Désobéissante – Chapitre 05
Ne parle pas à des inconnus.
– Tu as bien pris ton cahier de liaison dans ton cartable ?
– Oui m’man.
– Très bien. Tu montres le mot à la maîtresse, j’ai écrit que tu pouvais rentrer seule ce soir.
– D’accord.
– Et n’oublie pas: tu rentres directement, et tu ne parles pas à des inconnus.
– Oui m’man.
– Même s’ils te proposent des bonbons, c’est bien compris ?
– Oui m’man.
Après le chocolat chaud très onctueux, il m’a emmenée chez lui. Je savais pourquoi.
Il n’a pas perdu de temps: Il a ouvert son pantalon et m’a proposé… sa friandise…
Je ne connais même pas son prénom…
Je ne sais même pas ce qu’il aime, comment il rit, quel parfum il met… s’il a une copine…
Je laisse ma robe tomber au sol, je ne porte rien dessous. Et je suis épilée intégralement là où il regarde.
– Jolie.
Je souris timidement en m’approchant.
Son sexe est dur entre mes mains, long et ferme. Ainsi je lui plais tant que ça ? C’est… rassurant.
Je me plie en deux et le prends dans ma bouche sans me mettre à genoux – je sais que les garçons préfèrent, mais je ne veux pas m’installer dans une longue fellation.
Un sas de sûreté au cas où l’expérience ne me convienne pas…
Je le goûte, hésitante, je l’entends rire silencieusement, ses abdos tressautent, je m’enhardis, le gland est doux, suave, parfumé, je l’avale plus profondément, il se tend dans ma bouche, dans ma gorge, je sens les veines marquées comme autant de sillons de plaisir contre ma langue…
Il se contracte, me retient la tête, sa queue bat soudain, il ne va pas venir déjà ???
– Oushhh… doucement…
Les battements de désir presque assouvis cessent. Je n’ose plus continuer, j’ai envie de lui ailleurs qu’entre mes lèvres…
Je le titille quelques instants du bout de la langue, il rit encore, j’aime la joie qui émane de lui.
Je ne le connais pas mais je suis sûre qu’il me plairait si d’aventure nous nous revoyions…
Il n’a pas l’air de vouloir bouger alors j’embrasse le gland soyeux une dernière fois et me redresse.
Il me tend ses lèvres, le baiser est langoureux, il est habillé, je suis nue à l’exception de mes chaussures à talons, j’aime le contraste…
Je me tourne et lui présente mes fesses, petites, galbées, délicieuses, deux gouttes parfaites.
Il glisse son sexe dans ma minette sans prendre la peine d’ouvrir son pantalon – le soulagement est immédiat, je respire plus vite, il s’accroche à mes seins et me lutine sans rechigner, aussi loin qu’il le peut…
Il est…
…attentif… il m’écoute, il bouge avec moi, il n’essaye pas de me forcer au plaisir ultime, il cherche le chemin, la voie, la manière dont je vais à la jouissance…
…il entre, sort, enfonce profondément, puis plus loin encore, son pantalon me rentre dans la peau, sa ceinture me vrille les fesses, mais je grimpe, je monte en puissance, je vais où il me mène, je le mène où je veux aller…
– Oh…
Il me plaque au mur, je ris, je gémis, toujours plus profond en moi, je m’ouvre comme une fleur d’été, il me butine passionnément, je viens enfin, en vagues intenses, je m’appuie sur une table basse, pantelante, chancelante, des étoiles dans les yeux, le corps en coton et en feu…
Son pouce joue entre mes fesses, pénètre le doux antre tabou, je m’ouvre à son passage et la happe, sans équivoque pour lui dire mon envie…
– Ooh…
Il retire son sexe de ma minette repue, puis son pouce… qu’il remplace par le membre encore humide de cyprine…
Je rejette la tête en arrière, des étoiles au corps.
– Doucement… Doucement…
Il glisse lentement, je m’ouvre sans honte, accepte les plaisirs interdits, je le sens mieux, je le veux, je l’aspire…
Il pousse, je l’accompagne, féroce, sauvage, je geins et gémis, entre jouissance et douleur, il râle et tremble, avant d’exploser en moi, dans les tréfonds de mon intimité, de longues saccades savoureuses, qui me remplissent et me comblent, achèvent mon plaisir, accentuent mon extase…
Il s’affale sur moi, nous tombons à genoux sur la table basse, il continue de me lutiner jusqu’à ce que sa friandise, satisfaite, sorte toute seul de ma fleur éclatée…
Nous restons longtemps ainsi… le bonbon de cet inconnu durcit à nouveau entre mes fesses souillées. La soirée n’est pas terminée.