Coquin de Grimm – Les trois petites cochonnes
1. Une heure après la tombée de la nuit
La porte de ma chambre s’ouvre lentement.
Le Petit Chaperon entre sans bruit.
– Grimm ?
Je suis au lit, je fais semblant de dormir, une bougie éclaire faiblement la pièce. Le tonnerre gronde au-dehors, c’est une nuit sans lune, une nuit où un conteur imagine que les loups rôdent à la recherche de proies faciles. Le Petit Chaperon approche de son pas de louve. Je suis sa proie.
Elle murmure.
– Grimm… réveille-toi…
Sa main caresse la couverture qui me recouvre. Ma plume se dresse malgré moi, la mémoire de la douceur des lèvres rouges la fait s’agiter, tressauter, trépigner d’envie. Les doigts du Petit Chaperon la trouvent, l’enserrent, la dessinent fermement au travers du linge épais. Elle rit.
– Oh, quelle vigueur inattendue… sa main glisse sous les draps.
J’ouvre les yeux quand elle m’empoigne à-même la peau.
– Petit Chaperon !
Elle sourit en coin.
Elle est nue devant moi, les cheveux tirés en arrière, la lueur de la bougie suffit pour deviner dans le clair-obscur ses seins bien pleins aux noirs mamelons, son ventre plat et son petit pot de beurre fendu.
Sans me lâcher, elle se glisse dans mes draps et colle son jeune corps contre le mien. Elle ne relâche pas ma plume frétillante mais ne l’agite pas inconsidérément ce dont je lui suis reconnaissant. Elle cale sa tête contre mon épaule. Je cesse de respirer, pris au piège. Sa main glisse vers mes bourses, les empaume, les cajole.
– Je suis prête, Grimm.
Je déglutis. Secrètement, je suis prêt aussi, mais je ne le lui avouerai pas.
Je me tourne vers elle, l’air innocent.
– Prête à quoi ?
Elle pose un baiser chaste sur mes lèvres et remonte ses doigts à la pointe extrême du vexille gonflé.
– Tu m’as promis une histoire.
Bien sûr. Qu’allais-je imaginer ?
– Je n’ai rien promis, Petit Chaperon.
Elle sourit dans l’obscurité et m’embrasse avec plus d’insistance.
– Oh. Alors je suis prête à autre chose aussi…
Sa cuisse passe déjà au-dessus de moi, je sens son petit pot de beurre fondre contre ma plume prisonnière. Je la repousse vivement.
– Un instant !
– Grimm… quand vas-tu accepter enfin…
– … de te conter une histoire ? Quoi d’autre ? Bien sûr. Une histoire.
Je fais mine de chercher. Elle ne cesse de sourire et se cale mieux contre moi. Elle n’enlève pas sa main joueuse – je ne trouve pas la force de le souhaiter, de toute façon. Sa jambe reste aussi passée par-dessus les miennes… elle ne porte rien sur son corps magnifique… J’essaye de ne pas y penser, mais déjà ma plume frétille, incontrôlable. Le Petit Chaperon brun s’en empare et la flatte. Je serre les dents.
– Tu as l’embarras du choix, dit-elle d’une voix chaude et lascive. Blanche-Neige. Cendrillon. Peau d’Âne. Le Petit Poucet. Jack et son haricot… Raiponce… Hansel et Gretel…
Je frémis sous les doigts coquins. Hansel et Gretel ? Certainement pas ! Poucet, Jack et Cendrillon, je les ai repris de Perrault (le Petit Chaperon aussi… si Perrault savait, il se retournerait dans sa tombe…) Blanche-Neige… peut-être ?
Le Petit Chaperon accentue la pression sur ma plume, mon ventre agonise, l’encre menace de tout tâcher, déjà. Je n’ose bouger. Je ne suis pas prêt à lui raconter la visite de Blanche-Neige !
– Ou bien…
Elle laisse planer un silence. J’ai pleinement conscience du contact des pointes noires de ses petits seins contre ma peau. Je couine :
– Oui ?
Elle m’embrasse la joue, la langue joueuse. Ses doigts autour de ma virilité deviennent légers, un duvet de poussin juste sorti de l’œuf. Je ne pense plus droit je suis trop dru.
-… si c’est trop difficile, choisis un conte que tu n’as pas écrit. Cette vieille histoire que m’a contée Jean-Loup sur un coin de l’oreiller…
Je me maudis intérieurement. Comment ai-je pu me laisser aller donner un rôle à ce vantard dans mes plaisirs nocturnes !
– La… laquelle ?
J’ai utilisé Jean-Loup dans moult contes. Mieux vaut que certains restent secrets.
Son baiser mouillé se rapproche dangereusement de mes lèvres. Son petit pot de beurre frotte ma jambe avec insistance, son affection longtemps retenue déborde déjà.
– Les trois petits cochons…
Le baiser se fait moins ardent, les frôlements moins urgents, l’astiquage plus doux, je ne peux m’empêcher de le regretter un peu mais je sais qu’il vaudrait mieux que je parvienne à endormir mon Petit Chaperon plutôt que de la laisser décider à quelle sauce elle va me manger… Mais les trois petites cochonnes… tout-de-même… oh, le début est bien innocent, mais oserai-je lui en conter la fin ? Au risque de lui donner des idées… ma foi… malséantes… ?
Les doigts du Petit Chaperon deviennent insistants. Je n’ai plus le choix. Je fais contre mauvaise fortune bon cœur…
– Je vois qu’on ne peut rien te cacher, mon enfant, dis-je de ma plus belle voix de conteur. Il était une fois trois jeunes filles si coquines qu’on les appelait…
2. Les Trois Petites Cochonnes
Chapitre 1
– Il est si beau, chuchote Finette de sa petite voix flûtée.
