Le Contrat d’Alysha – Chapitre 07 (1ère partie)
– Bien dormi ?
J’ouvris des yeux ensommeillés. Cathy, décoiffée, lunettes rondes sur le nez, me titilla le cou avec sa langue, m’embrassa les lèvres, et grimpa sur moi, tendrement. Elle portait une des nuisettes en soie d’Alysha, trop grande pour elle, ses petits seins nageaient dans le tissu ample du vêtement. Je tournai la tête. Alysha n’était pas dans la pièce. M’étirai. Cathy sourit, et commença à remuer le bassin sur mon bas-ventre, ses mains appuyées sur ma poitrine nue. Elle se pencha pour m’embrasser encore – je m’inquiétai vaguement de mon haleine – sa langue leste cherchant la mienne. Une de ses mains glissa sous elle, serpentant sur mon ventre, cherchant mon pénis, qu’elle trouva, et, semblant satisfaite de la raideur matinale que connaissent bien les hommes au réveil, entreprit de se l’enfiler dans la chatte sans attendre.
Je fermais les yeux en souriant. Elle écartait les cuisses et allait, venait, allait, venait sur moi, en soupirant d’aise, gémissant presque en soupirant.
– Je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime.
Je l’attirai à moi et l’embrassai à pleine bouche tout en faisant glisser la nuisette le long de ses bras, pour découvrir ses seins mutins et les sentir, pressés contre ma poitrine. Je caressai son dos satiné, m’arrêtant sur ses grains de beauté épars dont je traçai le contour avec l’index, me noyant dans le plaisir qui me prenait le ventr, la tension qui montait dans mon gland. La jouissance menaçait, et je la laissait m’envahir complètement. Les coups de reins de la rouquine accélérèrent, elle me masait littéralement la bite avec sa chatte, j’explosai en elle, relevant la tête dans son cou, respirant ses cheveux lisses couleur feu. Elle appuya son hymen contre mon sexe, imprimant des petits mouvements saccadés, accueillant ma semence en souriant.
– Ooh… ooh… mmmh… ça c’est bon, hein ? Ouh le cochon…
Elle m’embrassa encore, se retira, et vint masser sa chatte poisseuse sur mes abdos, puis remonta sur ma poitrine, et jusque mon visage. Elle colla son minou roux sur mon menton, sur mon nez, je la suçai sans hâte, à peine gêné par le sperme qui dégoulinait sur ma langue, et que j’étalai le long de ses lèvres fermes, à peine poilues. Je sursautai quand je sentis Alysha me prendre en bouche – je ne l’avais pas entendue entrer – et entreprendre de me nettoyer la bite en me mordillant doucement le gland.
Cathy s’aperçut de la présence de ma compagne, se retourna, s’allongea sur moi comme sur un matelas, et, jambes écartées, lui présenta son sexe collant et luisant. Alysha n’hésita pas un instant et plongea sa langue dans l’antre salé, en me branlant consciencieusement.
J’enfonçai mon visage dans le cou et les cheveux de la petite rousse et me laissai porter par ses gémissements.
Je me demandai vaguement combien de temps la petite Cathy allait partager notre lit – et si Alysha faisait ça uniquement par culpabilité ou parce qu’elle y trouvait aussi son compte. Je souris. Aucune jalousie ne m’étreignait le coeur en cet instant. Et ça, c’était nouveau !
***
L’accalmie avait été de courte durée
J’étais devant mon ordi, à relire ce mail pour la troisième fois.
Bléry.
Toujours Bléry.
Un flash devant mes yeux, Bléry et Alysha, enlacés. Bléry et Alysha, sexes entremêlés. Alysha, à genoux,offerte, abandonnée, et la queue énorme qui la limait, lui déchirant le cul. Gémissant de plaisir.
J’invoquais des contre-flashs, consciemment, Cathy, nue sur moi, ses taches de rousseur sous mes lèves, ses petits seins dressés.Lisa, qui me suçait, dans sa tenue de secrétaire stricte, chemisier ouvert. Alysha, me suppliant de la sodomiser.
L’angoisse reculait.
Je relus le mail.
» Cher Monsieur Fresnel,
Vous avez pu voir de manière non-équivoque la teneur de l’avenant au contrat que votre cliente a passé avec ma société, et plus particulièrement avec moi – qui consiste avant tout à une obéissance sans faille. J’ai apprécié votre participation passive à cette démonstration – et ma secrétaire aussi, si j’en crois la description très vivante qu’elle m’en a faite – et je vous invite donc à la prochaine entrevue avec Mlle Rocher, à laquelle, si vous le souhaitez, vous pourrez prendre part de manière plus active.
Prenez contact avec Lisa pour confirmer votre présence,
Cordialement,
V. BLERY D.G. »
Il en était donc ainsi ? Je devenais moi aussi son jouet ? Une partie de son plaisir à lui !???
Quel camouflet ! J’avais honte.
Et Lisa, qui lui avait tout raconté !!! Je m’étais douté qu’elle avait été là sur ordre de son patron, mais j’avais espéré qu’elle m’avait trouvé mignon et que c’est la raison pour laquelle elle m’avait fait profité de ses charmes. Sa langue pointue sous mon gland… Son petit cul qui s’écartait sous sa jupe… L’urgence du plaisir ressenti, partagé…
J’avais conscience de ma bite, en érection dans mon pantalon.
J’étais excité.Mais je savais que je ne pouvais pas accepter ! Sauter Alysha devant son patron ! C’en serait fini. La mascarade serait terminée.
Et si j’acceptais ? Quelle humiliation pour elle ! La voir me supplier du regard. La voir, rongée par la culpabilité, exposée dans son indécence, sa trahison révélée au grand jour. La regarder, impuissante, subir mes coups de bite.
