Désobéissante 3 – Chapitre 01
Mets tes mains sur la table
– Manon. Qu’est-ce que tu fabriques ?
– Moi ? Rien !
– Tu n’es pas en train d’envoyer des sms à tes copines pendant qu’on mange ?
– N…non.
– Range-moi ce portable et mets tes mains sur la table pendant le repas.
*(vibreur)* *(vibreur)*
– Je… je peux répondre d’abord…?
– Pas trop de viande, juste des légumes.
Papa me sert sans faire trop de tri, il sait que j’aime tout, de toutes façons. Maman coupe un morceau de saucisse et me la met dans mon assiette.
J’ai la tête ailleurs.
La main aussi.
Hier soir…
Waw.
Hier soir, c’était trop bon.
Je me caresse en me rappelant ses mains sur mes seins, sa bouche, on avait bu, on était ivres mais conscients, de cette ivresse qui déshinibe, qui permet d’aller plus loin, sans retenue…
Mes doigts sont précis, sous ma jupe légère, dans ma culotte, ils glissent le long des plis tendres et humides de mon minou encore sensible.
Il ne m’a pas ménagée.
Je prends ma fourchette, attrape une carotte fondante et la fourre dans ma bouche.
Sa carotte à lui était aussi très fondante, dans ma bouche.
C’est encore moi qui ai fait le premier pas, il semble toujours un peu réservé quand nous sommes seuls ici, comme s’il avait peur qu’on nous surprenne.
Franchement, si je prends le risque de le sucer dans le salon, c’est que personne ne va se pointer à l’improviste – je mets le loquet, de toute façon. Quant à le laisser me sauter sur le sofa, n’en parlons même pas.
– Mmm.
Mes doigts tournent sur mon petit bouton pressé. J’ai mis un string, ça me donne toujours envie. Je me rappelle sa queue gonflée entre mes lèvres, la manière dont il me demande de la prendre en entier, l’air de ne pas y toucher.
– Mmm…
– Ça ne va pas ma chérie ?
Papa me regarde du coin de l’oeil. Maman s’est penchée vers moi. Je leur souris, innocente.
– Oh si, j’ai juste… faim.
Papa me ressert une carotte.
– Tu en auras un peu plus si tu termines ton assiette. Ne sois pas si gourmande.
J’enfonce mes doigts au creux de mes lèvres trempées.
Gourmande, je le suis. Je pique la carotte et la laisse fondre sur ma langue.
Lorsqu’il m’a prise, c’était… waw… comme la première fois. Il me dit que je suis « étroite ». Je pense que c’est lui qui est trop épais, trop long, trop bien équipé. Il me parle de me déflorer derrière, j’aimerais, mais j’ai un peu peur d’avoir mal…
– Mmm…
Je presse mon bouton gras de mouille entre mes doigts. Maman est assise en face de moi.
– Tu es bien rouge, ma chérie. Est-ce que ça va ?
Papa relève la tête de son assiette en me regardant, un sourcil levé. Je glisse mes doigts dans ma fente, au plus profond, sous la nappe bienvenue. Je lui souris. Je me sens coquine.
– Ça va, je suis juste un peu fatiguée, je me suis couchée tard…
Ils retournent à leurs plats colorés.
Je serre les cuisses sur ma main en veillant de ne pas toucher leurs jambes sous la tables. Mon clito bat sous mes doigts fouisseurs, c’est doux et chaud, la ficelle du string me caresse l’anus, le périnée, je tremble de plaisir, ma respiration devient saccadée, j’essaye de la garder discrète.
– Encore une saucisse ?
Papa me sert sans attendre la réponse, je ris intérieurement de ce que je vois dans mon assiette, certainement pas une saucisse, mais un sexe, long et nerveux, empli du désir de mon corps nubile, intégralement épilé.
Je la prends dans ma bouche en imaginant qu’elle est plus grosse, plus dure, en imaginant qu’elle va éclater de sa jute glaireuse et salée, que je vais boire son plaisir ultime, presser les couilles jusqu’à en extraire l’essence-même et sentir couler dans ma gorge la potion plaisamment déplaisante…
– Manon ?
J’ouvre les yeux. Je transpire. Je suis essoufflée. Rouge.
– Tu es sûre que ça va ?
Je retire ma main de mon string et l’essuie sur la nappe avant de me lever, chancelante.
– Peut-être qu’il faut que je m’allonge un peu. Je vais faire une sieste. Je me sens très chaude.
Papa a l’air inquiet.
– Ok. Je t’apporte une aspirine.
Je souris en luttant contre les éclairs qui me transpercent la chatte, les reins.
– Merci.
J’avance vers ma chambre, la main dans ma culotte.
Je ferme la porte et me déshabille totalement avant de me glisser dans mes draps frais. Je me malaxe les seins un long moment. Puis mes doigts descendent… Ils s’agitent et plongent frénétiquement dans la fente trempée. Je m’arc-boute.
Où en étais-je…?