Entre Amis,  La Plume de Florean,  Petits Flirts entre Amis II

Autour de Petits Flirts entre Amis – Chapitre 03

Alain


Je sors du boulot quand un sms fait vibrer mon portable. C’est Souley.

« Si tu as le temps de passer prendre Soussou, on t’attend. »

J’ai des papillons dans le ventre. Ils habitent dans le quartier huppé de la ville, à deux pas de mon bureau. Je réponds:

« Je suis tout seul, no pb ?« 

Je connais la réponse.  Souleymane aime mater pendant que l’un de nous baise Suraya. Et elle aime être regardée.

« No pb« 

La pression s’accentue dans mon pantalon. Je suis déjà à mi-chemin.

« Ok, qu’elle se fasse belle pour moi, alors... »

Je devine le rire franc de Souley. J’envoie un message à Yen.

« Je passe visiter Soussou, je serai là un peu plus tard. « 

J’espère vaguement qu’elle en profitera pour inviter un copain ou une copine… Je fais le code de Souley et pousse la lourde porte, en pensant aux seins siliconés de Suraya.

« Ok. Embrasse-la pour moi. Olivia doit passer justement… ne rentre pas trop tard si tu veux la voir.« 

Je souris encore. Je l’aime.
 
_____

Je sonne brièvement. Suraya m’ouvre immédiatement, elle porte une nuisette aux motifs panthère largement décolletée. Ses cheveux de feu sont étirés en arrière et forment un champignon explosé sur le haut de son crâne. Elle est très maquillée. Très sexy.
– Suis-je assez belle pour toi ?
Elle sourit de ses belles dents blanches et m’attire à elle pour un baiser torride, un goût de dentifrice mentholé et de gloss crémeux m’inonde les papilles. La porte d’entrée n’est pas refermée. on pourrait nous surprendre, ça renforce mon excitation. Elle sent si bon…
Sa main glisse dans mon pantalon et trouve ma queue alerte, elle me mord les lèvres goulûment en se saisissant de mon érection. Je lui tâte le cul, les seins, j’ai envie de la retourner et de la prendre ici, sur le palier. Elle rit, ouvre ma braguette, baisse mon futal et me tire par le sexe jusque dans l’appart. Je referme la porte, qui claque derrière moi. Elle est déjà à genoux, ma queue dans sa bouche immense. J’ai une vue imprenable sur le galbe de ses seins. Je les adore.
Elle me suce profondément, la langue appliquée fermement tout le long de mon désir dressé. Je dénoue ma cravate. Je la mate, hypnotisé par ses lèvres qui englobent mon gland si parfaitement, par son parfum sur ma peau, dans ma bouche.
La sonnette retentit. Soussou me recrache d’un coup, mon ventre se tord de plaisir.
– Ouvre, c’est Souley.
Elle ôte le haut de sa nuisette rapidement, ses seins explosent dans mes yeux, massifs, ronds, les mamelons foncés et protubérants. Surnaturels. Provocateurs.
Je me pousse tandis qu’elle me reprend en bouche jusqu’au fond de sa gorge.  J’ouvre la porte, le souffle court.
Souley entre, un pack de bière à la main. Il me tape sur l’épaule.
– Je suis allé chercher des munitions.
Il regarde Suraya me gober dans un bruit de succion prononcé. Je ne respire plus, c’est trop bon. Souley sourit et ajoute:
– Si elle suce mal, fesse-la, elle aime ça.
Suraya acquiesce en m’aspirant le gland avec énergie. Aucune chance que je la fesse. Souley pose le pack de bière et retire le reste de la nuisette de sa femme. Je regarde son cul rond inconsciemment, l’idée de la fessée à l’esprit. Est-ce qu’elle aime vraiment ?
Souley ouvre une bière et nous regarde, l’air intense. Il sort son long membre et se masturbe lentement sans perdre une miette du spectacle.
Les seins de Suraya remuent au rythme de la pipe royale qu’elle me prodigue. Ils semblent flotter sur son corps et conservent leur galbe lourd et parfait.
Je sens que je vais venir, je serre les dents et repousse gentiment ma belle maîtresse orientale qui me sourit, l’air carnassier.
– Alors, c’est bon ?
Elle se relève et frotte ses tétons contre ma chemise qu’elle déboutonne d’une main leste. Ses ongles sont longs, peints en rose vif.
Je ferme les poings en sentant ma bite battre au vent, à la limite ultime, une seconde de plus, un coup de langue de plus et je venais comme un puceau.
Ma chemise tombe au sol. Elle descend, me retire mon pantalon, mon boxer en m’embrassant le nombril, le pubis, le gland, les bourses…
– Viens. Tu dois me faire ma toilette avant de me sauter.
Je la suis, intrigué. J’aime la liberté de langage un peu crue que Souley et Soussou utilisent dans la vie de tous les jours. Du sexe sans fioritures, riche, sans tabous. Presque innocent dans sa sincérité.
Elle me mène à la salle-de-bains.
– Rasoir, eau, savon. Amuse-toi.
Elle s’assied au bord de la baignoire et écarte les cuisses. Sa moussette – comme dit Yen – est déjà presque glabre, quelques poils noirs repoussent, une chatte de trois jours. Je m’agenouille, la caresse d’une main douce, mes doigts disparaissent dans la fente humide, elle se tend, accueillante.
– Je te sauterais bien ici, sur le bord de la baignoire.
Je pousse mon majeur au fond du vagin trempé pour appuyer mon propos.
– Mmm… Après. J’aime qu’un homme me rase la foune.
Je retire mon doigt à regrets. Je savonne abondamment les poils épars après les avoir mouillés. Elle s’ouvre sous mes doigts, l’air lubrique. Elle sourit à Souleymane, qui sirote sa bière en silence dans mon dos.
