Désobéissante 3 – Chapitre 02
Pas avec les pieds.
VLAM !
– Qu’est-ce que…? Manon ! La porte ! Pas avec les pieds !
– Pardon !
– Ce n’est pas la première fois que je te le dis, pourtant ! Fais attention, nom de nom !
– Oui, P’pa.
VLAM !
– MANON !
– C’est doux ?
Je souris.
– Mmm mmm.
Il est debout devant le lit.
Nu.
La bite tendue entre mes pieds nus.
J’ai les mains sous les fesses pour me rehausser, soulager mes genoux, pas si facile de lui faire ce plaisir avec les pieds.
Il me regarde.
La vue sur mes seins bruns est imprenable. Mes cheveux sont étalés tout autour de moi, on dirait qu’ils flottent, que je suis une espèce de sirène sous l’eau. La queue au bout de mes pieds n’est pas la mienne, en tout cas.
Je ris.
– Ecarte un peu les cuisses.
J’obéis.
Il sourit à la vue de ma chatte fraîchement rasée, son quatre lames fait des merveilles, j’aime l’utiliser.
– Tu es belle.
– Vraiment ?
Je le masturbe lentement. Pas évident, mais très excitant. Je salive un peu. J’ai tendance à toujours le vouloir dans ma bouche, quand il ne me baise pas. Mais là, je suis bien, j’ai eu tout mon content de sa queue en moi, par devant et par derrière, longtemps, entre les seins, dans ma bouche, debout et allongée, dessous, dessus… Nous n’avons pas été très raisonnables… Il y a des vêtements partout… Les draps sont froissés et tachés… Je sens la fatigue, l’excitation apaisée, le bien-être de mon corps… Lui a encore toute son énergie, sa vigueur, son envie… Je veux juste le finir différemment. Il s’en amuse, je le vois dans ses yeux. Rira bien qui rira le dernier.
Il ne sait pas quoi faire de ses mains pendant que je le caresse de la plante des pieds, alors il me saisit les chevilles, me flatte les mollets, les cuisses, les écarte encore pour mieux mater ma chatte rougie d’avoir été si délicieusement maltraitée. Vue royale. Ce sera sa perte.
J’ôte une main de sous mes fesses et me caresse ostensiblement devant lui, je suis une branleuse, il le sait, il aime ça, je lui raconte, parfois, quand je le fais, quand j’ai envie de lui… À mon âge, je ne devrais plus tant me satisfaire seule, mais c’est une habitude que je n’ai jamais perdue…
Je me masturbe en le masturbant, j’arrondis mon dos, enroule mon bassin, me contorsionne pour lui faire plaisir efficacement, il est tout yeux sur mes doigts qui entrent et sortent de mon vagin, sur mon cul qui roule, encore poisseux d’avoir accueilli sa queue affamée, il contemple mes seins griffés et douloureux, un sourire béat aux lèvres.
Je sais ce qu’il voudrait.
Glisser le long de mes jambes, me prendre derrière en me regardant entrer en transe, jouir de mon plaisir, me remplir, me combler, m’inonder.
Mais je résiste.
Je le masturbe plus vite, plus fort, mes pieds sont petits et frais, fermes et doux, il commence à apprécier l’attention, il m’accompagne en donnant des coups de reins discrets, il ferme les yeux par moments, curieux de ces nouvelles sensations.
– Viens sur moi.
Il hausse un sourcil.
Il comprend, saisit mes chevilles et se masturbe avec ardeur, j’écarte des deux mains mes lèvres intimes pour lui montrer comme ça m’excite, pour qu’il sache qu’il pourra couler sur moi s’il vient maintenant.
Il ne semble rien pouvoir fixer d’autre que la fente luisante couleur framboise. Je gémis mon désir de le voir venir, il comprend et jouit dans un râle rauque, inhabituel, le sperme jaillit en un grand arc qui me strie du nombril au front, je tire la langue pour aspirer ce qui est arrivé sur mes lèvres, il coule sur moi en jets épais, je le laisse se branler avec mes petons, accueille les gouttes grasses sur mes seins, les sens dégouliner le long de ma chatte, il a l’air concentré, sérieux, les sensations sont intenses, il semble s’en délecter, en profiter longuement. Je récupère le liquide généreux et le porte à ma langue, j’aime le goûter, c’est trop rare pour que je m’en prive.
Il soupire en le regardant faire et menace de s’écrouler, mais il essuie d’abord son gland encore enflé d’envie sous la plante sensible de mes pieds, ça me chatouille, je ris, il s’allonge et m’embrasse sans trouver gênant que j’aie les lèvres collantes de sa semence.
Je replie une jambe et lui caresse la bite du bout des orteils.
Il rit et chuchote:
– Hé ! Pas avec les pieds !
Je glousse sans arrêter pour autant.
Aujourd’hui, c’était vraiment… le pied !