En famille,  La Plume de Florean,  T(an)tation

T(an)tation – Chapitre 5

Oh, Arthur !

Vincent et Mélissa discutent dans la cuisine en faisant la vaisselle. La journée a été plutôt calme, un ciné câlin avec Mélissa, quelques baisers échangés, une promenade. Je suis dans le salon, allongé dans le canapé à bouquiner.
Annie entre dans la pièce, elle porte une jupe courte sur ses fesses amples et un top blanc qui gode un peu quand elle se penche. Je la mate du coin de l’oeil. Elle me sourit et s’accroupit pour donner un coup de chiffon sur la table basse. J’ai une vue plongeante sur ses seins débordant de son soutien-gorge trop serré. Je me mords la lèvre. Elle le remarque et s’en amuse.
Elle se penche davantage. Je ne peux pas m’empêcher d’admirer la poitrine énorme et ronde. J’ai beau l’avoir vue bien mieux ce matin, elle attire mon regard, ma curiosité.
Annie se relève et s’accroupit à nouveau, les cuisses écartées, cette fois. J’ouvre grand les yeux lorsqu’elle tire sur sa jupe et me montre son sexe broussailleux dont je devine les lèvres framboise, mais je ne vois pas très bien. Elle ne porte pas de culotte, en tout cas, c’est sûr… Elle fait mine d’épousseter le bord de la table mais elle me jette des coups d’oeil complices.
Mélissa et mon oncle continuent leur conversation dans la cuisine voisine. J’entends leurs voix distantes et amusées par-dessus le bruit des couverts qui s’entrechoquent.
S’ils savaient.
Annie se rapproche de moi en se relevant. Elle se penche et soulève complètement sa jupette.
– Tata !
J’ai chuchoté.
Elle rit silencieusement sans baisser la jupe qui me révèle une fente lisse et suintante sous les poils frisottants. Elle s’est épilée le bas de la chatte !
Je bande, mais je panique aussi.
– Tata, Vincent et Mélissa sont juste là !
Elle se tourne lentement en gloussant sans bruit, le dos cambré, le fessier nu et ferme juste au-dessus de mon nez. Entre ses cuisses, le coquillage lisse appelle mes doigts, mes lèvres. Elle plie les genoux. Le cul merveilleux approche de mon visage. Je tends la langue en soulevant la tête et je la goûte.
C’est odorant, salé. Mou et doux. Humide et gras. Je n’ai jamais autant bandé de toute ma vie. À peine l’ai-je touchée qu’elle se soulève brusquement et baisse sa jupe.
Elle semble troublée.
– Oh ! Arthur… Touche avec les yeux.
Je me sens rougir.
– Oh pardon Tata, je croyais…
Elle ricane.
– Je plaisante, mon chéri.
Elle se penche et m’embrasse sur les lèvres, en passant une main sous mon jean, directement au contact de ma bite.
– Quelle vigueur !
Son murmure est admiratif. Je pourrais venir entre ses doigts frais tellement je suis excité et terrifié.
– Tata, on pourrait nous surprendre !
– Fais vite, alors.
Elle soulève sa jupe, enjambe mon visage et colle sa chatte contre ma bouche.
– Mmmpfff !!!
J’écarquille les yeux, paniqués, on va se faire choper, c’est sûr. Elle jette un oeil vers la cuisine et me fait un clin d’oeil coquin.
– Goûte mieux.
J’obtempère. La fente s’ouvre au passage de ma langue, je me gorge de sa mouille grasse et parfumée, de la mollesse du sexe large et béant. Je suce une femme !!! Je-suce-une-femme !!!
Mais déjà elle se soulève et me laisse orphelin, la queue en feu dans mon jean trop serré.
Elle jette un nouveau coup d’oeil vers la cuisine où l’on entend des bruits d’assiettes et de couverts que l’on pose sur une table. Elle se penche, les seins bien visibles toujours engoncés, et m’embrasse encore en passant une main sous ma ceinture pour presser ma bite entre ses doigts frais quelques secondes avant de les ôter.
– Ce soir, peut-être… tu viens aider à mettre la table ?
Je hoche la tête médusé.
Ce soir…
Ce soir quoi ???


Annie me sert le dessert, des îles-flottantes faites maison. Elle me fait du pied sous la table depuis le début du repas, discrète mais insistante.
Je la regarde en coin.
Elle me sourit, l’air de ne pas y toucher, mais je sens son pied caresser ma jambe, se lover contre mon mollet, chercher à toucher la peau nue de ma cheville.
Pendant ce temps, Mélissa me caresse la cuisse – et parfois un peu plus haut – sous la nappe.
J’ai mal aux couilles tellement j’ai envie.
Je me demande comment ça va se passer ce soir. Les images qui me viennent à l’esprit sont loin d’être sages.


– Ta tante va mieux depuis ton arrivée.
La pluie tombe dru dehors. Le ciel s’est couvert d’un coup et l’orage a éclaté presque aussitôt. Je regarde par la fenêtre les ruisseaux se gonfler d’eau boueuse en contrebas de la maison.
Je me retourne et regarde Vincent, assis sur mon lit.
– C’est vrai ?
Il hoche la tête.
– Elle déprimait ces derniers temps. S’occuper de toi la sort un peu de ses soucis, je pense. C’est bon pour nous deux, en tout cas.
Je rougis involontairement. Comment ça, c’est bon pour nous deux ? Est-ce qu’il sait ?
– Ah ?
Il sourit.
– Sois gentil avec elle. Ta présence lui est vraiment bénéfique. Même Mélissa le ressent, elle est plus joyeuse aussi.
J’opine du chef.
Tu m’étonnes qu’elle est plus joyeuse.
– Je ferai attention.
Il se lève.
– Profite bien de ton séjour. On est tous heureux de t’accueillir.
J’acquiesce encore en me sentant coupable de sa sollicitude.
Ça, pour profiter… je profite…!

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