Petits flirts entre Amis – Chapitre 08
Les personnages féminins:
Christine Yen / épouse d’Alain / 1m53, 43 kg / origine sino-japonaise, 26 ans, petite et fine, cheveux longs noirs et raides, peau dorée, belles lèvres épaisses, seins massifs, bien proportionnés, étonnants sur son corps fluet. Ingénue et fidèle, mais sexuellement curieuse. Le jeu lui révèle une partie d’elle même qu’elle ne souhaite pas forcément connaître.
Olivia / épouse de Stephen / 1m56, 46 kg / origine arménienne, 27 ans, nez pointu, cheveux noirs, beaux seins bien galbés, des fesses comme des gouttes parfaites taille de guêpe – la plus cochonne et extravertie du groupe. Elle a eu l’idée du jeu.
Suraya / épouse de Souleymane / 1m60, 49 kg / origine marocaine, 27 ans, cheveux mi-longs bouclés, grosses lèvres gourmandes, seins refaits – et siliconés – peau mate, belles fesses rondes. Elle a vaincu sa timidité et joue à l’extravertie depuis sa chirurgie esthétique. Le jeu lui permet de continuer à faire semblant, et, espère-t-elle, de faire des envieuses avec sa poitrine toute neuve.
Sylvie / épouse de Laurent / 1m62, 47 kg / française, 26 ans, peau blanche, tendance rouquine, cheveux carré mi-long, seins ronds de taille moyenne, beau cul blanc galbé et rondelet. Douce, timide, elle est plutôt coincée mais s’offre au jeu avec la même curiosité que Christine Yen.
Le bandeau m’empêche de voir quoi que ce soit. Je ferme les yeux dessous, c’est plus confortable, je suis à l’écoute des mains qui me caressent les seins, habiles.
Les liens qui enserrent mes poignets sont un peu trop serrés, mes épaules me tirent, mes jambes aussi, je suis à genoux, cuisses entrouvertes, sur un coussin épais mais brinqueballant.
Les mains de mon inconnu remontent sur ma tête, plongent dans mes cheveux fins, sans hâte, il me caresse, il sait qu’il a le temps, Olivia a dit que les morceaux de la musique zen qui rythment les moments de câlin et les changements de partenaires duraient entre quatre et six minutes. De quoi prendre son temps. Sentir. Profiter.
Les mains courent sur mes épaules, reviennent sur mes seins, les malaxent, fermement, agréablement, jouent avec mes tétons minuscules qui durcissent, se dressent entre les doigts joueurs.
Je soupire, les attentions que me porte mon partenaire secret sont plaisantes.
Non.
Plus que ça.
Excitantes.
Et je ne sais pas qui il est.
Je ne pourrai pas le deviner…
Sauf si j’ouvre la bouche…
Que je montre mon plaisir…
Alors le garçon aura le droit de me présenter son sexe, pour que je le goûte, avec la langue et seulement avec la langue…sa récompense… j’imagine son excitation, à l’idée que seule sa capacité à me satisfaire et à me faire perdre pied pourra lui octroyer ce petit plaisir buccal en retour… sous le regard mon mari. La situation est vertigineuse, mais intéressante…
Je garde les lèvres bien serrées, en souriant intérieurement. S’il y en a un qui veut que je le tâte avec ma langue, il faudra qu’il y mette du sien…
Mon partenaire inconnu prend son temps, il m’empaume les seins avec tact et lenteur, il sait peut-être que c’est un bon moyen de me mettre en condition, je sens son corps, à quelques centimètres du mien, le contact de sa langue, sur mon cou, parfois, à moins que ce ne soit celui de son sexe huileux ? Je souris encore.
