Désobéissante 2 – Chapitre 01
Doucement sur l’alcool.
– Manon ? Tu sors à cette heure-ci ?
– Hem… je vais réviser avec des copines, ce soir.
– Mmm… ne compte pas sur moi pour venir te chercher après 23h.
– Non, t’inquiète pas, Marie me ramènera si ça dure trop.
– Et doucement sur l’alcool.
– Oh, non, je t’assure, on va juste réviser.
– Mouais. Appelle-moi si tes amies préfèrent éviter de prendre le volant.
– Papa…
– « Travaille » bien, ma chérie.
On a trop bu.
Clairement.
Emma, Julie, Sofia, Marie, Warda et moi sommes nues. On pouffe de rire. Sofia bave un peu.
– Sur le lit maintenant.
Stef me guide. Je me cale au bord du lit, le corps sur le matelas, les genoux au sol, le cul offert. J’ai la tête qui tourne grave. Les copines s’alignent. Stef caresse nos fesses sans discrimination – il nous aime toutes. Warda et Marie rient bruyamment.
C’est Sofia qui l’a invité à nos révision – le plus beau garçon de la classe, on est toutes un peu amoureuses de lui, il est intelligent et cultivé, fin, il a de l’humour…
Qui a parlé de sexe en premier ? Julie, je crois. Oui, Julie. Elle est tombée sur le mot « fantôme », qui est devenu « fantasme » dans un lapsus heureux. On avait déjà bien bu.
Et nous voilà décrivant nos fantasmes tour à tour. Warda veut le faire dans un ascenseur, avec un inconnu. Sofia voudrait deux hommes d’un coup. Marie voudrait connaître ça avec une fille – on l’a toutes embrassée, ce soir. Emma veut le faire dans une voiture, en plein jour. Julie aimerait dans une piscine, ou à la mer, le faire dans l’eau. Moi…
– Me soumettre aux désirs d’un homme. Faire ce qu’il veut. Sans protester. Soumise. Ça doit être le pied.
Elles ont ri, on a resservi du Malibu. Je n’aime pas ça, mais là, je ne sais pas, ça allait avec l’ambiance.
– Et toi Stef ?
Il a pouffé dans son verre presque vide et nous a dit:
– Là, tout de suite…? Je rêverais de vous faire l’amour à toutes les six.
On a explosé de rire.
Et Julie s’est déshabillée.
Elle était déjà en train de le sucer quand on l’a imitée.
Nues, euphoriques, on a formé une ronde autour de lui.
On l’a mis nu.
On s’est agenouillées, et il a présenté sa queue – lisse, fine, longue, tendue à craquer – à Emma, qui l’a gobée sans attendre, puis à Warda, moi, Marie, Julie et Sofia, chacune notre tour. Les six suceuses terribles.
On n’aurait pas dû boire autant.
Alignées devant lui, à genoux, nues, le cul à l’air, à demi allongées sur le lit étroit.
– Je commence par qui ?
On glousse toutes comme des poules effarouchées, prêtes pour la levrette.
– Choisis !, lui crie Julie, d’une voix pâteuse et enjouée.
– Alors…Par toi, Warda, la plus timide… Tu as de belles fesses un peu lourdes. J’ai toujours aimé tes rondeurs, tes seins trop gros, tes hanches trop larges…
Il enfonce sa queue si douce – j’ai adoré le sucer – dans les plis de Warda, juste à ma droite, qui gémit, libérée.
Stef pose sa main sur mes fesses, les caresse tout en lutinant consciencieusement sa partenaire, et glisse son majeur dans ma fente humide avant de l’y planter profondément. Je me cambre en criant, surprise par le plaisir immédiat, ma voix se mêle à celles de Marie et de Warda – je devine que la main gauche de Stef est plantée dans la chatte épilée de Marie. Il reprend au bout d’un moment de bonheur absolu:
– Et… ensuite… je choisis… La plus petite, la plus jeune…tes petits seins en pointe m’ont toujours fasciné, Sofia.
Il baise encore Warda un instant puis vient derrière Sofia, qui se cambre, tremblante à ma gauche.
– C’est vraiment le pied de vous voir comme ça, les filles !
On ricane, mutines, délurées. Arrête de parler. Baise-nous.