Il fait noir dans la petite chambre qu’elle partage avec ses deux sœurs. Elle a écarté les cuisses sous son drap trop court et se caresse lentement, sa culotte de coton tendue entre les jambes.
– Ouh… oui… et si séduisant… ajoute Fanette, intégralement nue sur son lit.
Elle aussi a la main posée délicatement sur les lamelles fines de sa rosette parfumée.
– Un peu vieux, pourtant… mais si sauvage… si mâle… conclut Founette dans un souffle.
On n’entend bientôt plus rien que gémissements secrets et frottements humides.
– Oh… Jean-Loup… ouh…
– Hin… Jean-Louuup…. Mmm…
– Ouh… Jean- Loup….Jean-Loup… oui…
Les doigts virevoltent, s’humectent, tournent et appuient, cherchent la sensation parfaite, celle qui fait vibrer les vraies cochonnes.
Finette imagine baisser les braies du beau bûcheron et porter à sa bouche la rouge turgescence. Fanette se voit nue devant lui, attachée à un arbre, à sa merci, il la prend sans pitié jusqu’à la faire crier de plaisir. Le fantasme de Founette ferait chavirer les âmes sensibles, elle l’accueille au plus profond d’elle par des chemins que la bonne morale réprouve mais que depuis son adolescence elle étudie, passionnée, de ses doigts fouisseurs.
Les trois petites cochonnes écoutent leur plaisir fondre sous leurs mains coquines, se perdent de toute leur fougueuse jeunesse dans le feu qui monte en elles, brûlant.
– Ouh…
– Ah…
– Mmm…
Elles frissonnent et s’agitent, ignorant la sueur qui les couvre, Finette presse ses petits tétons jusqu’à la douleur, Fanette a une main sur le monticule épilé de frais et plusieurs doigts en son sein plongés, et Founette explore de ses majeurs le creux de ses cuisses et celui de ses fesses parfaites.
– Aah.
Finette, la blonde, se pâme la première, le clapotis de ses doigts humides clairement audible dans la pièce exigüe. Elle frémit et frissonne, les pointes de ses petits seins dressées dans la nuit noire.
– Ooh…
Fanette, la brune, se tend à son tour, elle couine, incapable de respirer, elle caresse d’une main ses belles mamelles rondes et fermes tandis que de l’autre elle se pince le bouton, le pétrit entre ses doigts, en extrait le jus divin.
– Ouuh !
Founette, la rousse, explose enfin, deux doigts derrière, deux doigts devant, qui s’entrechoquent merveilleusement dans le puits sans fond, sa large poitrine tremble sous les assauts de la jouissance soudaine, elle sourit amoureusement du plaisir ressenti.
Les respirations se calment, les culottes remontent, les draps aussi.
– Mais comment faire pour avouer notre trouble à Jean-Loup ? demande bientôt Finette de sa voix minuscule.
– Maman y est bien parvenue… ajoute Fanette d’un ton rêveur.
Founette se lèche les doigts lentement, appréciant leur saveur musquée.
– J’ai un plan.
La jolie rouquine chuchote son idée à ses sœurs attentives, et, bientôt, de nouveaux gémissements plus intenses encore résonnent dans la nuit.
Chapitre 2
Jean-Loup se tend dans la bouche de la matrone. Elle est nue sur le large lit, il admire les seins massifs, les formes rondes et le cul parfait de la cochonne qui l’avale avec tant d’ardeur. Ils ont laissé les bougies allumées. Elle sait qu’il aime voir.
– Mumf. Mmm.
Le bûcheron sourit.
– Ne fais pas tant de bruit, femme, tu vas éveiller tes filles.
La belle se tait, ignorant l’émoi qui agite la chambre des petites, elle gobe son amant, presse ses lèvres contre l’épais vit qu’elle adule, elle tâte ses seins de ses mains expertes, le spectacle est ravissant mais c’est à d’autres lèvres qu’il pense, à d’autres seins, à d’autres culs plus fermes, plus roses.
Les trois petites de la matrone ont bien grandi, et il jurerait voir dans leurs yeux une envie semblable à la sienne. Depuis un an qu’il lutine leur mère – il lui portait du bois pour la cheminée, mais il la réchauffa avec une autre bûche ce soir-là – elles ne lui ont jamais tourné autour d’une manière aussi insistante.
L’idée de la petite bouche de Finette se refermant sur son sexe provoque des éclairs qui lui vrillent le ventre. Il s’imagine lécher les seins bruns de Fanette, et prendre le large derrière de Founette d’un coup de reins ravageur.
Son plaisir explose. La matrone l’embouche totalement, jusqu’au fond de sa large gorge, elle engloutit le désir assouvi de son mâle sans grimacer, elle aime l’amère jouissance qui coule le long de sa langue à son gosier.
– Mmmm
Elle sait que la nuit n’est pas finie et que l’arbalète de Jean-Loup possède plusieurs carreaux.
Si seulement c’était l’une des trois sœurs qui le buvait ainsi…
La matrone avale ostensiblement la semence, les joues roses dans la lueur tardive.
– Salaud… et mon plaisir à moi ?
Elle se relève, le repousse contre le lit et l’enjambe.
Elle a faim, la cochonne, elle en veut pour sa peine.
Jean-Loup se laisse faire en rêvassant.
La bouche de Finette. Ses longs cheveux blonds. Son petit short rose.