Sa main descend le long de mon corps, passe sur mon nombril, soulève les pans de ma jupe, glisse dans ma culotte. Je me soulève légèrement sur mes genoux pour lui faciliter le passage, ses doigts trouvent mon petit bouton, et s’y arrêtent. Ils se gorgent de mon humidité féminine et passent sur les grandes lèvres tendues à craquer, excitent mon clitoris, que je sens darder à chaque caresse, le majeur est ferme mais délicat, mon partenaire sent mon envie , il prend son temps, son doigt avance en moi, me pénètre lentement, je gémis, mais je conserve suffisamment de contrôle pour ne pas entrouvrir les lèvres. Tout juste. Son autre main fait des merveilles sur mes seins, mes tétons, étirés, malaxés, pincés avec tact, hurlent de plaisir…
Un baiser me surprend, l’homme est à ma hauteur, il doit être à genoux, comme moi, juste là. J’ai envie de le prendre dans mes bras, mais mes mains sont liées derrière moi, je ferme les yeux, bien que ce soit inutile, et profite des caresses de ses doigts et de sa langue sur mes lèvres, sur mon menton, il essaye de me faire ouvrir la bouche en m’embrassant avec une passion touchante, le majeur me pénètre plus profondément, plus rapidement, mon string descend le long de mes cuisses, je me tends pour mieux le sentir, sa bouche est brûlante contre la mienne.
Son sexe frotte contre ma cuisse droite, je suis surprise et flattée, de quoi dois-je avoir l’air, mi-nue, soumise ainsi, un homme profitant de moi et cherchant à me séduire par les seuls sens ? Que pense Alain ? La langue sur mes lèvres se fait insistante, les caresses plus pressantes, les doigts vibrent dans ma moussette rasée, pressent mon clitoris, plongent loin dans mes tréfonds, la seconde main me malaxe les fesses en écartant le string plus bas sur mes cuisses.
Je respire fort par le nez, je sais que si j’ouvrais les yeux des étoiles noires y danseraient, le vertige me prend, il mérite sa récompense, j’ouvre la bouche et partage le baiser passionné, il rit presque tant nos langues s’entrelacent passionnément, il ne s’écarte pas immédiatement, continue à me masturber avec force et habileté, je gémis plus intensément, je ne suis pas la seule, j’entends des petits cris qui évoquent clairement un rapport sexuel intensif quelque part dans la pièce, mais n’y prête guère attention, toute entière tournée vers les doigts qui dansent dans ma chatte avide de plaisir.
Enfin, il prend sa récompense, je ne sais toujours pas qui il est, ses mains passent derrière ma nuque, et il m’invite à me baisser , me baisser, toujours plus, je me plie, et entre bientôt en contact avec sa queue tendue sous ma bouche. Je souris et le lèche lentement, reconnaissante de sentir une de ses mains continuer de me masturber par-dessous. La bite est gonflée et tendue, elle sent l’huile de mangue, je la goûte sans la prendre en bouche, ce qui fait que je ne suis pas sûre de sa taille, de sa grosseur, je ne peux dire s’il s’agit de Suley ou de Stephen, de Laurent ou d’Alain.
Il se branle sur ma langue, lentement, pour ne pas jouir, mais je sens ses doigts aller et venir sur le précieux bâton de chair, nous partageons notre plaisir, c’est beau et doux, il faudra que je remercie Olivia pour ce moment magique.
La musique cesse, laissant la place aux gémissements et aux couinements d’au moins deux filles… l’heure de changer de partenaire. Le gars me relève et m’embrasse sur les lèvres. Il trace un demi cercle et deux petits points sur mon sein gauche. Un sourire. Je hoche la tête. Ce sourire-là était bien bon.
Je suis à nouveau à genoux. Mes épaules commencent à tirer désagréablement, j’essaye de les soulager en les remuant, vers l’arrière. Les hommes qui me regardent doivent penser que je mets ma grosse poitrine en valeur. Je rougis un peu. Pauvre Alain, j’espère qu’il n’est pas trop jaloux.
