Alysha,  La Plume de Florean,  Le Mariage

Le mariage d’Alysha 05 à 10

Résumé des épisodes précédents, puisque ça fait maintenant 3 ans et demi que le dernier chapitre a été écrit… Alysha et Denis se marient. Alysha a tenu à faire amende honorable auprès de Denis, dont elle pense qu’il n’a jamais rien su de sa relation avec Bléry. Mais, si Denis est heureux de partager le lit d’autres femmes, offertes gentiment par Alysha (il promet même à son amante étudiante Cathy de la baiser le jour-même du mariage, ce qu’Alysha apprend), il sent bien qu’elle n’est pas heureuse à 100%. Aussi, comme le contrat n’est pas officiellement terminé, il invite Bléry à son mariage, à contrecoeur, pour le bonheur d’Alysha.
Le mariage a lieu, mais Bléry est étonnamment absent. Dans le dernier chapitre, Bléry apparaît enfin, après la cérémonie à l’église, et Alysha, ignorant le fait que c’est Denis qui l’a invité, est comme foudroyée sur place. Mais Bléry a aussi réservé une surprise involontaire à Denis en ramenant sa fille au mariage, fille qui a été la maîtresse vengeresse de Denis pendant de nombreuses semaines… ce que l’homme d’affaire ignore totalement.
Si vous aimez, n’attendez pas 3 ans et demi pour me demander la suite… les commentaires sont là pour ça. 🙂
 

 

5. Alysha

Bléry.
BLERY !
Le tonnerre gronde dans mon corps. Un éclair me frappe et me cloue au sol. Je suis incapable de parler, de réfléchir.
Il tape affectueusement l’épaule de Denis.
— Alors ça, l’avocat, vous avez dégoté la perle rare ! (Il se tourne vers moi) Mlle Rocher, ou plutôt ‘madame’ Fresnel, vous êtes magnifique ! Je me dois de renouveler mes félicitations et… tous mes vœux de bonheur pour cette union.
Je suis dans un halo cotonneux.
Hors de la réalité.
Je m’entends répondre « merci » sans jamais avoir eu l’intention de le prononcer.
— Vous connaissez ma fille Stéphanie ? Elle a tenu à venir – épaisse comme une frite mais toujours prête à s’en mettre plein la panse à un repas de fête !
— Papa !
La petite est brune, maigre mais très jolie, les traits asiates, une robe d’été noire à pois blanc, des bas en résille noire et fine… Elle rit en rougissant légèrement mais sans quitter Denis du regard. Est-ce qu’il m’a déjà parlé d’elle ? Je ne crois pas.
Bléry s’esclaffe bruyamment. La famille s’éparpille dans les voitures pour rejoindre la salle du vin d’honneur. Je regarde mon ex-patron en essayant de dissimuler le mélange d’émotions qui me transpercent.
Que fait-il là ?
Est-ce sa manière de se venger ? Tout révéler à Denis alors que nous sommes mariés depuis 5 minutes ?
Denis semble lire mon effroi sur mon visage.
— Est-ce que tout va bien, ma chérie ?
— J’ai… un peu chaud.
Je titube sur les graviers. Il me rattrape en souriant.
— Attention à tes talons hauts, tu vas finir par te faire une entorse. C’est sympa à ton patron d’être venu, non ?
Je marmonne, comme hypnotisée :
— Ex…
Bléry ne m’entends pas, ou ne veut pas entendre. Il me prend une main et la porte à sa bouche pour un baisemain souriant.
— Vous êtes rayonnante… (Il se tourne vers Denis) Est-ce que vous me permettez d’accompagner la jeune mariée au vin d’honneur dans ma voiture personnelle ? C’est une Mercedes flambant neuve, l’écrin qui convient à votre merveilleuse épouse.
Je secoue la tête, hébétée, le cœur au bord des lèvres. La seule évocation de me retrouver seule avec Bléry à l’arrière d’une voiture me rend moite de désir et ça m’écœure profondément. Je me vois dans ses bras, je me vois me soumettre à ses ordres grossiers, à ses caprices sexuels, ça me tord le ventre entre envie et révulsion… il a toujours provoqué en moi des sensations extrêmes, une addiction, dont j’ai réussi à m’extirper à la seule force de ma volonté et de mon amour pour Denis. Je ne peux pas recommencer cette liaison. Je-ne-peux-pas. Je bafouille d’une voix faible :
— N… non… je ne crois… pas que…
Mais Denis a déjà accepté, un sourire ingénu aux lèvres.
— Bien sûr, on se retrouve là-bas.
Bléry a une lueur mauvaise dans les yeux.
— C’est ça. Ma fille vous tiendra compagnie. Vous venez, charmante Alysha ?
Je regarde Denis d’un air implorant.
Une ombre furtive passe sur son visage. Peut-être se rappelle-t-il des mois Bléry durant lesquels j’ai fauté avec des clients qui voulaient acheter mes designs de maillots.
Et bien d’autres. Mais heureusement, il n’a pas tout su.
L’ombre passe. Il sourit.
— Va, ma belle, Mr Bléry nous a rendus riches, il mérite bien ce petit honneur.
Je hoche lentement la tête, vaincue.
— D’ac… D’accord alors.
— Suivez-moi, ma chère.
Il me tend son bras. Je glisse mon coude dans le sien.
— Oui, Monsieur.
Cette fois, pas d’erreur.
C’est bien une lueur de triomphe qui éclaire son regard.
Nous avançons vers sa voiture.

