Désobeissante,  La Plume de Florean

Désobéissante – Chapitre 03

Fais attention à tes affaires.

– Manon, combien de fois faut-il que je te dise de ne pas jouer dans la gadoue ! Regarde dans quel état est ta robe ! Viens ici que je te passe un peu d’eau.
– Mais m’man…
– Non mais regarde dans quel état tu t’es mise ! Tu es bonne pour un bain en rentrant !

L’écorce de l’arbre me râpe les fesses.
Mes cuisses sont autour de lui, il me lutine délicieusement.
Ce n’était pas prévu, ce n’est même pas mon copain, on est juste amis…
Il m’emmenait en pique-nique, on s’est trouvé un bosquet en pleine cambrousse, personne à des kilomètres à la ronde…
On a commencé à parler, à manger, à boire un coup de rosé, il a mis sa main sur ma cuisse, il m’a demandé si je n’avais jamais pensé que ça pourrait coller entre nous… je l’ai embrassé, je ne sais pas pourquoi – il ne doit pas le savoir non plus.
Les premiers baisers, entre les chips et le poulet grillé, ma culotte qui disparaît sous ma robe entrouverte, déjà, il ne perd pas de temps, je ressens cette urgence, je découvre mes seins au grand jour, juste pour lui…
Il m’allonge sur le sol humide, je pense à l’herbe tachée de boue qui va ruiner ma robe, mais je le laisse sentir ma minette, l’apprivoiser, la satisfaire du nez et de la langue.
Premier orgasme…
Je me suis agenouillée sur le tapis de feuilles, les doigts noirs de terre, je l’ai flatté à mon tour, son sexe enflé épousait admirablement la forme de ma bouche, me donnait envie de plus, envie de lui.
Alors…
Je l’ai aspiré, recraché, avalé entier, je lui ai montré ce que pouvait être une fellation bien faite, experte, ce mélange de douceur et de brutalité, cet appétit, cette soif jamais étanchée, je l’ai dévoré, englouti, gobé, en gémissant mon envie, mon besoin.
Il est devenu fou…
…il m’a relevée, plaquée contre l’arbre, il a trempé son sexe en feu dans ma féminité inondée de plaisir, je me suis cambrée pour qu’il me pénètre…
… il m’a possédée brutalement, j’ai gémi dans le baiser fougueux, il ma soulevée, pilonnée, furieusement, nous avons noyé notre envie commune dans cette étreinte improbable, un couple copain-copine qui baise pour le plaisir, l’amitié comme ciment, l’ivresse de cette première fois inattendue comme excitation, je l’ai enserré de mes bras, de mes cuisses, lui ai demandé d’aller plus loin, plus vite, jusqu’à ce que l’extase me prenne le ventre, les reins, le corps, dans un râle aigu, à faire fuir les écureuils et les lapins qui devaient peupler ce bois.
Satisfaite, je me libère, je m’allonge dans la terre humide, et le guide entre mes seins, où je le masturbe avec énergie, tandis qu’il pince mes tétons dressés entre pouce et index. Je me surprends à avoir encore envie, je tends la langue, il vient en saccades grasses, dans un rire hébété, la semence liquide me couvre le visage, s’accumule au creux de mes seins, coule dans ma bouche entrouverte.
Il avance sa queue encore dure, je l’avale en me caressant la minette, y fourrant le majeur sans honte, en espérant qu’il ne désenfle pas, qu’il puisse recommencer, peut-être après la salade de fruits que nous avons prévue pour le dessert.
J’ai de la terre sur les fesses, sur mes doigts, mes vêtements. Du sperme sur le buste et le visage…
J’espère que ma culotte est restée sur la nappe, je déteste la porter quand elle est sale…
Je ris intérieurement… Dans quel état je me suis mise… je suis bonne pour un bain…
…avec lui peut-être ?

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