Le contact d’un sexe sur mes mains me surprend. Mon second partenaire est derrière moi, il m’empaume les seins, bras croisés autour de moi, je résiste à l’impulsion de saisir sa queue entre mes mains pour essayer de l’identifier. Mes lèvres sont fermées, mais le contact est si agréable que je perds pied presque immédiatement, ma résolution – et ma curiosité – ne tiennent qu’à un fil. Le vertige revient, les mains caressantes sont fermes et grandes, elles savent s’y prendre avec mes nichons, je frissonne et me tend. La bite est écrasée contre mes paumes, le contact est doux mais douloureux, mes poignets protestent, j’essaye de me dégager, mais ce sont mes épaulent qui tirent maintenant. L’homme relâche la pression, peut-être a-t-il compris, il m’embrasse dans le cou, sur les joues, je tourne la tête pour qu’il atteigne mes lèvres, l’étreinte est plus que plaisante. Ses deux mains glissent vers ma jupe, la soulèvent, plongent sur ma chatte nue, mon string est toujours baissé à travers mes cuisses, je sens l’élastique s’imprimer sur ma peau, mais je ne m’en préoccupe pas, les doigts lestes se baignent dans ma mouille abondante et deux doigts me pénètrent d’un coup, je tressaille de plaisir – mon partenaire me masse le clito avec sa main gauche et me doigte de la main droite, je ne peux retenir un gémissement aigü, j’accompagne les caresses osées de mon partenaire en serrant et desserrant les cuisses, je m’affale contre lui, sa queue revient dans ma main, je la branle sans y penser, par-delà la douleur de mes poignets attachés. Un troisième doigt rejoint les autres, et me pénètre profondément, avec une lenteur délibérée, tandis que la main qui masturbe mon bourgeon rose accélère, la sensation est trop forte, je couine tout haut:
– Oui… oui… oui…
Je sais qu’Alain me voit, mais je m’offre à cet homme sans complexe, j’ai les joues rouges et la sensation vertigineuse de toucher un plaisir défendu. Mon partenaire mérite ma bouche, mais je ne veux pas qu’il s’arrête…
– Oui… continue continue continue !
Miraculeusement, il accède à ma requête, les doigts plongent, tournoient, caressent, longtemps, complètement, je me tourne et échange un baiser avec le mec inconnu, il presse sa queue entre mes doigts et continue à s’occuper plus de mon plaisir que du sien. Je ne veux pas paraître ingrate. Je m’écarte du baiser langoureux et murmure:
– Viens, que je te remercie.
Il sourit tout contre mon visage, se relève, tout en restant derrière moi, je me soulève sur mes genoux meurtris et tire la langue pour goûter son sexe. Il faut que je garde la tête tournée de trois-quarts pour l’atteindre, j’imagine le tableau, je suis luisante de sueur, seins à l’air, langue sortie, cherchant une queue comme un veau cherche le pis de sa mère. Le gland est là, doux et suave, je le lèche lentement, le mec l’éloigne de mes lèvres et le rapproche, m’obligeant à le suivre, à quémander, à tâtonner pour le trouver, c’est frustrant et amusant, je ris en lui embrassant la queue, qui se tend sous mon nez, puissante, ferme, mais dont je ne peux deviner la longueur, la grosseur, tout juste puis-je en définir la texture, le grain, le parfum huileux.
La musique cesse. Je résiste à l’envie de gober la queue et me recule plutôt, haletante, je transpire, j’ai la tête qui tourne, les épaules, le genoux et les poignets qui tirent désagréablement, mais j’ai envie de faire l’amour comme rarement. Mon partenaire dépose un baiser léger sur mes lèvres et trace un coeur sur mes seins, avant de s’éloigner.
Le coeur… pas mauvais non plus, celui-là. Dans la pièce, ce ne sont que protestations, soupirs et gémissements, les filles s’amusent, les hommes doivent être fiers de nous mettre dans des états pareils.
Je me demande s’ils se regardent entre eux ? S’ils s’excitent mutuellement ? S’ils s’imitent ?
Un baiser me prend par surprise, doux, sans hâte. Pas de langue, juste des lèvres. Un peu molles, comme endormies, hésitantes.
Un soupir contre mon nez, je garde la bouche fermée. Le garçon me caresse les seins, je ne remarque pas tout de suite ce qu’il y a d’étrange puis je comprends: Il est derrière moi ? Comment peut-il m’embrasser ?
Je sens une bouche sur mon cou, sur mes épaules, ses mains descendent le long de mon corps, de mes cuisses, trouvent mon string et me l’ôtent. Ils sont deux !
Non.
C’est autre chose.
Ma culotte enlevée, je me redresse et sens des seins contre les miens.
C’est une fille, qui m’embrasse !