Les seins de Fanette… son sourire sensuel… ses jupes courtes…
Les fesses rondes et amples de Founette… ses taches de rousseur… ses énormes nichons roux… sa salopette coupée court, taillée moulant, son corps nu dessous…
Déjà, son envie revient. La matrone geint et gémit à peine empalée sur la vigueur renouvelée. Elle s’agite, va et vient, vibre, le chevauche et le grimpe, il accompagne au mieux la jouissance affamée de son amante, la queue ici, la tête ailleurs.
Chapitre 3
– Mère nous sommes en âge de quitter la maison, annonce Finette.
Ses deux sœurs acquiescent avec force.
La matrone, épuisée, la rosette encore moite des humeurs nocturnes de son loup, réfléchit un instant. Les temps sont durs, pour une femme qui élève seule ses trois filles. Elles sont bien jeunes pourtant. Mais ce seront des bouches de moins à nourrir lorsque l’hiver viendra…
– Je ne sais pas si c’est bien sage, mes petites, dit-elle enfin. Qui vous donnera le logis, le souper, la sûreté de vos nuits ?
Finette lisse ses longs cheveux blonds et rajuste sa courte robe de lin blanc.
– J’ai quelques connaissances à la ville qui seraient plus qu’heureuses de m’inviter à souper. Quant au logis, j’ai ma petite idée… une botte de chaume bien agencée peut faire une bâtisse coquette.
Fanette ajoute :
– Je pensais à des clous et à des planches, quelques rondins peut-être.
En vérité, elle espère surtout le rondin de Jean-Loup.
Founette rajuste sa salopette qui lui entre un peu dans la rosette.
– Quelques briques feront une maison solide, mère, ne vous inquiétez pas. Si Jean-Loup veut bien m’aider…
Les deux sœurs sourient, feignant l’étonnement.
– C’est une excellente idée… Mère, Jean-Loup pourra-t-il nous aider ?
La matrone, distraite par un chapelet de gouttes qui coule entre ses cuisses dodues, ne relève pas l’air coquin de ses filles.
– Oh… je crois que cela sera possible… qu’il en soit ainsi.
Et ainsi fut fait.
Chapitre 4
– Une maison de paille ? Est-ce bien sérieux, petite ?
Finette comprend que Jean-Loup soit perplexe. Mais elle a tellement hâte qu’il l’entreprenne, son besoin est si pur, si terrible…
– Allons, Jean-Loup, ne rechignez pas. La paille protège, elle isole, les bottes sont épaisses et confortables… sans compter que vous aurez vite fini, et plus vite vous aurez fini, plus vite vous pourrez me… hem… vous pourrez…
Elle fait glisser une main de sa poitrine à sa croupe d’une manière suggestive, mais Jean-Loup ne semble pas s’en apercevoir – il s’en aperçoit, pourtant, et un écho bien connu résonne au creux de son ventre. A quoi joue-t-elle.
– Soit, dit-il. Où voulez-vous que je vous la mette ?
La petite écarquille les yeux en rougissant légèrement. Sa poitrine menue pointe sous la robe de lin. Jean-Loup en a l’eau à la bouche. Il ajoute, coquin:
– Je parle de la maison de paille, cela va sans dire.
Sa voix est rauque et veloutée. La petite cochonne se retourne pour lui indiquer un bosquet non loin de là. Les yeux de Jean-Loup traînent plus longtemps que nécessaire sur les fesses fermes qu’aucune culotte ne semble protéger au travers du tissu.
– Ici, nous serons bien. Hem. Je serai bien.
Elle transpire. Entrouvre les lèvres. Sa bouche est d’un joli ton cerise. Il salive de plus belle. Le loup s’éveille dans son bas-ventre. Elle le regarde longuement. Son cœur frétille d’impatience, elle peut lire son envie se refléter dans les yeux du bel homme mûr. Elle fera sien l’amant de sa mère sitôt la masure terminée, elle s’en fait serment.
– Est-ce que… est-ce que cela vous paraît envisageable ?
Elle parle de la maison de paille. Elle parle de leurs deux corps nus entremêlés.
Il sourit. Il a compris.
– Bien sûr, je ne demande que ça !
Elle se redresse, prise de vertiges de désir. La sueur coule au creux de son dos, entre ses fesses nues sous la robe légère. Un autre liquide s’accumule autre part, mais ce n’est pas de la transpiration.
– Alors au travail, mon cher…
– Vos… désirs… sont des ordres.
Il ôte sa chemise et s’en va, torse-nu et muscles saillants, chercher plusieurs bottes de chaume…
– Finissez vite, mon ami…
Elle s’assied sur une souche, découvre ses cuisses et les croise. Les yeux de Jean-Loup s’y promènent tout l’après-midi.
Jean-Loup s’essuie le front. Il a des brindilles partout sur le corps. C’est qu’il fait chaud, aujourd’hui, dans le pays, et monter cette maison de paille n’a pas été de tout repos, finalement… Elle le trouve beau, il en jurerait, ça le flatte et l’excite. L’idée de se plaindre d’être traité en laquais ne lui avait pas effleuré l’esprit : Les petites cuisses de la coquine sous la robe trop courte et les seins menus qui transparaissaient à travers la dentelle humide de transpiration valaient largement la fatigue accumulée depuis ce matin.
– Merci Jean-Loup, dit-elle d’une voix suave, cette petite maison que tu m’as construite est si mignonne !
Elle le tutoie, maintenant ? Il sourit. Bon signe.
Finette se lève, fait le tour de la pièce exigüe, les fragrances salées qu’elle dégage saturent ses sens épuisés par le labeur sous la chaleur accablante.
– Où voulez-vous mettre votre lit ?
– Pose-le où il te plaira.