J’étais un minable.
La honte menaçait de me submerger. L’excitation aussi.
Que faire ?
Je dézippai ma braguette, toujours devant l’ordinateur, et relus le mail pour la cinquième fois en me masturbant doucement.
Mon destin et celui de mon couple étaient tout tracés.
Tout droit vers la catastrophe.
J’irais. Je la baiserais.
Elle me quitterait.
Elle appartiendrait définitivement à Bléry et à ses amis.
Le temps de tomber le masque était venu.
J’attrapai le téléphone, et composai le numéro de Bléry d’une main tremblante.
Lisa, la secrétaire dont je humais presque le parfum à travers le combiné, décrocha.
Je me branlai plus fort.
***
– Vous voyez, messieurs, les modèles que nous présente Mlle Rocher sont tout à fait adaptés à la cible habituelle de votre société, des femmes CSP+, qui passent leurs vacances dans les campings naturistes et semi-naturistes du Sud de la France.
J’étais dans la petite salle aux miroirs sans tain, seul. Alysha avait présenté cinq maillot de bains tous plus affriolants et appétissants les uns que les autres, debout sur la table de conférence. Ses longs cheveux retombaient sur ses seins gonflés. Elle avait l’air coquin, et mettait ses formes parfaites en avant, pour s’attirer les faveurs des trois hommes présents, représentants d’une grand fabrique de sous-vêtements de luxe. Jusqu’à présent, j’avais réussi à ne pas me masturber devant le spectacle. Bléry ne me trouverait pas bite à la main quand il viendrait me « faire participer », quoi qu’il entende par ce terme.
– Mlle Rocher, passez le dernier modèle, s’il-vous-plaît.
– Bien, Monsieur.
Elle tira lentement sur la ficelle de son haut fuschia, et l’ôta timidement. Ses deux grosses loches nues explosèrent au grand jour. Les clients avaient les mains sous la table. J’étais sûr qu’ils se caressaient discrètement.
Le string assorti tomba à son tour, Alysha sourit en enfilant le nouveau maillot.
– Imaginez, continua Bléry, cette jeune cadre dynamique, sortant de l’eau, une femme à hommes, cherchant un partenaire pour l’après-midi dans les dunes… Vous la préférez complètement nue, ou dans ce petit maillot blanc deux pièces, qui met en valeur ses gros seins, et qui devient totalement transparent une fois mouillé ? Mlle, Rocher, si vous voulez bien procéder…
Alysha s’accroupit en écartant les jambes ostensiblement, la ficelle du string disparut entre les lobes généreux de ses fesses, et saisit une bouteille d’eau destinée aux commerciaux présents. Elle se releva, et, rejetant la tête en arrière, s’aspergea la poitrine et le ventre. Elle avait l’air d’y prendre du plaisir, mais je vis à ses yeux que ça lui coûtait de se donner en spectacle de cette manière. Ou peut-être était-ce ainsi que je me rassurais… Les clients, hypnotisés, ne perdaient rien des gouttes qui coulaient sur le corps gracile de ma compagne.
– En été, imaginez l’effet de cette naïade sortie de l’eau. Elle ne porte pas les maillots de la concurrence, non, elle porte nos produits à nous. Croyez-moi, messieurs, lorsque nous les commercialiserons, les petites bourgeoises en mal de sexe se les arracheront. On créera des plages entières réservées aux femmes portant les modèles de Mlle Rocher.
L’un des commerciaux s’humecta les lèvres.
– Mr Bléry… Effectivement, comme ça, de loin, le maillot est affriolant. Cependant… je voudrais pouvoir sentir la matière sous mes doigts lorsqu’elle est ainsi mouillée. Puis-je ?
Les deux autres hochèrent la tête avidement.
Bléry sourit. Il savait que la partie était gagnée. Il fit un clin d’oeil à Alysha, qui vint s’asseoir sur le rebord de la table, jambes écartées, devant l’homme. Elle lui décocha un sourire ravageur, saisit sa main dans la sienne et la posa sur son sein. La seconde main du type attrapa le second sein.
– Très agréable.
Il la pelota un instant, écarta le tissu humide et exposa les deux nichons de mon Alysha en continuant à les caresser.
– La matière est souple, bien élastique… voyons…
Sa main droite descendit vers le string, et y glissa les doigts. Je devinai sans peine ce qu’il titillait.
Ma compagne se tendit.
Les deux autres types se levèrent pour tâter la marchandise à leur tour.
– Messieurs, messieurs, intervint Bléry, vous êtes des gentlemen… vous n’allez pas ainsi peloter Mlle Rocher dans une salle de réunion, vous êtes tout de même les représentants d’une marque de prestige…
Le premier type parut déçu, mais ôta ses mains. Les autres se rassirent.
– Mlle Rocher, veuillez vous rhabiller et mener ces messieurs dans mon bureau, s’il-vous-plaît. Vous veillerez à leur confort le temps que j’aille préparer le contrat à signer.
– Bien Monsieur.
– Oh, et quand je dis « confort »… vpus me comprenez, n’est-ce pas ?
Alysha hocha la tête sans rien dire, descendit de la table et alla récupérer ses vêtements – un chemisier d’un bleu criard et une jupe plissée assortie.
– Je pense, ajouta Bléry, que la culotte et le soutien-gorge ne vous seront pas utiles…vous pouvez garder votre maillot sur vous, plutôt… Je vous vois tout-à-l’heure, messieurs.
Ils sortirent de la pièce. J’actionnai le bouton qui me permettrait de voir le bureau de Bléry par le miroir sans tain. Je ne me faisais aucune illusion quant au spectacle qui allait m’être offert. Je fis taire ma jalousie, et dégrafai mon pantalon.