Je ne rends pas le baiser, elle ouvre la bouche, souffle contre mes dents, elle me mordille, se frotte contre moi, ses seins sont… fermes ? Je manque de perdre l’équilibre quand mon partenaire soulève ma jupe et se met à frotter sa queue contre mes fesses. Je rougis malgré moi, ça va trop vite, trop loin, la fille gémit contre mon visage, je me demande ce que lui fait le mec qui s’occupe d’elle…
Je sursaute quand la bite du mien se glisse entre mes cuisses, par derrière, et plonge entre les plis de mon sexe, je me redresse un peu sur mes genoux pour qu’il cesse, il me prend les seins entre ses mains en m’embrassant dans le creux du dos, tandis que la copine devant moi se baisse et me mordille les tétons, sans doute guidée par son propre coquin. Je suis trop sensible des seins. Cela me joue des tours, dans ces soirées. J’entrouvre la bouche en geignant de plaisir, et une queue s’y glisse facilement, à ma grande surprise. J’avale le gland entièrement avant de penser à me reculer, le garçon derrière moi en profite pour se masturber contre ma vulve en me chuchotant:
– Allez, Yen, suce-le.
Je tressaille, autant de plaisir que de surprise.
Etait-ce la voix d’Alain, au creux de mon oreille ? Mmmh… ce n’est pas impossible… Me pousse-t-il à faire une fellation à un autre pendant qu’il regarde ?
La joue de la fille vient contre la mienne, sur la queue tendue, ses lèvres me touchent, impatientes, elle lèche le sexe en soufflant, la respiration rauque et basse, bestiale. Je l’imite, curieuse de rencontrer la langue de la copine sur le gland gonflé. La queue reste à l’orée de ma bouche, n’y entre plus, le gars se contente de se laisser lécher le gland, sans pousser son avantage. J’ai l’impression que c’est une bite plutôt longue et grosse, mais je ne suis pas bien sûre, je n’ai pas fait attention quand il y est entré par surprise, je ne cherche pas à l’identifier, c’est excitant, de ne pas savoir.
Le garçon derrière moi (Alain ?) devient plus entreprenant, il trempe littéralement sa queue dans ma moussette inondée, je gémis encore, mais ne me baisse pas pour ne pas l’inciter à me pénétrer plus avant. Il se branle en se frottant contre mon clitoris, tendu, dressé comme un pistil, le contact est doux et agréable, je ne sens presque plus mes bras, toujours attaché dans mon dos, et mes poignets trop serrés.
La fille se colle à moi, ses seins écrasent les miens, elle échange un baiser passionné avec moi, elle gémit plus fort que moi, je crois reconnaître Suraya, mais je ne suis pas sûre, la taille de ses nichons contre les miens sembleraient correspondre, difficile à dire.
La musique s’arrête, le mec dans mon dos se soulève d’un coup sec et entre dans ma chatte jusqu’à la garde, je cesse de respirer, des éclairs me transpercent de partout, et je crie dans la bouche de la coquine qui dévore littéralement ma langue.
Puis il sort de mon hymen, trace un serpentin sur ma fesse, et s’éloigne, me laissant seule, pantelante, la fille disparaît aussi, je ne la sens plus près de moi, je l’imagine, guidée par son nouveau partenaire vers une autre copine, qu’elle bécotera de la même manière, et je l’envie un peu, d’être guidée, impuissante, et d’embrasser qui se présente devant elle, sans savoir, attachée, yeux bandés…
J’ai les jambes qui tremblent, la moussette en feu, la respiration haute, saccadée, j’ai envie de faire l’amour, de me faire prendre, peu importe qu’Alain ou les autres puissent voir, j’ai besoin d’éteindre mon excitation, ça devient intenable.
On me caresse le visage.
Des lèvres touchent les miennes, avec tact.
Un homme, à genoux devant moi.
J’ai la bouche entrouverte, je ne pense même plus à la garder fermée, je ne réagis pas, je me laisse faire.
L’homme m’embrasse, sans mettre la langue, juste ses lèvres douces contre les miennes.