Il se penche sur la petite brune et lui écarte les fesses avant de l’embrocher dans un bruit de succion discret. Elle gémit à mesure que les coups de reins se font plus puissants, plus pressants. Il place sa main gauche sur mon minou et le pénètre de plusieurs doigts. Les lèvres de Warda se collent aux miennes, elle sent le vin rance, moi aussi, certainement.
Je n’avais pas encore embrassé de fille, avant ce soir. C’est… chaud.
Les trois doigts fouillent le plus loin possible, les vertiges de plaisir se mêlent à ceux de l’alcool.
Il ralentit soudain et annonce:
– Maintenant… je choisis la plus rousse, Marie, ton petit cul m’a toujours fait envie…
– Viiite…
Marie se tortille. Je ris contre la bouche molle de Warda, en me calant une main sous le minou pour continuer seule le travail commencé par Stef. Les claquements du bassin de notre étalon d’un soir contre les fesses blanches de Marie résonnent en harmonie avec les petits cris aigus de la rouquine timide. Warda se tend lorsque les doigts de Stef la pénètrent durement. J’adore.
Il s’affaire longuement. Emma et Julie se caressent mutuellement.
– Maintenant… la sportive, la danseuse, au corps si athlétique… Te baiser est un bonheur… Julie.
Il se place derrière et l’empale d’un coup sec. Julie râle d’une voix rauque. A ma droite, Sofia se tend soudain et chuchote:
– Oh oui… là…
– Sofia aime mon pouce à cet endroit… Tu es très étroite Julie… c’est… appréciable…
Emma gémit avec les deux filles, Marie est affalée sur le matelas, les cheveux en cascade sur l’oreiller, peut-être endormie… Mes doigts sont précis… Je voudrais qu’il me choisisse…
– Emma… La plus grande… Un beau cul rond, des seins tellement énormes… Viens-là…
– Ooh !
– Donne-les moi… voilà…
Il s’agrippe à la poitrine ample, tout en la baisant avec ardeur… Pourvu qu’il ne m’oublie pas !
Emma bloque sa respiration dans un sifflement aigu…! Il l’a faite jouir aussi vite ? Elle se cabre, se cambre, se débat, les cheveux sur le visage, il la chevauche sans ralentir, ils sont beaux tous les deux. Elle frissonne et s’affale de tout son long… Il se retire lentement.
– Et la dernière, la plus cochonne, la soumise… Ma brune Manon…
Instinctivement, je sais ce qui vient.
– Manon, j’ai un autre fantasme à réaliser… en même temps qu’exaucer ton voeu de soumission…
Je tourne la tête et le regarde, les yeux embrumés par l’alcool.
Il sourit.
Il est beau.
– Demande-moi de te prendre… par derrière.
Je le fixe, l’esprit engourdi.
C’est ce qu’il veut.
J’obéirai.
J’écarte mes fesses avec mes mains.
– Prends-moi derrière.
Les filles se redressent. Nous regardent.
La queue fine presse mon jardin secret. Je me détends et le sens entrer lentement. Il s’enfonce avec douceur. Je ferme les yeux, soulagée par le plaisir d’être prise, d’être pleine. Je le sens se frayer un chemin, me remplir, s’enduire de mes jus intimes, glisser.
Une main féminine vient me caresser le minou.
La voix de Stef est au bord de l’essoufflement. Il a du mal à garder le contrôle. Il va venir.
– Embrassez-vous… les filles…
La bouche de Marie cherche la mienne, se l’approprie, ses doigts entrent en moi, Stef s’enhardit, il me pénètre jusqu’à la garde, je ne m’entends pas gémir, crier, rire, mais je l’encourage, je le sais, il accélère jusqu’à ce que l’antre étroit chauffe agréablement, les mains me caressent, les bouches m’embrassent, un concert de sensations douces et rudes qui s’entremêlent.
Il m’inonde soudain de sa jouissance brutale, je le sens se déverser en moi, sa chaleur m’inonde, je me pâme en tremblant, empalée, impuissante, heureuse.
Il reste en moi longuement, me lutine encore pendant que les filles se relaient pour l’embrasser, il me caresse le dos, les seins.
C’était court.
C’était bon.
Il faut que je dorme.
Je me réveille tard dans la nuit.
J’ai le corps cotonneux, le cul qui chauffe, un peu mal à la tête.
Je vais être fraîche pour les cours demain.
On aura des choses à se raconter.
Ou pas.
En tout cas, il faut vraiment que j’y aille plus doucement sur l’alcool.