Jean-Loup sort un instant quérir une botte de foin de bonne taille, et s’en vient la poser près de la fenêtre.
– Ainsi vous n’aurez pas trop chaud la nuit, explique-t-il en imaginant la jeune fille, le soir, lovée dans la paille fraîche.
La blondinette sourit malicieusement.
– Je dors toute nue… voyons si cette couche me sied…
Le cœur de Jean-Loup manque un battement : la petite se déshabille ! Elle ôte sa robe légère sans hâte, frotte un instant ses tendres mamelles rougies par la chaleur étouffante, puis le vêtement tombe au sol, vite suivie par sa culotte trempée de sueur – du moins c’est ce qu’il croit.
Le corps de la jeunette est rose et tendre dans la lueur du soir qui vient, Jean-Loup ne respire plus, hypnotisé par les courbes minces et les douces collines qui seules habillent la coquine.
Lui qui a tant rêvé de ces courbes juvéniles tandis qu’il lutinait leur mère ! S’il avait su que cette coquine était une cochonne…
L’eau monte à la bouche de Jean-Loup, il déglutit, sentant sa queue touffue frétiller d’impatience – Finette s’est allongée en grognant de plaisir au creux de la paille fraîche, elle le détaille de haut en bas ; seul le rose de ses joues trahit son émoi polisson. Elle écarte les jambons et lui montre les lamelles fines de sa rosette intime lisse et graissée à souhait.
– Mmmm… ce beau travail mérite récompense. Approche donc mon loup…
Elle se redresse et s’assied au bord de la couche de brindilles dorées.
Jean-Loup obéit, il ne sait que faire, ni comment se comporter – son instinct lui dicte une attitude que l’on ne doit certainement pas adopter avec une partenaire si jeune… mais la cochonne connaît son affaire, elle baisse les braies, enfourne ses mains roses en maints endroits délicats et trouve un désir de belle taille, qu’elle agite sous son nez épaté, le rouge aux joues, la sueur au front, la moiteur au ventre.
Pris d’une soudaine inspiration, Jean-Loup s’écrie :
– Je vais m’enfler et souffler et ta toison défoncer !
Mais Finette rit joyeusement.
– Oh, Grand Méchant Jean-Loup, je n’ai pas de toison mais si tu veux introduire ce maousse sauciflard au creux de mon carpaccio délicat, je ne dis pas non…
Jean-Loup est en transe maintenant. La langue de la belle entre en action et lui fait bien vite oublier ses dernières réserves – ses jeunes courbes sentent la chair fraîche. C’est que la blondinette est affamée, elle gobe le vit dressé, l’enduit de salive grasse, l’avale et le recrache tour-à-tour, le lèche et le cajole, l’agite en rythme, y plonge le groin, les yeux, le caresse de ses seins menus, l’empoigne fermement, le renifle passionnément, s’en délecte, le mordille et le suce jusqu’à ce que Jean-Loup, les reins vrillés, la queue en tire-bouchon, les bourses folles, dégorge son plaisir au fond de la petite bouche en cœur.
Finette est surprise, elle tousse et proteste entre deux gorgées grasses.
– Ah non !
Elle pompe en geignant sa frustration, c’est qu’elle avait envie, la cochonne, la bête est douce au goût, elle l’aurait bien enfournée dans son petit salé… Le plaisir de Jean-Loup coule sur sa langue dressée, déborde sur son menton et goutte sur ses seins, perle sur son ventre, coule entre ses cuisses, elle agite la chose jusqu’au dernier spasme, jusqu’à la dernière larme translucide, qu’elle recueille et aspire sans quitter le gredin des yeux.
– La prochaine fois grande andouille, dit-elle d’un ton de reproche, patiente un peu, fais durer le plaisir, satisfais ta cochonne avant de te répandre, j’aurais apprécié que tu me pourlèches, que tu mettes ta truffe entre mes rillettes…
Jean-Loup rit franchement.
– Pour cela, petite, il aurait fallu plus de délicatesse, attendre un peu, patienter, tu t’es jetée sur ma queue avec trop d’enthousiasme, un mâle a besoin de cajoleries plus subtiles pour durer ! (son ton se radoucit) Mais c’était bien bon, ma cochonne, et je viendrai partager ta couche trois jours et trois nuits pour effacer l’affront liquoreux que tu viens d’avaler.
La coquine rougit de plaisir… trois jours et trois nuit à épuiser ce corps d’homme, à le parcourir, à le chevaucher… ? Elle s’attelle à nettoyer le vit encore dru et puissant de sa langue trop leste maintenant collante et amère.
Quand elle racontera ça à ses sœurs…
Chapitre 5
– Mmmm…
Le lit de bois grince sous les coups de boutoir de Jean-Loup.
– Oh…
Fanette s’arc-boute sous lui, il la prend en levrette, elle se cabre, colle son cul rondelet contre son pubis musculeux, il la prend jusqu’à la garde, le monticule glabre de la pucelle (qui ne l’est plus tant que ça maintenant) fond sous ses assauts répétés, une motte de beurre restée trop longtemps au soleil dans laquelle il glisse avec un bonheur non feint. Finette avait vu le loup, elle. Pas Fanette.
– Ooh…
Il respire les longs cheveux bruns de la petite cochonne qui n’a même pas attendu que les derniers clous soient enfoncés dans la bicoque de bois, pour ôter sa culotte et le faire profiter de ses formes de moins en moins adolescentes. Dès le marteau posé, elle était déjà dans ses bras, les deux mains perdues sous ses braies
– Oh…mmm…
Il s’agrippe à ses seins de belle taille, ronds et fermes, en pince les tétons, elle tourne le visage et l’embrasse entre les cheveux mêlés, elle a la langue pointue de sa mère et l’énergie de sa sœur Finette. Trois jours et trois nuits il les a lutinées, la matrone et la blondinette, passant de la couche de l’une à la couche de l’autre, de la bouche de la mère à celle de la fille, en venant presque à espérer les réunir dans le même lit, à les prendre le même soir, tour-à-tour, par devant et par derrière.