 

6. Denis

Je regarde Alysha s’éloigner, bras-dessus, bras-dessous avec un Bléry dégoulinant de vanité.
C’est fait.
J’ai le cœur qui tremble, perclus d’une jalousie malsaine. J’essaye de me raisonner. C’est le bonheur d’Alysha qui est en jeu. Son ex-patron n’est qu’un outil pour moi.
— Vous venez ?
Je sors de mon apathie. Stéphanie Bléry me regarde, déterminée, les jours légèrement rouges.
Je la fixe sans trop savoir quoi penser. Elle est toujours aussi belle. Ses cheveux longs très noirs, son visage pointu, ses lèvres épaisses et rouges, ses yeux verts en amande, légèrement bridés, elle est habillée tout en noir, comme d’habitude. Ses bas résille attirent le regard. Elle ressemble toujours à une petite lycéenne asiate ravissante, une petite chose fragile, qui fait beaucoup moins que ses 18 ans.
J’ai cessé de la baiser quand Alysha avait décidé de planter Bléry et son contrat par amour.
La petite était revenue plusieurs fois me voir, toujours plus sexy, toujours plus provocante, mais j’avais résisté.
Tout juste.
— Qu’est-ce que tu fais là ?
Elle rit. Je remarque que ses petits seins ballotent sous sa robe légère. Elle ne porte pas de soutif.
— Il reste un jour, c’est ça ? Ça fera un an demain ?
Je contemple l’idée de faire semblant de ne pas savoir de quoi elle parle, mais je décide que c’est inutile. Le contrat d’Alysha.
— C’est ça.
Elle hoche la tête.
— Alors… nous avons encore une journée pour parfaire mon éducation sexuelle, et il y a quelque-chose que je vous ai toujours refusé et que j’aimerais essayer…
J’oublie momentanément Alysha. Il y a deux choses qu’elle n’a jamais voulu me donner. Je l’ai sucée partout, devant et derrière, mais elle ne m’a jamais laissé l’embrasser sur la bouche… Et, si j’ai mis des doigts entre les lobes blancs de son petit cul à chaque fois que je l’ai baisée, elle n’a jamais voulu que j’y mette ma queue… Et chacune des deux options me donne le vertige rien que d’y penser.
— Tu es sérieuse ?
Elle prend le bras.
— Très. Où est votre voiture ? On peut discuter en chemin ?
On se dirige vers le parking.
Si j’avais arrêté de la voir, c’était pour ne plus penser à son père. Mais je n’ai jamais voulu me mentir: son petit corps fin m’avait toujours attiré et excité, et le refus constant de me laisser l’embrasser ou de lui prendre le cul alors qu’elle semblait tant apprécier ma bouche et mes doigts me rendait fou d’un désir frustré pour elle.
Elle monte dans la voiture en souriant.
Je m’installe côté conducteur et je ferme la porte en me demandant vaguement ce que font Bléry et Alysha.