Je lui rends le baiser. Nos langues se trouvent, il me prend le visage entre les mains, m’enlace, me caresse, je ne sais pas qui il est, mais il m’excite, nos langues virevoltent l’une dans l’autre, sa bouche écrase la mienne, nos dents s’entrechoquent, ses mains parcourent mon corps, je les suis un instant et me retrouve juste dans le tourbillon de mes sensations, j’ai la tête qui tourne, les yeux fermés sous le bandeau, mon corps devient mou comme du chiffon, je voudrais toucher sa queue mais mes liens m’en empêchent toujours, il ne cherche pas à se faire sucer, à me sauter, il m’embrasse juste, de tout son être, et je partage le baiser intensément, de toute mon âme.
La musique cesse trop vite, je ne veux pas que ça s’arrête, je veux prolonger ce contact toute la nuit, qu’il me caresse longuement, longtemps… qu’il me prenne, enfin, et m’assouvisse…
L’étreinte est rompue par les rires, les soupirs, les cris de dépit et de stupéfaction de mes amies et amis.
Il trace un point d’interrogation sur ma joue.
C’est lui que je choisis.
– Alors, les filles, votre choix ?
C’est Suley qui a pris les choses en main. Sa voix est cassée, fatiguée. Je souris. Il n’est pas le seul à être épuisé.
Olivia parle la première.
– Le sourire pour moi. Je le veux pour la dernière partie de la soirée, je vous préviens.
Quelques rires. Je ne veux pas me faire piquer le mien.
– Et moi, le point d’interrogation. Je me le garde aussi.
Sylvie et Suraya ne veulent pas manquer le coche, elles parlent en même temps:
– Le coeur ! Le serpent !
Tout le monde éclate de rire.
Encore une fois, chacune d’entre nous a choisi un homme différent.
J’ai le coeur qui bat, je sais d’avance ce qu’Olivia va dire.
– Eh bien, messieurs, vous avez notre choix, nous sommes à votre merci, mains attachées, yeux bandés… finissons-en ! Bourreaux, faites votre office !
Je ris nerveusement. Je suis restée sagement à genoux. Le « point d’interrogation » me caresse les seins.
Il passe derrière moi. Soulève ma jupe.
Est-ce qu’Alain peut voir ça ? Je me mords la lèvre.
La queue est douce contre ma moussette. Il la trempe longuement dans mon humidité, dans mon excitation, jusqu’à ce que je réagisse, jusqu’à ce que je gémisse, jusqu’à ce que je le supplie de me prendre.
– Oh…oh… viens, viens, viens…
Il me pousse gentiment vers l’avant, mes épaules touchent le sol, mon cul est en l’air, offert à sa vue. Il me pénètre lentement.
Des geignements éclatent aux quatre coins du salon, le bruit du cuir sur lequel on s’assied, le bruit d’une chaise que l’on déplace, d’une fille qui gémit, une bite dans la bouche, de caresses et de soupirs, mêlés de râles masculins excitants.
Je souris.
– Oh viens, viens…
Mon inconnu se recule, et plonge sa langue dans ma chatte avide.
Il se repaît de ma féminité, aspire mon petit bouton, le lèche, le croque, le fait rouler entre ses lèvres, des étoiles explosent dans ma tête, je ne sais plus où je suis, seule sa langue contre moi, en moi, compte. Ses doigts ont rejoint la danse sans que je ne m’en aperçoive, je sens sa paume contre mon cul, son pouce qui triture mon petit trou vierge, je me tends, je respire fort, je me plaque contre le parquet froid pour lui donner un meilleur accès à mon intimité, il me lèche, me suce, sans discontinuer, c’est ma fête, je sens que la jouissance est à ma portée, non loin, s’il n’y avait ses mains attachées dans mon dos, ces épaules qui me tirent douloureusement, et le sentiment frustre qu’Alain me regarde peut-être en baisant une de mes amies… Je me détends comme je peux, mais je ne peux jouir, l’orgasme me fuit, la langue est bonne, pourtant les doigts aussi, peut-être que sa queue…?
– Oh, viens, prends-moi, je n’en peux plus d’attendre…
Que ma voix est coquine…
Il tire sur les liens de mes poignets, et me pénètre, enfin, la bite est grosse et longue, elle glisse en moi comme dans du beurre, une tension dont j’ignorais l’existence me quitte le ventre, j’ai l’impression de plonger dans un bain chaud, vaporeux, je me laisse aller, baisée devant mon mari, jusqu’au bout, en pleine lumière.