– Mmm…
Il s’enfonce plus avant dans la motte fondante, enivré par le parfum salé de la brunette mêlé aux fragrances de sciure et de paille, et aux arômes marins plus subtils qui lui collent au visage – souvenirs mordants des passages de sa langue au creux de la rosette innocente et encore vierge (à ce moment-là…) Lorsqu’il lui a dit, sous le coup de l’émotion « Je vais m’enfler et souffler et ta toison défoncer », elle s’est simplement mise à quatre pattes et a attendu qu’il la fende aussi docilement qu’une brebis.
Fanette se cabre, se cambre, elle se tend, geint et gémit, elle tremble, frissonne, ses seins durcissent sous les doigts experts de Jean-Loup, il écoute l’orgasme, l’accompagne, le suit, il embrasse les épaules soudain dénudées, le cou, la culbute jusqu’au dernier spasme, jusqu’à la dernière palpitation, jusqu’au dernier murmure susurré.
– Ohhh…
Elle s’affale enfin sous lui, il l’accompagne jusqu’au matelas, la trousse encore un moment avant de se retirer et de s’allonger à ses côtés – le lit est grand, elle l’a voulu large pour deux (et même pour trois), il a tout de suite compris pourquoi – la trique encore frémissante, drue comme au printemps.
Elle s’en empare et lui sourit en l’agitant de haut-en-bas, de bas-en-haut, il l’admire, elle a les yeux bleu-nuit, la bouche rosée, un petit nez pointu et l’air doux des jeunes filles amoureuses.
– Veux-tu que je te lustre le rondin, mon bon Jean-Loup ?
Il penche la tête et l’embrasse, sauvage.
– Avec ta bouche et tes seins plutôt que tes mains, petite.
Elle lui décoche un sourire à faire chavirer un boucher, s’agenouille à bonne hauteur, confine en sa grosse poitrine la verge étarquée et la gobe sans rechigner. La peau des melons blancs est douce, ferme, élastique, Jean-Loup s’y enfonce, s’y love, s’y perd, submergé du plaisir innocent dispensé par la belle. Le contact humide et léger de la langue sur son gland enflé accentue son mâle émoi, il lui semble qu’à chaque coup de gorge Fanette gagne en ardeur, en douceur, en sourires rentrés, elle veut le boire maintenant, il glisse ses doigts entre les fesses de la petite, lui tâte la mortadelle trempée de sueur et d’envie et, dans un râle, exsude sa semence impatiente.
– Mmmm ! Non !
La pucelle surprise écarte les lèvres pour cracher les humeurs abondantes, mais d’une main Jean-Loup la maintient, elle garde en geignant sa bouche autour du vit qui se déverse, sur sa langue, son palais, dans sa gorge ample. Enfin Jean-Loup se détend, relâchant la donzelle, qui, faisant contre mauvaise fortune bon-cœur avale son plaisir en gorgées grimaçantes.
– C’est que j’avais encore envie, moi ! dit-elle en touchant sa rosette d’un air faussement peiné.
Jean-Loup s’y attendait. S’il a conclu si vite, c’était bien à-propos.
– Pour cela, petite, il aurait fallu plus de délicatesse, attendre un peu, patienter, tu t’es jetée sur ma queue avec trop d’enthousiasme, un mâle a besoin de cajoleries plus subtiles pour durer ! (son ton se radoucit, et il continue son discours bien rôdé) Mais c’était bien bon, ma cochonne, et je viendrai partager ta couche trois jours et trois nuits pour effacer l’affront liquoreux que tu viens d’avaler.
La coquine rit intérieurement. Finette avait eu raison ! La coquine rougit de plaisir… elle pourrait durant trois jours et trois nuit découvrir ce corps d’homme, et les richesses jouissives qu’il cachait encore… Elle s’attelle à nettoyer le vit encore dru et puissant de sa langue pointue, espérant vaguement qu’il resterait ainsi…
Quand elle racontera ça à ses sœurs…
Chapitre 6
Founette s’épand en gémissements qui résonnent étrangement dans la maison de brique.
– Oh… Jean-Loup…
Il a construit la bâtisse en un temps record, le feu au ventre, et, s’il prend encore le temps d’assouplir la rosette boursouflée de la rouquine à grands coups de langue et de truffe, ce n’est que pour mieux la préparer à passer à la casserole…
– Je vais m’enfler et souffler et ta toison défoncer !
L’aînée des trois sœurs se met à quatre pattes, entrouvre sa robe, laisse pendre ses grasses mamelles. D’une pichenette, elle lui offre sa croupe ronde, cambrée, dodue à souhait et en écarte les lobes, en révèle le secret parfumé.
– Laisse donc ma toison, mon ami, passe plutôt par ma cheminée.
Il presse déjà son gland contre la douce mortadelle…
Le premier jour, elle lui a montré les mortiers, la truelle et l’auge, lui a commandé une maison de briques et un lit solide qui puisse satisfaire son appétit.
En fin de journée, elle s’est agenouillée, a ouvert sa robe, a révélé ses seins bien pleins, roses bonbon, aux tétons larges et drus.
– Prends-ça comme une avance, mon Jean-Loup, détends-toi, ma langue s’occupe de tout.