 

7. Alysha

Le chauffeur démarre la luxueuse Mercedes après que Bléry lui ait demandé de suivre le convoi des voitures enrubannées de tulle de la famille et des amis.
Il y a une vitre de séparation, que Bléry fait remonter.
— Ce sera plus intime.
J’essaye de trier mes émotions. Ma peur. Mon envie. Le dégoût, mais le manque aussi. L’infidélité. Le grand frisson. L’insécurité. La soif de l’inconnu.
Bléry se penche vers moi.
— Embrassez-moi.
J’hésite un instant. Il s’en rend compte. Je secoue la tête.
— Victor… non.
Il sourit et se redresse.
— Très bien.
Il ouvre la braguette de son costume et en sort son énorme queue, longue, massive, veineuse. Elle n’est pas en érection, mais j’avais oublié combien son sexe était impressionnant. Et appétissant. Même au repos.
Je respire mal.
Ma chatte coule d’elle-même dans ma culotte de soie.
— Prenez-la dans votre main. Vous en mourez d’envie.
Il place ses doigts sur ma cuisse et les fait remonter vers mon entrejambe.
— Monsieur… non…
Il soupire, l’air faussement désolé.
— Vous savez ce qui va se passer. Ce soir, je prendrai votre scribouillard de mari à part, et je lui raconterai en détails cette clause particulière de notre contrat que vous n’avez que partiellement honorée. Je lui dirai combien vous avez aimé chaque seconde des humiliations que je vous ai infligées. Chaque coup de ma queue dans votre cul. Chaque lampée de mon sperme dans votre gorge. Chaque fessée. Chaque insulte.
Je le dévisage, horrifiée.
— Non !
Sa main monte jusque ma culotte, dont il tâte la soie humide un sourire satisfait aux lèvres. Mes joues chauffent. Je baisse les yeux.
— Toujours aussi salope… vous avez envie de moi. Je vous ai toujours procuré le frisson que votre avocat ne peut pas vous offrir.
— Ôtez… ôtez votre main. Monsieur. S’il-vous-plaît.
— Je ne crois pas que vous le vouliez vraiment…
Il passe son majeur dans l’élastique fragile et caresse mon vagin ouvert et trempé à même la peau.
Je laisse échapper un gémissement.
— Mm… Monsieur !
Il rit et me caresse plus précisément.
— Evidemment, il y a une autre solution. Votre contrat se termine demain, officiellement… Honorez-le, et votre mari restera dans sa bienheureuse ignorance de vos écarts passés.
Il plante son majeur épais entre mes petites lèvres. J’ai la tête qui tourne.
— Nn… non… vous ne pouvez pas faire ça. Je porterai plainte.
Ma voix tremble. Et son doigt qui fourrage ma chatte m’empêche de me concentrer correctement.
— L’issue d’une telle démarche est incertaine… encore faudra-t-il prouver que vous n’étiez pas consentante, ce qui sera difficile puisque vous l’étiez, et vous le savez autant que moi.
— Je… je…
— Et de toute manière, le mal sera fait. Votre mari saura quelle salope vous avez été.
Des larmes de frustration menacent, et si elles débordent, elles vont faire couler mon mascara. J’essaye de me contrôler.
Je suis coincée.
Coincée.
— Prenez ma queue dans votre main.
— Vous ne direz pas un mot de tout ça à Denis ?
— Oh, si je peux, je vous sauterai devant lui avant que la soirée ne se termine et il applaudira en attendant de vous sauter à son tour.
Je le regarde, l’air implorant.
— S’il-vous-plaît…
Il sourit.
— Il n’est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir… vous avez ma parole.
Je m’humecte les lèvres.
Denis ne saura rien. Je serai libre.
Je hoche la tête, vaincue et pose ma main sur l’énorme sexe en érection, maintenant, en écartant ostensiblement les cuisses. Ses doigts entrent et sortent de ma chatte à un rythme plus soutenu. Je gémis discrètement.
Je le masturbe d’une main ferme. Une salive abondante m’emplit la bouche. J’ai envie de le sucer.
— Très bien, je retrouve ma petite salope… Maintenant, enfilez ceci, et laissez-moi vous expliquer ce que j’attends de vous dans les heures qui viennent… vous pouvez me sucer si ça ne vous empêche pas d’écouter.
Il me tend une jarretière.
Je la passe autour de mon pied et la monte jusqu’en haut de ma cuisse, puis je me penche pour goûter son gland et soulager un peu l’envie qui a pris le pas sur ma peur.
Je l’écoute me donner ses instructions.
J’ai eu raison de m’attendre au pire.

