Docteur J. – Chapitre 1
Chatte de Labo
Le médecin s’assied en face de moi, sur un tabouret, près du lit de consultation. Mes pieds pendouillent dans le vide.
– Âge ?
– 18 ans.
Il consulte ma fiche d’inscription – flippante, la fiche, surtout la décharge au cas où les tests de médicaments tourneraient mal et l’autorisation d’intervention chirurgicale d’urgence en cas d’incapacité à répondre. Mais j’ai besoin de thunes.
– Depuis 3 jours ?
Je suis nerveuse.
– Oui.
Mon coeur bat trop vite. Il faut que je me calme – s’il pense que je fais de la tachycardie, il ne me prendra pas pour son protocole, quel qu’il soit.
– Pas de traitement médical ? Pas d’allergies ? Problèmes cardiaques ?
– Non.
Il continue de détailler ma fiche.
– Déshabillez-vous complètement.
Je hoche la tête.
J’ôte mon haut, mes baskets, mon jean. Je tremble un peu.
Il m’observe, prend des notes.
– Vous êtes très rousse. Vous avez toujours eu autant de taches de rousseur ?
-Oui.
J’ai la peau très blanche, constellée d’une myriade de taches de son. papa m’appelle Làctea. La Voie Lactée.
– Jamais plus ? Pas de dépigmentation récente ? Aucun grain de beauté qui a changé de couleur, ou qui est devenu douloureux ?
– Non, pas que je sache.
Encore quelques notes sur sa fiche.
– Voyons vos seins.
J’hésite un court instant…
…puis je passe les bras dans mon dos et dégrafe mon soutif, en écartant mes longs cheveux. Je l’ôte, une bretelle après l’autre.
Il se penche, me prend les seins du bout des doigts, les palpe comme le font les médecins, je regarde ailleurs.
– Gros, fermes, doux.
Il griffonne encore, puis les reprend dans ses mains en les caressant moins… médicalement.
Je tourne les yeux vers lui, sans rien oser dire. Je sens les pointes épaisses durcir involontairement. Il saisit les mamelons roses et me pince les tétons.
Je tressaille.
– Sensibles ?
Je hoche la tête positivement en silence.
– Très bien. Encore beaucoup de taches de rousseur et de grains de beauté. Vous avez une belle poitrine, mademoiselle.
Il retire ses mains. Je ne sais pas si j’en suis soulagée ou non. Ça commençait à me plaire.
– Mer..ci.
Il passe un gant en plastique fin.
– Ôtez votre culotte.
Je m’exécute après un nouvel instant d’hésitation.
Je me sens toute nue, juste avec mes socquettes.
Je suis toute nue, en fait.
– Ecartez un peu les cuisses. Ça ne fera pas mal.
J’obéis encore.
Il glisse son majeur ganté dans mes poils roux. Directement dans mon vagin !
Je lève les yeux au plafond, pour ne pas voir. Et j’essaye d’ignorer que ça me plaît aussi. Et je fais taire le gémissement qui menace de sortir de ma gorge.
– Vous avez toujours autant de sécrétions vaginales lorsque vous êtes excitée ?
Je sens mes joues qui chauffent un peu. Ma voix est étriquée et tendue lorsque je réponds. J’ai du mal à garder le contrôle.
– Non. Je… euh… j’en ai plus que là.
– Davantage encore ?
J’acquiesce timidement.
Il le note de la main droite dans le cadre réservé aux médecins, sans retirer son doigt de ma minette. Il s’arrête soudain dans un endroit précis. Je frissonne et me tends, en espérant qu’il n’ait pas remarqué les ondulations involontaires de mon bassin qui l’accompagnaient dans son exploration – qu’est-ce qu’il va croire si je l’incite à continuer ?
Il fronce les sourcils et ôte sa main. Mon corps proteste. Je me mords la lèvre pour ne pas le montrer.
– Vous êtes vierge ?
Cette fois, je pique un fard.
– Oui.
Il se lève et pose sa fiche et son crayon.
– C’est dommage, vous êtes une candidate idéale. Vous êtes jeune, jolie, vous avez des seins très sensibles, et beaux, il me faut bien le concéder. Votre rousseur très prononcée est évidemment essentielle et vous avez une production de cyprine impressionnante… mais pour participer au protocole, il ne faut pas que le sujet… que le candidat… soit vierge. Vous pouvez vous rhabiller.
J’ai eu quelques sueurs à la description qu’il a faite de moi – je ne connaissais pas le mot « cyprine », mais je devine son sens. Je suis flattée malgré moi.
– Docteur… j’ai besoin de ce job… si ce n’est que ça, je peux trouver un copain qui…
– Avant demain ?
Je le regarde sans comprendre.
– Demain ?
– Le protocole commence demain, nous vous l’avons dit ce matin.
Personne ne m’a dit ça ! Je réfléchis rapidement. C’est un problème.
Je me vois dire la phrase sans savoir comment elle me vient aux lèvres.