Elle a goûté sa trique, l’a astiquée, pressée, l’a soignée, lentement, sans se hâter. Au creux de sa poitrine elle l’a accueilli, elle s’est fait douce et câline, le désir est monté peu-à-peu, puis le plaisir, elle a accéléré, lui a intimé de venir, il a obtempéré, a joui entre les lobes généreux puis dans la bouche avide et jusque dans la gorge grasse de salive.
Founette a avalé la semence précieuse, elle a souri, et lui a donné rendez-vous le lendemain matin.
Cette nuit-là, auprès de la matrone, Jean-Loup n’avait à l’esprit que les formes jeunes, amples et fermes de l’aînée de ses filles.
Il pousse son vit, pénètre l’interdit, Founette couine, se mord les babines, elle s’enfonce déjà sur lui, passionnée, haletante, gourmande… la mortadelle ainsi qu’une fleur à la rosée, et Jean-Loup brûle des gémissements partagés.
– Plus fort, mon Loup, plus fort…
Même la matrone ne lui a jamais donné son fruit… il entreprend la belle, la ramone, drague ses profondeurs, tout du long émerveillé de l’étroite pression qui s’exerce sur ses paillards attributs.
Le second jour, à peine avait-il fini le lit qu’elle se jetait sur lui, possessive, énergique, belle dans son envie, dans sa nudité féroce, les seins arrogants, pointus, énormes, la rosette trempée, large et bienveillante, elle se planta sur lui – encore une pucelle, il en fut étonné – et ce fut une leçon, même pour un bûcheron aussi expérimenté que notre ami… Elle lui fit découvrir les plaisirs de l’amour bien appliqué, lorsque la fente affamée se contracte, se serre, déverse, inondée, nombre de ses mystères, elle le fit fondre, durcir, verdir, il retrouva sa dévorante jeunesse, c’est elle qui le guidait, c’était elle la maîtresse.
C’est avec elle qu’il passa la nuit, et une partie du matin aussi. Quand enfin elle le laissa jouir, son esprit embrumé aurait pu jurer que jamais, au grand jamais, il n’avait vécu un tel orgasme.
– Termine ma cheminée, mon Loup, et tu pourras me la ramoner…
La truelle à la main, s’interrogeant sur le double-sens, il s’employa de toutes ses forces à terminer l’âtre en cette troisième journée…
Jean-Loup entreprend la jeunette, pousse sur ses reins en coups secs, puissants, qui le mènent au bout du siphon étranglé, il se repaît de la satiété qu’il expérimente à visiter la grotte exigüe.
– Ah…
Sa queue touffue disparaît entière dans le petit salé de la rousse cochonne, qu’il trousse et ramone… et trousse… et ramone.
Elle se cabre, se tend, elle est nue, moite, trempée, elle malaxe sa rosette, son petit boudin, se doigte d’une manière experte, elle sait comment faire d’instinct.
Il voudrait temporiser, faire attention, mais il sent déjà l’extrême jouissance pousser dans ses bourses prêtes à rompre, il accélère encore, mais retient ses jus.
La rouquine s’entortille, se presse contre lui, ondule le cul comme si sa vie en dépendait, ses gémissements deviennent des râles, puis des grognements, il lui saisit les hanches, lui flatte la croupe, il ne sait plus où il est, entre luxure et euphorie, il se laisse encore mener par le bout de la queue, écoutant les vœux de la petite cochonne plus que le désir de sa cartouchière. Il fend le cul en deux, vogue dans ses creux, entre les lisses falaises, caresse les gros seins, baise le dos de la belle.
Elle rejette la tête en arrière, crie, lui demande de venir maintenant, il s’exécute joyeusement, explose dans ses tripes, hurle à la lune, l’inonde de ses remerciements crémeux, elle se contracte sur son vit, ajoutant à son agonie, et s’affale, enfin, repue. Il la suit, la pistonne, se vide, et s’allonge sur elle, toujours prisonnier de ses charmes. Ils s’endorment ainsi, mon conte est presque fini…
Jean-Loup passe aujourd’hui d’un lit à l’autre… lit de foin, lit de bois, lit de brique… Parfois lit de plume, celui de la matrone, dans lequel bien volontiers il s’abandonne.
Les trois cochonnes – quatre avec leur mère – ne sont pas ses seules ouailles, il visite la nuit d’autres cochonnailles : il a tiré un trait sur ses aventures passées, avec le Chaperon, Tom Pouce, Pierre, l’agneau ou les sept chevreaux. Il n’y a pas assez de plaisir à retirer et beaucoup trop de dangers. Notre bûcheron s’est établi charpentier et maçon pour demoiselles, il les installe, surtout quand elles sont belles, et les lutine trois jours et trois nuits une fois terminés leurs lits…
3. Chaperon voit rouge
La pression de la main du Petit Chaperon s’accentue sur ma plume, elle l’agite si fort que je termine mon récit d’une voix étranglée.
– Petit… Chap…
Elle est folle furieuse, sa main va si vite maintenant que je ne sais si je me pâme ou si je défaille.
Je perds mon souffle, je ne peux pas lutter, les doigts sont trop doux, la poigne trop puissante. Sa nudité complète affole mes sens, elle respire fort, gonfle sa poitrine, vengeresse. Entre deux goulées d’air je hoquète encore.
– Chaperon… Grands Dieux qu’est-ce qui te prend… je ne vais pas tenir… longtemps…
Sa voix est rageuse et gutturale quand elle répond.
– Tu te moques de moi, Grimm ! (elle serre et remue plus vite encore mon pauvre instrument) Qu’est-ce que ce conte ! (elle lâche ma plume et m’enjambe, y cale son petit pot de beurre fondant) Je t’ai demandé les Trois Petits Cochons et non ces histoires de cochonnes ! Jean-Loup m’a parlé de sa sœur et de trois gredins et non de ces fantasques putains !
