Désobeissante,  La Plume de Florean

Désobéissante 2 – Chapitre 05

Tourne sept fois ta langue dans ta bouche

– D’ toute façon t’es moche et tes yeux biglouchent les mouches.
– Tontooooon !
– Manon ! Laisse ta cousine tranquille !
– Mais c’est pas vrai que Christelle est trop moche et que ses yeux biglouchent, hein, Papa ?
– Viens me voir.
– Quoi-euuuuuuh !
– Ecoute, tu ne peux pas dire tout ce qui te passe par la tête. Tu dois faire attention aux autres. Faire preuve de…tact. Tu sais ce que ça veut dire, « tact » ?
– …euh…pas dire à Christelle qu’elle est trop moche ?
– Entre autres. Fais juste attention aux autres, tu peux leur faire du mal en disant des choses aussi méchantes. Tourne sept fois la langue dans ta bouche avant de parler. Va jouer et excuse-toi auprès de Christelle.
– …n’empêche qu’elle biglouche les mouches.

Je suis assise sur le fauteuil en culotte et soutien-gorge, un ensemble en coton gris un peu élastique, qui colle à mes formes féminines juvéniles d’une manière très avantageuse… Je me suis maquillée un peu ce matin. On me croirait plus âgée, avec le noir sur les yeux, le rouge sur les lèvres, je fais femme.
Il est assis sur le canapé, à ma droite, il regarde la télé, mais ne cesse de tourner la tête vers moi. J’aime qu’il se fasse un peu voyeur. Même quand il mate mes copines, j’aime ça. Je sais que c’est ma chance, que je pourrai en profiter, au final.
Un jour, j’ai embrassé Lola sur les lèvres, un smack, juste devant lui, sous un prétexte futile. Il y pense encore, je le vois dans ses yeux lorsque j’invite Lola ici pour bosser. Si je pouvais la convaincre de faire des choses avec moi pendant qu’il regarde, je suis sûre qu’il adorerait…
Ses yeux traînent sur ma culotte, remontent vers mes seins.
Il a envie.
– Tu veux que je te suce ?
Il sursaute, l’air gêné.
– Quel…quel langage ! Tu devrais…
Je ris.
– Prendre des gants ? Tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler ?
Il rougit un peu.
– Quelque-chose comme ça, oui.
Je dégrafe mon soutif et l’enlève, un bras après l’autre. Mes mamelons durcissent. Il ne fait pas chaud. Je m’approche de lui, seins à l’air.
– Je préfère tourner sept fois ma langue sur ta queue.
Il ne respire plus. J’ouvre son pantalon.
– Ma…non…!
Je sors son sexe tendu, déjà. Je savais bien qu’il me trouvait appétissante !
– Je suis trop directe, c’est ça ? Ça manque de romantisme ? Le romantisme…
J’applique ma langue sur le gland épais.
-…je le laisse à mes copines. J’ai envie de quelque-chose de plus…
Je le prends dans ma bouche d’un coup – je n’en reviens pas qu’il me laisse faire sans protester.
– …concret.
J’enroule ma langue autour de sa queue pour éviter qu’il ne prenne le temps de réfléchir – un homme qui pense, ce n’est jamais bon, manquerait plus qu’il veuille être raisonnable ! – et je pousse mon avantage jusqu’à la gober aussi loin que je le peux, moins que ce que je voudrais, c’est certainement la plus grosse bite qu’il m’ait été donné de sucer.
Non que j’aie beaucoup d’expérience encore.
Je me demande s’il me sauterait, là, ici.
Il a fermé les yeux. Il se laisse câliner, c’est l’essentiel.
Je le lèche longuement, sans le masturber, je n’ai pas très envie qu’il vienne dans ma bouche, pour de vrai.
Je gratifie le gland luisant de salive d’un dernier baiser langoureux et me relève.
Je pose mes les lèvres sur les siennes en l’enjambant, ma petite culotte de coton contre son sexe dressé. Je romps le baiser et me soulève. Je fais comme si je ne remarquais pas que sa queue bute à l’entrée de ma minette, sur la culotte fine. Je suis trempée d’envie.
– Suce-moi les seins.
– Manon…
– Nous sommes seuls, j’ai envie de toi, c’est moi qui demande. Embrasse-les.
Il me regarde. Ses yeux se posent sur mes tétons presque noirs qui se dressent sous son nez.
Il hésite.
Je les plaque sur sa bouche.
Il les goûte, timide.
Le soulagement me donne des ailes.
Je fais des mouvements de hanches pour être tout contre son pénis, je me frotte, j’écrase mon clito sur le gland épais, il doit sentir la chaleur de ma fente humide à travers le tissu de ma culotte…
Sa respiration devient plus profonde, plus urgente, il me serre dans ses bras, j’appuie ma chatte plus fortement sur sa queue, il halète, j’ai des étoiles dans la tête, mal au ventre d’envie, je ne crois pas ce qui arrive…
J’écarte ma culotte.
Le gland turgescent plonge dans mes poils humides, je le place à l’entrée de mon plaisir et je pousse…
– Atten…tion !
Il recule d’un coup et explose en jets chauds contre mon duvet épais, il me plaque contre sa bite, me souille les poils et le ventre de son sperme, en se soulageant à la main, j’ai envie de hurler ma frustration, j’y étais presque !
– Nooon… je voulais que tu me baises !
Il m’embrasse les seins en finissant de se déverser, ma culotte est bonne pour la machine à laver, de gros pâtons tièdes en dégoulinent abondamment.
– J’aime autant comme ça… Et tu devrais vraiment soigner ton langage…
Je l’embrasse sur les lèvres et je tourne sept fois la langue dans sa bouche avant de poser ma tête dans son cou, frustrée mais heureuse.
La prochaine fois, il ne s’en tirera pas aussi facilement.
Il résiste.
J’aime ça.

Leave a Reply