Le rasoir glisse sur le pubis rapidement, la peau est ferme et devient vite aussi lisse qu’un oeuf frais. J’attaque  les grandes lèvres en suçant parfois le bourgeon épais qui émerge entre les bords doux de la fente large. La lame se fait légère sur la peau plus fragile, plus molle. Elle se cambre, se penche complètement en arrière, je la rase jusqu’à la base de ses belles fesses, rince à grandes eaux, puis y applique la langue, longuement, oublieux de ses soupirs et geignements, mais conscient de l’humidité qui inonde le nid d’amour qu’il me tarde de remplir. Je reste longtemps sur son bourgeon ocre-brun, elle me montre ses chemins, ses envies, elle m’enserre de ses cuisses, en équilibre précaire sur la baignoire d’angle, j’ai déjà une trique d’enfer quand elle me mène vers son périnée, sa pastille aux fragrances musquées dont je lape l’élastique extase sans rechigner.
Elle se cabre, se tend, je me régale de ses humeurs mêlées, jus intimes et sueur, de son amande douce fendue, de sa peau musquée, aux parfums sauvages.
Elle se redresse soudain – j’ai le cou en compote mais la queue en feu – se penche sur moi et me prend la bouche avec ses lèvres glossées à outrance, elle gémit urgemment, elle me relève sans cesser de m’embrasser, colle son pubis au mien et guide mon sexe dans sa chaleur tropicale.
Je glisse au milieu d’elle, dans la moiteur délicieuse, gourmande, elle se plaque contre le carrelage, je me baisse et la prends, bestial, animal – c’est comme ça qu’elle aime. Le baiser continue, elle souffle contre mon nez, contre ma bouche, ses seins écrasés contre mon torse m’électrisent, redoublent mon ardeur à la lutiner durement. J’attrape ses cuisses et la soulève, elle gémit plus fort maintenant, rompt le baiser et me mange littéralement le cou et le menton. Je ne sais pas où est Souley mais j’espère qu’il apprécie la performance, Suraya est magnifique dans son animalité, dans sa recherche de la jouissance absolue. Elle contracte soudain les jambes en poussant un râle proche du cri, je la plante contre le mur froid et ne bouge plus, la laissant vivre son orgasme autour de ma queue tendue.
– Ooh la vache ! La vache la vache !
Elle se détend, ses jambes glissent le long des miennes, je me baisse pour la poser au sol. Elle me regarde, les yeux perdus, me caresse le visage, souriante.
– Tu es trop bon, beau brun. Mmm.
Elle contracte sa minette sur ma bite et ondule les hanches.
– Trop bon.
Je hoche la tête et lui dépose un baiser sur les lèvres.
– Tu es bonne aussi.
Elle rit.
– Viens, on va finir dans la chambre. À mon tour de te baiser.
Je la pénètre encore complètement en lui mordillant l’oreille.
– Je peux me finir ici…
Elle sourit.
– Non, viens, je te réserve mon traitement spécial, beau brun.
Elle se libère de mon étreinte et me prend par la main. Souley est à la porte, nu, son long mamba à la main, l’air jovial. L’appartement est haut de plafond, le parquet craque sous nos pieds tandis que nous traversons le grand salon pour rejoindre la chambre.
Suraya me pousse sur le lit, je m’allonge, elle s’agenouille entre mes cuisses et englobe mon sexe entre ses seins fermes, le cul tendu vers Souleymane qui la pénètre sans attendre.
– Tu permets que j’en profite un peu ?
Je souris.
– Fais comme chez toi..,
Suraya ferme les yeux à demi en accueillant la bête.
– Ouch… mmm…
Elle me branle entre ses lobes parfaits, très lentement, les doigts en cercles autour de ses mamelons épais. Elle me chuchote, excitée:
– Sois patient, beau brun, ton sperme est pour ma foune, par pour ma bouche…
Je souris, ses mots ne font qu’accentuer mon envie.
– Je ne sais pas si je vais tenir…
Mais elle n’écoute plus, Souley la lime en à-coups rapides, amples, elle se cabre, se cambre, s’enfonce sur lui, ma bite entre les lèvres.
Je serre les dents pour me retenir, mais je suis très près du gouffre…
– Rhooo…
Souleymane grogne, se cale au fond d’elle, déverse son plaisir, longuement, Suraya l’accompagne, un sourire carnassier aux lèvres , la langue parcourant la longueur de ma queue prête à défourailler toutes ses munitions.
Souley se retire, Suraya m’enjambe et se plante sur moi, je glisse dans le sperme chaud de son mari qui s’écoule sur mes cuisses, je me contracte, elle ondule le bassin les deux mains sur ma poitrine.
– Viens… viens…
Elle s’empale presque à la verticale, étirant délicieusement ma bite, je pelote ses gros seins trop parfaits et explose enfin, ajoutant des flots de semence à celle qui l’inonde déjà. Elle se jette sur moi, m’embrasse passionnément, cherche par ses coups de reins insistants à prolonger ma jouissance, à en extraire le précieux jus, à s’en emplir le vagin jusqu’au bord.
Le dernier spasme me quitte déjà, elle reste collée à moi, à m’embrasser, à me remercier silencieusement et je me demande une nouvelle fois quel plaisir elle peut trouver avec mon sexe d’une taille si modeste par rapport à celui de Souley. « La taille ne fait pas tout », m’a-t-elle dit lors d’une des premières soirées où nous avons pris du plaisir ensemble.
Il faut croire que c’est vrai…

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