Elle glisse ma chevillette au bord de sa fureur trempée, je me mords la langue pour ne pas céder ! Ne peut-elle comprendre qu’il m’était impossible de lui conter sans honte l’histoire de ces trois garnements poursuivis par la bonne ? Mais Chaperon m’embrasse, m’inonde de ses parfums, se love contre moi, lascive, femme, sa langue m’ensorcèle et ses doigts mutins menacent à chaque instant de m’introduire dans son panier garni, de me faire goûter la galette et le pot beurré… Elle susurre à mon oreille le funeste danger qui me guette.
– Est-ce ainsi que tu me remercies de ne pas te pousser sur les chemins que je veux emprunter avec toi ? Raconte, Grimm, ou satisfais-moi autrement qu’avec tes mots !
Je déglutis et je cède, ma plume sera bien triste, mais mon âme restera pure…
– Très bien, je capitule…
Elle relâche son étreinte, se relève, me chevauche, à califourchon, gardant le contact, le doux frottement, à mon grand soulagement et mon trouble certain. Le message est clair: c’est ma dernière chance ce soir de ne pas finir dans la luxure coupable.
Je respire un grand coup. Ma voix de conteur emplit déjà la chambre, fait trembler les bougies, les cœurs et les oreilles sensibles…
4. Trois Petits Cochons
– Garnements !
Marie-Loup court après les gredins dans l’appartement. La boniche ne se laissera pas faire. Ils lui ont tâté les fesses ? Ah la belle affaire !
– Venez ici ! Hanz ! Frantz ! Ulrich !
Elle accroche sa robe sur un coin de table, glisse, renverse un vase, qui d’eau l’éclabousse, elle n’y prend pas garde, se jette à leurs trousses.
Ils se réfugient dans leur chambre à trois lits superposés, elle y entre à son tour.
– Marie ! On est désolés !
Elle ferme la porte à clé, à deux tours bien sonnés, les sagouins sont piégés.
La bonne est accorte, elle a les seins amples et le derrière dodu, elle aurait pu arpenter les rues et en aurait tiré bon pécule – si elle y a renoncé, ce n’est pas pour se faire tâter l’arrière-train par le premier cochon venu !
Elle attrape le plus grand, Hanz, par les bretelles, baisse ses pantalons et le fesse, cruelle.
– Aïe !
Elle se saisit du second, Frantz, qui porte une salopette, plus pour longtemps, le vêtement tombe et les premières calottes et pichenettes aussi.
– Ouille !
Elle attrape le troisième, Ulrich, le plus doux et le plus mâle, elle abaisse ses braies, le place sur ses genoux et lui administre la fessée à cinq pétales.
Les trois gredins pleurnichent, à demi nus devant elle. Ce n’est qu’alors qu’elle remarque leur trouble, leur émoi, qui se dresse, incontestable et qui adopte pour chacun une taille fort honorable.
– Qu’est-ce à dire que ceci, jeunes hommes !? s‘exclame-t-elle en pointant le doigt vers les turgescences scandaleuses – mais attirantes, elle se doit de le reconnaître. Cela fait longtemps qu’elle-même n’en a pas tâté, ni goûté, et elle sent déjà s’accumuler, au creux de ses cuisses, une coupable envie de ces puceaux appendices.
– Tes seins, Marie-Loup…
– Ta robe mouillée…
– Tes jupons relevés…
– Mais que me chantez-vous ?
L’eau du vase renversé a rendu le haut de sa robe transparent, ils admirent sa poitrine pâle, bien dessinée sous le tissu blanc. Le coin de table a déchiré ses jupons, dénudé ses jambes, et ça les fait bander – du moins c’est ce qu’il semble Elle cache ses mamelles et grimpe en décibels :
– Vous devriez avoir honte !
Les galopins s’approchent, le rouge aux joues, l’envie à la main.
– Allons Marie, aie pitié ! Nous n’avons pas vu le loup, ni même approché… Si nous pressons tes fesses, parfois, c’est que nous te trouvons belle, qu’en ton sein nous rêvons d’un contact charnel… de grâce, douce Colombine, goûte-nous, touche-nous, et surtout montre-nous ta grosse poitrine…
Elle contemple un instant les trois queues dressées, il n’y a pas point de doute, elle sent son cœur vaciller.
Les gamins sont là, pitoyables, angéliques, elle n’a qu’à tendre la main pour calmer leurs suppliques… ou les lèvres peut-être… ouvrir les cuisses, baisser la culotte… accueillir en son lapin ces juvéniles carottes…
– Il n’en est pas question !
Elle proteste pour la forme, mais dévoile déjà sa poitrine énorme.
– Marie-Loup, qu’ils sont gros !
– Qu’ils sont blancs !
– Qu’ils sont chauds !
Leurs mains douces la caressent, des pointes des mamelons aux courbes girondes de ses fesses. Ulrich l’embrasse, sur le cou, sur les lèvres, ses frères le relaient, langues mêlées, elle fait bientôt un peu plus que les goûter.
– Sur le lit, mes cochons, il est l’heure de procéder à votre éducation.
Elle ouvre complètement sa robe, se révèle aux gamins et tandis qu’elle les gobe, une main dans l’entrecuisse, elle se soulage enfin… on peut dire que ça glisse…
Une queue dans la bouche, une entre les seins, la dernière dans la main, à son toujours chacun, se pâme, étincelle et gémit, se tend et sourit, couine, geint, s’enflamme et bientôt crie.