 

8. Denis

Je démarre la voiture.
— Regardez.
Stéphanie Bléry écarte les jambes et remonte sa robe noire légère.
Un œuf lisse et fendu trône entre ses cuisses menues.
— Je sors de l’esthéticienne. Je me suis fait épiler intégralement le corps. Je suis totalement nue et douce pour vous sous ma robe. Si l’on excepte les bas résille – mais je sais combien vous aimez la lingerie…
Elle prend ma main droite et la pose sur sa chatte minuscule.
— Touchez, vous verrez comme c’est doux…
Je jette un œil aux alentours. Il n’y a plus personne.
Je tâte la peau soyeuse, la mollesse des grandes lèvres. Je glisse un doigt dans le sillon encore pubère et suis étonné de la moiteur qui l’accueille délicieusement. La petite mouille abondamment.
Elle se tourne vers moi et me tend sa bouche pulpeuse, au rouge à lèvres écarlate.
— Vous vous souvenez comme je ne voulais pas vous embrasser ?
Je hoche lentement la tête.
— Et bien… maintenant, je veux.
J’hésite. Ses yeux verts sont si beaux… mais je proteste, faiblement.
— Stéphanie, non…
Je vais pour retirer ma main, mais elle m’attrape le bras.
— Attendez… encore un peu…
— On m’attend au vin d’honneur…
Elle bascule le bassin.
— Cinq minutes ?
Mon sexe enfle dans mon costume.
J’enfonce mon majeur dans son vagin étroit jusqu’à la paume.
— Ooh… ça, c’est bon…
Elle approche ses lèvres des miennes.
— Juste un petit baiser ?
Je regarde à nouveau les alentours.
Il n’y a personne.
Je pose mes lèvres sur les siennes.
Elle cherche ma langue, la trouve, la cajole et la câline, elle me goûte au sens propre, avec une douceur infinie. Je sens sa main se poser sur ma queue et la flatter à travers mon pantalon de flanelle.
Le baiser devient plus gourmand, plus goulu, sauvage.
— Mmm…
Le contact de ses lèvres, celle du haut et celles du bas, me fait bander terriblement. Elle le sent et s’enhardit. Elle ouvre ma braguette et saisit mon érection dans sa petite main fraîche.
Je romps le baiser, hors d’haleine.
— Stéphanie, non, pas ici, pas comme ça…
Elle a les joues rouge-vif et reprend son souffle difficilement.
— Waw. Wawawaw. Waw. C’était… trop bon.
Elle retire sa main et remonte ma braguette. Je remue mon majeur dans sa chatte avant de l’ôter lentement. Elle pouffe, euphorique, et remplace mes doigts par les siens. Elle se masturbe doucement. J’adore.
— Waw.
Je fais une marche arrière et je sors du parking, la tête légère. Je me sens obligé d’être honnête avec elle.
— Oui. C’était bon. Plus que ça, même. Mais je me suis marié aujourd’hui. Je ne peux pas tromper Alysha un jour pareil.
Je me sens hypocrite. Je sais bien ce qui se passe dans la voiture de Bléry.
— Elle vous trompe certainement en ce moment-même, Denis.
Elle gémit. Ses doigts tournent sur son clitoris. Ça me rend fou.
Je détourne mon regard et m’engage sur un rond-point sans répondre. La petite se branle silencieusement un moment, puis reprend :
— Mmm… Vous savez, ce n’est plus une histoire de vengeance…
Je fronce les sourcils.
— Comment ça ?
Elle sourit.
— Au fil des semaines, j’ai appris à aimer que vous me baisiez. J’attendais nos prochains ébats avec impatience. Je voulais vous satisfaire, vous combler, vous rendre tout le plaisir que vous me donniez. Chaque fois, ça devenait un peu plus dur de vous refuser… de vous refuser… de me prendre par derrière. Je voulais tellement vous plaire… J’aimais que vous me dirigiez, que vous me guidiez, que, parfois, vous me forciez à certaines choses… et puis vous avez tout arrêté. Je ne vous avais même pas embrassé ! Depuis, je ne pense qu’à ça.
Elle pose à nouveau sa main sur ma queue, mais n’ouvre pas mon pantalon, cette fois. Elle peut sentir mon érection et la tâte affectueusement à travers le tissu fin.
— À quoi, exactement ? À m’embrasser ?
Elle a un sourire en coin.
— A devenir votre maîtresse par choix. A vous embrasser. A me mettre à quatre pattes, à écarter mes fesses des deux mains et à vous laisser me prendre comme jamais vous ne m’avez prise.
J’ai le cœur qui accélère.
— On… on ne parle pas d’une levrette, n’est-ce pas ?
Elle rit.
— Oh non. Je veux ça (elle presse ma bite d’une main ferme) entre mes petites fesses… je veux que vous me preniez sur votre gros engin et que vous m’emmeniez au septième ciel… Est-ce que vous pouvez faire ça le jour de votre mariage ?
— Ça ne peut pas attendre ? Un autre jour ? On sera plus tranquille…
Elle se mord la lèvre.
— Je ne serai jamais aussi prête et aussi offerte qu’aujourd’hui… Je sais que ce jour est très spécial et important pour vous… ça m’excite terriblement de savoir que vous vous en souviendrez toute votre vie et que je colorerai ce souvenir. Alors…? Vous me désirez tellement… est-ce que vous me voulez comme première maîtresse ? Et est-ce que vous voulez bien me prendre par derrière en ce jour pour fêter ça ?
Je hoche lentement la tête. Je me sens coupable, mais après tout, Alysha n’en saura rien, et ce n’est pas comme si elle allait rester sage aujourd’hui non plus…
—Si tu es sûre de toi… on pourra certainement se trouver un endroit et un moment.
Elle sourit.
— Et après ? Vous me reverrez ?
— Et bien… si tu aimes et si c’est ce que tu veux… on pourra certainement reprendre nos rendez-vous hebdomadaires…
— Oh ! Merci ! Je serai parfaite, vous verrez, une parfaite petite maîtresse, prête à tout pour vous plaire…
Elle sourit en grand, avec un tel bonheur que j’en oublie presque ma culpabilité.
Presque.
Soudain une pensée me frappe: Avec toutes ces émotions, je viens seulement de me souvenir que Cathy m’a aussi demandé de la baiser aujourd’hui… Bon… Cathy, c’est pas pareil, Alysha sait que je la vois, ou elle s’en doute, et elle est plutôt d’accord… mais quand même… je ne vais jamais pouvoir honorer tous mes engagements…
Quelle journée.

