités sont bloqués.
– Oh… Laurent….Laurent… libère-moi….
Il ralentit en moi, se penche, m’embrasse le creux du dos, et me détache la main droite.
– Tu vas en avoir besoin. Caresse-toi, ma petite chinoise.
Il se retire et place sa queue entre mes fesses.
– Un peu de gel… c’est mieux, les premières fois.
Une substance froide s’agglutine sur mon petit trou, il baigne sa bite dedans.
– J’adore ton petit cul, Geisha adorée… laisse-toi faire…
Mon coeur bat la chamade. Le sexe exerce une pression sur mon anus qui s’ouvre instantanément, puis se rétracte en sentant le gland entamer sa pénétration, et ressortir. Je ne respire plus.
– Détends-toi… tu es belle comme tout….
Il fait tourner son sexe plus lentement, je m’ouvre à nouveau, il pousse sans forcer, je respire profondément en me caressant presque inconsciemment, la main sous moi, et soudain, c’est fait, le chapeau de son gland est tout entier en moi, Laurent soupire, son sexe bat  quelques instants, et commence à aller et venir… je ne suis plus vierge. La pensée me fait sourire, je me laisse faire, j’ai confiance en Laurent. La pénétration est très lente, je ne sais pas où il en est, je me caresse, sens ses couilles, les attrape et les flatte, avant de continuer à me masturber, les plaisirs se mêlent, la sodomie n’est pas désagréable, les sensations les plus marquantes viennent de ma pastille distendue, agréablement irritée, je me trouve dans un halo cotonneux, fait d’une volupté inconnue, d’un bien-être inconnu jusqu’alors, qui m’entoure toute entière. Le passage devient difficile pour lui, il se retient, ne force pas, je le sens au creux de moi, se pâmer, battre et gonfler, il se penche et me caresse à nouveau les seins, en donnant toujours de tous petits coups de rein, il égrène son plaisir sans me faire mal, je lui en suis reconnaissant, et, contrairement à ce que m’a dit Sylvie un peu plus tôt, je sens que nous partageons quelque chose de fort, cette première expérience anale me lie à son souvenir, quels que soient nos rapports futurs.
– Ouhhhh….
Il se tend, se relève, s’arrête de bouger, sa queue sort presque de moi, il me tient les hanches, de chaque côté, puis me sodomise à nouveau, plus rapidement, mon ventre fait des bonds, la sensation est de plus en plus étrange, je ne sais pas s’il avance plus loin dans mes tréfonds, je tâte son sexe par dessous, ses couilles sont là, contre ma moussette, il doit me pénétrer tout entier, je ne l’ai pas senti passer.
– Aaaaaaah ooooooooooh….
C’est lui qui gémit férocement, il va venir, c’est certain, il tremble et se tend, puis s’arrête encore, tout au fond de moi, je sens son pubis contre les lobes de mes fesses, je me masturbe plus vite, mes doigts entrent et sortent de ma chatte sans discontinuer, je suis trempée et moite, je lui presse les couilles pendant qu’il essaye de retarder son éjaculation imminente. Il se recule, sort complètement de moi, et me retourne – mon poignet toujours attaché se coince dans les barreaux.
– Ouille.
– Pardon… viens, viens !
Il se branle debout, je me dépatouille du lien emmêlé dans la tête de lit, et m’agenouille devant lui, toujours attachée, bouche ouverte. Il me fixe en souriant.
– Ooooh… viens… ma petite chinoise….viens…
Il m’attrape la nuque et me force à avaler sa semence, je fais mine de résister pour l’exciter, mais les jets de sperme qui le secouent et me strient le visage me rendent heureuse et fière, je le suce en riant, toujours attachée comme une esclave, en me demandant comment je vais dire à Alain que j’ai eu ce soir ma première expérience anale, et avec un autre que lui…
– Avale avale, oh oui, avale avale avale…
le sperme amer me coule dans la gorge et le long des joues, j’en ai sur les cils – ça va coller à mon mascara – je le suce longuement, jusqu’à ce que sa queue dégonfle complètement. Il me caresse le visage et les seins, me sourit.
– Merci, petite chinoise, tu es vraiment bonne.
Je me relève lentement, mon poignet est douloureux, mais je ne le détache pas. Je m’allonge sur le dos, main tordue, écarte les jambes ostensiblement et lui dis:
– Viens, lèche-moi maintenant, et prends garde, si tu ne me fais pas crier de plaisir, c’est moi qui t’attache…
Nu, épuisé, Laurent s’allonge sur le ventre, sa tête au creux de mes cuisses.
Sa langue passe lentement sur mon sexe lisse.
Les cris ne sont pas longs à venir.


Tard dans la nuit, la porte d’entrée s’ouvre et se referme.
Sylvie entre dans la chambre où nous nous sommes endormis, après avoir mangé au restau, puis refait l’amour passionnément.
Elle me tapote l’épaule.
– Ma chérie, nous allons dormir dans la chambre d’ami avec Alain.
– Mmh mmmh.
– Tu viens le réveiller demain matin ?
– Mmmh.
– Bonne nuit.
– Mmm’nuit.
Juste avant de me rendormir, je me souviens que j’ai dit à Sylvie combien Alain aimait que je le réveille avec une fellation…

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