Désobéissante 3 – Chapitre 03
Habille-toi vite
– Manon, va passer ta belle robe, papi et mamie vont arriver !
– Oh c’est bon !
– Manon ! Tu ne peux pas rester en pyjama pour le réveillon !
– Mais euh…! J’y vais ! On n’est pas à la minute !
– Ha-bi-lle-toi !!!
– (marmonne) De toute façon elle est même pas belle cette robe.
Je suis à genoux au milieu du salon.
Il finit de mettre la table, d’allumer les bougies. Le sapin est magnifique. Je lui fais les yeux doux.
– Viens.
Je déboutonne ma robe. Je ne porte rien dessous. Mes tétons bruns se dressent, la fenêtre est entrouverte, il fait froid. Il me regarde, l’air inquiet.
– Tu sais que Marie et Thibault seront là dans cinq minutes !?
Je souris en prenant mes mamelons entre mes pouces et index et en les pressant pour qu’ils durcissent ostensiblement.
– Raison de plus pour te dépêcher de venir.
Il aime ça.
Quand je fais ma garce.
Quand je suis un peu nymphomane.
Et il sait que rien ne me fait reculer quand je décide que l’heure de mon plaisir est venue.
Même si nos jeunes voisins doivent arriver pour fêter ce réveillon avec nous – nous avons sympathisé très vite, et Thibault me donne l’eau-à-la-bouche… peut-être qu’un jour…
– Manon…
– Mets-la dans ma bouche. Je peux te faire venir en deux minutes.
Enfin j’espère.
C’est puissant de pouvoir faire jouir un homme en quelques coups de langue.
Et contrairement à nous, il n’y a pas de doute possible. Un homme ne peut pas simuler sa jouissance. Elle se voit et se boit. En longues gorgées tièdes.
Il se passe une main dans les cheveux, l’air stressé, en jetant un oeil à la porte.
– Ça ne peut pas attendre ?
Je déboutonne davantage ma robe. Jusqu’au pubis. Ma culotte est rose pâle.
– Non.
– Et si je refuse ?
Je souris.
– Je passerai la soirée à raconter à Marie ce que nous faisons, toi et moi.
Il s’approche en ouvrant son pantalon.
– Tu es vraiment une petite…
Je hausse les sourcils.
– Oui ?
Il baisse son slip. Il bande déjà.
– … suceuse.
Je ris en lui léchant le pénis de bas en haut.
– Je suis une GRANDE suceuse.
Et je vais m’affairer à le lui montrer.
J’enroule ma langue autour du gland salé, la queue durcit, enfle, gonfle, m’oblige à écarter les mâchoires, à ouvrir les lèvres, à lutter pour l’avaler plus loin.
Je n’ai pas le temps de faire dans la dentelle, je le branle fermement en tirant sur le manche de chair pour multiplier les sensations étranges, il me regarde en souriant, mate mes seins, la courbure de mes épaules sous la robe à moitié enlevée, je le masturbe plus vite en me cambrant, féline, je le lâche d’un coup et le gobe d’un seul trait, jusqu’à ce que je sente ses bourses sur mon menton, je le crache et le branle plus fort encore, ma langue sous le gland dégoulinant de salive grasse.
Il souffle sous la pression, la queue enfle et bat, il se tend et je suis surprise par le premier jet de sperme qui me vrille le visage, je le gobe à nouveau tout au fond de ma gorge pour le vider, spasme après spasme, je vois des étoiles noires en avalant sa semence à la source, fière de pouvoir satisfaire mon homme aussi vite, de savoir que je suscite cette envie déferlante si rapidement chez lui.
Il ne me quitte pas des yeux, il secoue la tête, hébété de plaisir, l’air de ne pas y croire, je le lèche lentement, recueille une dernière goutte, la langue coquine.
Et la sonnerie de la porte retentit.
Il sursaute.
– Merdemerdemerde…! Habille-toi vite !
Il court à la porte en refermant son pantalon, le rouge aux joues. Je l’entends ouvrir la porte.
Je reboutonne rapidement ma robe et le rejoins pour accueillir nos voisins, les bras chargés de cadeaux.
– Ma puce tu es splendide !
Je sens que ma joue colle un peu. Je me l’essuie discrètement avant de faire la bise à la jeune voisine.
Il y a des limites, quand même… pour le moment.