Je me plante sur son sexe, et le saute, moi, d’avant en arrière, il me tient les hanches, me caresse le cul, les seins, le dos, je me plante, et me plante et me plante encore, sur cette queue dorée, j’espère c’est Stephen, je le sens en moi, la jouissance arrive, je l’appelle, je l’accompagne, je la geins, je la crie, je ne me rends pas tout de suite compte que c’est ma voix qui emplit la pièce, intense, forte, à l’aune de mon plaisir, les autres filles gémissent et geignent, des sanglots dans la voix, des rires, la queue entre et sort de ma chatte, sauvage, incontrôlable, mon amant me baise avec délices et une grande maîtrise, il me comble, je ne bouge plus, je le laisse me limer comme la dernière des traînées adultérines, le plaisir me vrille le corps entier, je ne suis plus qu’une poupée de chiffons sous ses coups de reins.
Il accélère soudain la pression dans ma moussette, me prend avec force, je le sens se tendre, trembler, il cherche sa jouissance, je l’encourage, coquine, toute pruderie oubliée.
– Viens, viens, vide-toi les couilles sur moi, viens mon beau, ta queue est bonne et longue, oh oui, continue, bourre-moi encore, oui, oui, c’est ça, oui, oui…
Je ris intérieurement, mais je pense ce que je dis, il baise merveilleusement, et je suis heureuse de l’avoir choisi. Il vient, enfin, sort de ma chatte d’un seul coup, et passe sur le côté.
– Rôôôôh… ousshhhhhhh….
Le sperme est chaud sur mon visage, il me couvre la joue et le nez, le bandeau, j’ouvre la bouche, il s’y branle, les gouttes grasses coulent sur ma langue, je lui lèche le gland qu’il masturbe intensément, chaque spasme lui arrache un geignement rauque, je le gobe, j’ai de la jute sur le cou, sur l’épaule, sur le sein, je laisse dégouliner le liquide sur mes lèvres, couler en bave épaisse de mon menton, je le suce, et le suce encore jusqu’à ce que la grosse queue douce commence à dégonfler sur ma langue, il met ses mains sur ma tête et m’arrache le bandeau, j’ai sa queue dans la gorge, j’ouvre les yeux, c’est bien Stephen, je souris, sans m’apercevoir tout de suite qu’ils sont tous là, à me regarder, les rires fusent, les applaudissements, je rougis, et laisse Stephen sortir de ma bouche…
– Bravo, Yen !
– Wooouh !
– Tu as mis le temps, dis donc !
Je me demande depuis combien de temps ils m’observent, ils sont tous à moitié nus, et les autres filles brillent de transpiration, et ont l’air épuisé. Je cherche Alain du regard, il est en retrait, et a l’air gêné de me voir, à genoux, devant le sexe encore enflé et turgescent de son meilleur copain, qui me relève et m’embrasse.
– Oh, les tourtereaux, c’est fini, hein !
Olivia rit, mais je sens une petite pointe de jalousie dans sa voix. Je me demande qui elle a sauté, ce soir.
Stephen passe derrière moi, et ôte les liens enserrant mes poignets. J’ai conscience de mes seins, gonflés et rouges, pointant vers mes amis hilares.
Le sang afflue dans mes doigts, j’ai des fourmis partout, les bras légers et douloureux. Il me prend une main, la masse, la caresse, et me guide vers Alain. Il m’embrasse sur la joue, me chuchote un petit « merci » inaudible pour les autres, et retourne aux côtés d’Olivia.
Alain a les lèvres serrées, comme lorsqu’il n’est pas content.
Je prends alors conscience du sperme qui me recouvre, et l’essuie rapidement, l’air détaché.
Il n’est pas content ?
Très bien, ça lui fera les pieds !
Les conversations ont repris dans la pièce, des verres circulent, des petits gâteaux, un dessert chocolaté, du Jurançon et du cidre, j’attrape une coupe au passage et nous nous joignons à nos amis, qui font tous comme si rien d’exceptionnel ne venait d’arriver. Les regards sont complices, heureux, rassasiés, et il est tard quand je pense à me rhabiller…