 

9. Alysha

J’avance en chancelant vers la salle du vin d’honneur au bras de Bléry. Il faut que j’aille me refaire une beauté, et vite, mon rouge à lèvres a disparu, étalé autour de son sexe.
Je crains le moment où je vais revoir Denis.
J’ai aimé la fellation, la sensation de vigueur terrible et d’énergie dans le membre turgescent à chacun de mes coups de langue.
Il m’a interdit de l’emmener au bout, à la jouissance, mais je sais que j’aurais bu son sperme avec délectation.
Je me dégoûte.
Mais bien sûr qu’il ne voulait pas jouir. Il a d’autres plans pour la soirée.
Je sens ma mini culotte complètement trempée. Il a essuyé ses doigts dans la soie délicate en les sortant de ma chatte. Elle est ruinée. Je sens un vide dans mon ventre, un instant d’effroi absolu. Je repense à ce qui m’attend.
J’ai la tête qui tourne.
Je souris mécaniquement aux amis et à la famille en entrant sous les applaudissements nourris de la salle.
Je lâche le bras de Bléry et me dirige vers les toilettes.
D’abord, se remaquiller.
Ensuite…
Ensuite, obéir.
 
 

10.  Denis

On arrive à la salle des fêtes.
Stéphanie rajuste sa robe sur son abricot épilé. Je vois ses petits seins blancs et nus dans son décolleté. J’ai hâte de les embrasser, d’en sentir les tétons durcir sous mes lèvres.
Elle se tourne vers moi et remarque mes yeux sur ses petits nichons. Elle sourit.
Je coupe le moteur.
— Oh. Attendez.
Elle fouille dans son petit sac-à-main et en sort un mouchoir et une petite bouteille de crème.
— Vous avez de mon rouge à lèvres partout. Nettoyez-vous un peu avant de sortir.
Je renifle, amusé.
— Effectivement. Ce serait ballot.
Elle se remaquille pendant que j’enlève les traces rouges de mon visage.
Nous sortons ensuite, il n’y a quasiment plus personne dehors, et essentiellement des gens de la famille d’Alysha que je ne connais pas.
J’ai le cœur au bord des lèvres à l’idée de revoir Bléry et Alysha.
Je respire lentement pour me calmer.
Stéphanie sent ma tension en prend mon bras dans le sien, toute guillerette.
— Allons, souriez, c’est un grand jour pour vous…
Dans le ton de sa voix, j’entends le sous-texte qu’elle n’exprime pas tout haut.
« Et pour moi. »
Elle retire son bras juste avant que nous entrions dans la salle.
Bléry a un sourire carnassier alors que les applaudissements et les cris de joie retentissent pour m’accueillir.
— Vous voilà, mon vieux ! Ne vous inquiétez pas, tout s’est passé à merveille !
Je hoche la tête, certain que c’est justement une raison de m’inquiéter.
 

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