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L’Emoi d’Ana – Epilogue
Nous sommes nus, dans la baignoire. J’ai son sexe dans ma main, que je caresse lentement. Le contact de l’eau le rend doux, suave, mystérieux. – Et si je m’installais avec toi ? Il sourit, gêné. – Tes parents… J’imagine la réaction de mon père. De ma mère. Oh. – On leur dit. Je t’aime. Tu m’aimes. On s’installe. Tu m’aimes, hein ? Son sexe bat sous mes doigts. – Oui. – Alors pas de honte à avoir. Il dodeline de la tête, pensif. – Ana… tu as tout juste 18 ans. Je t’ai vue naître. Comment ta mère va réagir ? Je le masturbe en silence. L’embrasse. Il prend mes seins ronds entre ses mains et en flatte les…
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L’Emoi d’Ana – Chapitre 01
Il est là.Le théâtre est bondé, je pensais que je serais à côté de lui, mais nos places respectives sont séparées par une bonne dizaine de sièges. Ce n’est rien, ma décision est prise, c’est aujourd’hui que je lui montre, que je l’attire à moi, que je réalise mon fantasme.J’ai le coeur qui bat trop vite. Le spectacle ne commencera pas avant dix minutes, j’ai le temps. Je me lève et me dirige vers lui, en dérangeant les gens assis sur leurs sièges.– Pardon, excusez-moi, pardon.Il m’a vue. M’attend. Me sourit. Je rougis.– Salut !– Salut, belle !Je souris. Il m’appelle toujours « belle ». Je lui fais quatre bises bien appuyées, la bouche légèrement entrouverte, il se tourne, nos lèvres se…
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L’Emoi d’Ana – Chapitre 02
16h30.Plus que trente minutes avant la fin du cours. Je décroise les jambes et les recroise lentement. Mon coeur a joué de la batterie toute la journée, mais là, c’est le pompon, ma respiration est haute, saccadée, rapide, mes mains tremblent. Je sais que je suis pâle.Mon ventre se tord de désir.J’ai fait les choses bien, aujourd’hui. Ce matin, j’ai passé une heure avec mon fer à me défriser les cheveux, pour qu’ils soient lisses et soyeux – leur couleur noire ressort davantage lorsque je les coiffe soigneusement. Far à joue blanc crème, trait noir sous les yeux, far à paupières gris discret – mes yeux noisettes s’accordent bien avec ces tons – un rouge à lèvres cerise dont j’ai…
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L’Emoi d’Ana – Chapitre 03
J’avais traîné ce matin pour m’habiller – il faisait à nouveau frais le matin, après le redoux du Printemps naissant, je voulais être sexy mais pas congelée…J’avais opté pour une longue jupe noire et ample, un haut noir moulant et une veste claire en daim, qui m’arrivait aux fesses à peu près. Sous la jupe, un string, plus pour me sentir féminine que pour l’allumer vraiment et mes cuissardes noires qui montaient jusqu’au-dessus des genoux.Maquillage léger, un fond de teint pâle pour cacher les imperfections de ma peau et lisser mon nez – que je trouve trop… patate, un rouge à lèvres rose tendre, de l’ambre sur mes paupières, et une goutte de parfum doré au creux de mon cou.Je…
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L’Emoi d’Ana – Chapitre 04
Le train n’en finit plus de s’arrêter dans des petites gares, parfois avec une seule voie, parfois sans quai, même. Je regarde ma montre. Je suis à l’heure, tout juste. Plus qu’une station.La nuit tombe, j’ai dit à mes parents que j’allais à une fête avec ma copine Séverine, mais je vais chez lui. Toute une nuit. Je croise mes jambes, j’ai une robe légère, noire avec des petits pois blancs minuscules, on dirait que je suis couverte d’étoiles, sous une petite veste cintrée. Mignonne, mais pas trop aguichante, je ne veux pas me faire agresser dans ce train de campagne.La dernière station, enfin.Il est là, sur le quai. Il discute avec un homme.Je descends, et viens lui faire une…
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L’Emoi d’Ana – Chapitre 05
Merci à Mlle A. pour la trame de ce texte …! – Attention à la marche.Je ris doucement. Je suis un peu ivre, trop de vin ce soir, dans le restau où il m’a emmenée. Nous avons mangé avec des amis à lui, un couple étrange mais intéressant – le mari, ancien para dans l’armée, avait un sens de l’humour pince-sans-rire très drôle – et avec Alban, qui ne m’a pas quittée des yeux de toute la soirée.J’ai beaucoup ri, beaucoup bu, et un peu rougi, les regards flatteur de l’ami de mon homme m’étaient montés à la tête, j’étais intriguée et excitée, il y avait eu des regards, des sourires en coin… qu’est-ce qu’il me trouvait donc pour me…