– Vous pourriez le faire.
Il hausse les sourcils.
– Je vous demande pardon ?
Je gonfle la poitrine.
Un sourire faible.
– Vous êtes un homme. Je suis nue. Je pourrais…me laisser faire et…
Il m’interrompt.
– La déontologie…
J’écarte les cuisses et passe un doigt dans mes poils roux. Ma voix me semble toute petite. Mes joues me brûlent.
– Je ne le dirai à personne. Juste vous et moi.
Il me regarde. Je suis belle. Je le sais.
Je murmure:
– Ce n’est pas tous les jours qu’une jeune fille vous implore de prendre sa virginité… S’il-vous-plaît ?
Je ne crois pas à ce que je suis en train de faire.
Il hoche la tête.
– Très bien.
Il va fermer la porte du cabinet.
J’ai le coeur qui s’emballe.
Je suis folle !
Il approche, l’air sérieux, ouvre son pantalon de toile, le baisse et sort son pénis dressé.
– J’ai souvent rêvé de faire ça…
Il humecte son sexe dans mes poils, trouve ma fente chaude et trempée. J’ai la respiration haute. Il pose ses lèvres sur les miennes.il sent le bois, l’été. Je ferme les yeux. Sa langue est douce.
Les sensations sont incroyables ! J’ai envie ! Je sens mon abricot couler autour de la queue qui assouplit mes chairs tendres, j’accompagne ses mouvements des miens, je serre mes cuisses autour de son bassin, il donne un coup de reins et me pénètre lentement.
– Ahooo….
Je perds pied.
Je sens chaque centimètre de son sexe écarter mes plis, reculer, revenir plus loin, je tressaute sous les assauts du plaisir totalement inattendu qui me saisissent du minou aux reins, je m’agrippe à lui, il s’écarte et revient encore plus profond, une chaleur liquide coule de ma fleur ouverte.
Il chuchote.
– Techniquement… vous n’êtes…plus vierge…est-ce-que…je m’arrête ?
Je devrais dire oui. Mais je l’embrasse avec force et je gémis:
– Non !
Il entre à nouveau en moi en souriant benoîtement et me saute en me massant les seins, subjugué par leur taille, par la manière dont les tétons durcissent sous ses doigts, je tremble et je ferme les yeux, en m’allongeant lentement sur la table d’auscultation, terrassée par les vagues euphoriques qui me transpercent le corps de part-en-part.
Sa queue est épaisse, je suis étroite, trop étroite pour lui, je le sens lutter pour me prendre, pour ne pas venir trop tôt, je me crispe à chacun de ses coups de reins, il me grimpe dessus, s’affale sur moi, j’écarte encore les cuisses, l’accueille plus loin que je ne l’aurais cru possible, je le veux entier, le plaisir est à ce prix.
Je me cambre soudain, tremblant de tout mon corps, j’ai des fourmis partout, des orteils à la tête, je me laisse aller à ce premier orgasme, cette première fois inoubliable.
Il se redresse et m’empale de plus en plus vite, de plus en plus fort, je suis en état de choc, c’était trop bon, trop puissant. Il se cabre soudain et déverse son plaisir au fond de moi, les jets chauds me caressent, me remplissent, augmentent mes sensations, je l’attire à moi et force ma langue dans sa bouche, je ne suis plus vierge, il est mon premier, pour la vie.
Il me remercie en m’embrassant longuement, avant de se retirer, je me sens toute molle.
Je le regarde me nettoyer, mais il cache les lingettes qu’il utilise, je ne sais pas si… si je suis beaucoup tachée ou non.
Il m’embrasse à nouveau.
– Rhabillez-vous, je vais chercher mon agenda pour noter votre heure d’arrivée demain.
Je me rhabille lentement, seule dans la pièce.
Culotte.
Soutif.
Je suis toute molle.
– Bonjour.
Une infirmière entre et se saisit de la fiche du médecin.
– Vous venez pour les tests du nouveau dentifrice ?
J’écarquille les yeux.
– Den…tifrice ?
Elle sourit.
– C’est indiqué sur votre fiche. Demain, 15h. Test Fluoriscine.
Je hoche la tête sans répondre.
-A demain alors.
Elle sort.
Pourquoi diable faut-il que je ne sois plus vierge pour…
Oh.
Bien sûr.
Le médecin entre, son agenda à la main.
– Demain, 15h, je vous revois ici. Prenez cette pilule en sortant pour éviter tout désagrément…
Il me tend une gélule. Je continue de me rhabiller en souriant.
– Docteur, je crois qu’il faudrait que je vous voie dans la matinée…
– Mmm ? Et pourquoi ça ?
– Pour le test de votre… dentifrice… j’aimerais me brosser les dents avec votre… brosse-à-dents…
Il pâlit.
– Je…
Je lui mets un doigt sur les lèvres, avant de l’attirer à moi.
Il sourit, l’air encore embarrassé, mais le baiser est doux.
Je crois que je vais adorer me brosser les dents demain…