Marie-Loup connaît son affaire, elle suce, lèche, flatte et fignole, frôle et polit de sa langue coquine, les atours puceaux des petits pourceaux. Elle les mord bientôt, se repait de la chair dressée, engloutit, avale, pompe sans discontinuer, un sexe, l’autre, le troisième, elle branle et masturbe, frictionne et fait reluire deux chibres dans sa bouche, celui de Frantz, celui de Hanz. Ulrich est derrière et de ses doigts coquins tâte sa clairière.
– Penche-toi Marie, je veux voir le loup !
Marie-Loup, toute à sa turlute, laisse Ulrich tenter sa culbute. Il lui prend les miches, et l’honore d’un coup – oh, ça, c’est sûr, il le voit, le loup.
– Que tu es bonne Marie !
– Que tu suces bien, ma mie !
– Que j’aime comme tu souris !
Elle sent qu’ils partent, qu’ils s’émeuvent, qu’ils se tendent, mais il est hors de question qu’ils viennent et débandent ! Elle les veut tous trois dans sa grotte, elle s’allonge bientôt, écarte les cuisses et tombe sa culotte. Les coquins se succèdent, la baisent, la pistonnent, qui dans sa bouche, qui dans son con, qui dans ses mains, qui en ses seins.
Les vigueurs juvéniles la rendent si docile, si ouverte, si câline ! Dans sa fente moite et nue le plaisir s’agglutine, absolu !
Elle s’enhardit ! Entre ses nichons se saisit d’un des cochons, sur sa langue Frantz tangue tandis qu’Ulrich la retourne et dans ses miches s’enfourne, alternant entre con et cul sans aucune retenue.
Elle soupire, elle s’agite, elle suce les bites, chacun la tire, par devant, c’est bon, par derrière, ce n’est pas pire, elle gémit, couine, chante, telle une scie égoïne, elle s’exclame, souffle, agonise de la jouissance qui s’éternise, elle ne sait plus où est qui, qui est où, si les cochons la prennent double, dans ses fleurs épanouies, mais son plaisir redouble, comme jamais dans sa vie !
– Ah ! Marie !
– Oh ! Marie !
– Hou ! Marie !
C’est Frantz qui part le premier, il geint et jouit, la bouche lui enduit, les yeux, le nez aussi. Ulrich vient en second, il se tend, lui inonde le con, lui refait la peinture, la façade, les murs. Hanz finit bon troisième, épandant sur ses seins toute sa crème d’albâtre, elle recueille de ses doigts le liquide blanchâtre, le porte à ses lèvres, le boit, comme en rêve. Elle les suce, elle les lèche, elle en veut encore – mais des trois fripons, seuls Hanz ne perd pas le nord : Caressant, il la remercie, la cajole, l’embrasse, suce un peu ses endroits interdits et jure ses grand dieux qu’il l’adore et que si elle revient, ce sera le Paradis.
Marie-Loup ramasse sa robe, la remet et d’un regard doux leur promet ce soir de revenir, leur souhaiter bonne nuit – et, qui sait, peut-être pour quelques petits plaisirs…
Elle embrasse une dernière fois les trois galopins, presse leurs queues dans ses mains, ils lui tâtent les seins et la croupe de leurs doigts pressés, elle sourit en pensant que tout a débuté par une fessée, qui, bien que méritée, n’a pas porté haut la leçon pour ces trois petits cochons !
5. Gouttes goûtées
La main du Petit Chaperon se fait caressante. Je tâte inconsciemment ses seins pleins aux pointes noires et drues. Elle semble apaisée de m’avoir écouté, d’avoir entendu les frasques des trois polissons.
– Pourquoi ne voulais-tu pas me le conter ?
Elle m’embrasse la poitrine, le torse, le ventre… elle glisse le long de mes cuisses, baise mon pubis… ses lèvres sont douces… sa langue enjôleuse…
– Voyons, Chaperon, réponds-je dans un souffle, trois garçons et une fille, dans une chambre fermée… ce n’est pas convenable !
Que sa bouche est grande ! Que sa gorge est profonde ! Elle me prend entier et il reste de la place, j’en jurerais !
Je la repousse, le cœur brisé.
– Pas pire que Lucinda et ses sept clients !
Elle s’abaisse à nouveau, me goûte, se fait câline, affectueuse… déraisonnable…
– Laisse-toi faire, mon bon Grimm, tu as la gorge aride d’avoir tant parlé, la mienne est sèche aussi, il me faut l’humecter…
Elle m’embouche, m’avale, me gobe, secoue un peu, s’agite, me cale dans sa gorge large, elle prend son temps, se repait de mes chairs, plus louve que Chaperon ce soir.
Je plonge mes doigts dans ses cheveux longs, la jouissance vient, cruelle, dévastatrice, sublime ! Mon Chaperon coquin me boit, m’aspire, avale mon encre blanche avec force soupirs, elle presse ma plume jusqu’à la dernière goutte, qui dégouline le long de ses doigts et finit sur ses lèvres satisfaites.
Elle remonte et m’embrasse, la langue amère, puis quitte le lit silencieusement, une main cachant sa toison noire – je me demande si quelques-uns de ses doigts s’y lovent déjà…
– À demain, Grimm, pour un nouveau conte… Seras-tu assez aimable de me visiter dans ma chambre et de me porter mon petit-déjeuner ?
Je hoche la tête lentement, et, alors que la porte se referme sur la ravissante silhouette, ma plume engourdie se réveille déjà – j’aurai bien une histoire ou deux à lui conter, et j’espère, sans y croire (et sans le vouloir vraiment) que cette fois ma belle créature restera habillée…