T(an)tation – Chapitre 4
Réveil(s)
– Arthur ?
J’ouvre les yeux. Le soleil brille dehors, derrière les rideaux tirés. Annie est assise à côté du lit, les cheveux enroulés dans une serviette, sa nuisette très décolletée juste sous mon nez. Mon regard plonge dans la faille au creux de ses seins et y reste scotché.
– Mmm ?
Je la sens sourire et lève les yeux vers elle.
Sa main caresse ma joue tendrement.
– Je pars faire des courses. Peux-tu réveiller Mélissa et veiller à ce qu’elle prenne son petit-déjeuner ? Elle va chez le coiffeur ce matin.
Je m’étire, conscient de la façon dont ses mamelons dardent et transparaissent sous le tissu fin. Elle attrape quelque-chose sur l’oreiller. Sa culotte.
– Oh… ça, c’est à moi, je crois… tu n’oublies pas de réveiller Mélissa ?
– D’accord…
Sa main descend sous la couette et caresse mon érection matinale comme si c’était la chose la plus naturelle au monde.
– Je suis sûre que je saurai te remercier.
Je me crispe, l’envie au ventre, ravageuse.
– Tu… n’es pas obligée, Tata.
Elle me presse la bite un instant avant d’ôter sa main et de me poser un baiser sur le front.
– Il faut que je me prépare. Je laisse ma porte entrouverte, si tu es curieux.
Elle quitte la pièce en chantonnant.
Je me lève, le coeur battant. Est-ce qu’elle vient de m’inviter à la mater ?
Elle se maquille, nue, devant la glace, un lampe éclaire le miroir, son corps est plongé entre ombre et lumière, un paysage de monts, de vallées et de collines au lever du soleil.
Elle sait probablement que je suis là, mais ne me demande pas d’entrer. Elle pose son rouge-à-lèvres et passe un peu de crayon sous son regard bleu. J’ai envie de l’embrasser.
Je me touche sous le caleçon ample. Je ne peux pas m’en empêcher.
Elle se tourne, sourit vers moi, attache ses cheveux avec des épingles, j’ai ses seins en pleine lumière pour moi tout seul et je devine sa chatte brune broussailleuse en ombres et en creux.
Elle met un string (un string !) en se penchant divinement, sa poitrine pend dans le vide, lourde et pleine, chargée de promesses futures, puis elle met un soutien gorge de dentelle noire qui comprime les lobes et les mamelons roux. Elle se retourne. La ficelle du string disparaît entre les fesses rondes et amples. Bandant. Un pantalon et un haut serré viennent compléter la tenue, clore le spectacle. Annie est si belle.
Je regagne ma chambre, le feu à la queue. Il faut que je me calme avant d’aller réveiller Mélissa.
J’entre silencieusement dans la chambre. Je suis toujours en caleçon. Mélissa dort à moitié sur sa couette, en T-shirt et culotte. Ses petites fesses sont jolies, sous le tissu clair. Je repense à ce qu’elle m’a dit à la rivière, qu’elle s’était épilé la chatte pour moi, qu’elle voudrait me faire une pipe… je suis dans un tel état que j’y verrais moins d’inconvénients, là, tout de suite.
– Mélissa ?
Elle soupire et ouvre un oeil. Elle sourit.
– Mmm… Arthur ?
Elle me prend une main.
– Ta mère m’a demandé de te réveiller pour le coiffeur, ce matin.
Elle sourit.
– Ok…
– Je te fais ton petit déj.
Elle sourit encore en serrant mes doigts dans les siens.
– Maman est partie ?
Je hoche la tête.
– Oui.
Elle se roule sous la couette et s’écarte un peu du bord du lit.
– Alors tu viens sous les draps avec moi ?
Je grimace.
– Mélissa…
Elle m’attire à elle. Je ne résiste pas.
– Juste un câlin. Tu n’as pas aimé hier soir ?
– Si, mais…
Elle se soulève et m’embrasse sur les lèvres.
– Alors allonge-toi à côté de moi cinq minutes.
Je soupire. Une érection pointe. Mieux vaut la cacher sous la couette. Je m’installe. Elle pose sa tête au creux de mon épaule.
Sa main caresse mon torse.
Descend sur mon ventre.
Vient effleurer mon sexe par-dessus le caleçon.
Se pose dessus et ne bouge plus.
Elle soupire et se love contre moi.
Je bande tellement que j’en grimace d’horreur. Je n’ose plus respirer.
– C’est gros.
J’émets un borborygme indistinct.
– Hroumpf.
Elle lève la tête et m’embrasse sur la bouche. Ses lèvres sont de petites poches épaisses, deux moitiés d’abricot humides qui se collent aux miennes, timides, maladroites, parfumées. Sa langue darde parfois et tâte la mienne. Sa main presse ma queue à travers le tissu du caleçon. Elle n’essaye pas de le baisser, sans doute de peur que je me sauve. Je ne sais pas si je le ferais.
Je passe une main sous son T-shirt et lui caresse les seins, tour à tour, ils sont drus et frais, curieusement. Elle gémit doucement, presque un ronronnement de chaton.
Elle passe soudain une jambe sur les miennes et se couche au-dessus de moi, sa culotte contre mon caleçon, sa fente contre ma bite.
Je lutte intérieurement pour me forcer à protester, je sens clairement la chaleur humide de son abricot épilé sur ma queue et je sais que si je la laisse faire, nous ne serons plus si innocents dans quelques instants.
– …Mélissa…
Elle colle son bassin contre le mien et ondule en gémissant. Je remarque à peine la ferveur du baiser qu’elle me prodigue tant je suis focalisé sur ce qui se passe en bas…
Je lui pince les seins plus fort.
Elle crie, entre plaisir et douleur.
J’en profite pour l’appeler à la raison.
-…Mélissa, tu as un rendez-vous…
Elle se frotte furieusement contre ma queue et se tend en tremblant de tout son corps. Je jurerais que mon caleçon est trempé de sa mouille.
– Ooh…
Elle halète contre mon oreille et se détend soudain. Elle ne bouge plus. Mes mains quittent ses seins et l’entourent.
Elle se couche sur le côté et m’embrasse la joue.
– Merci.
Je hausse les sourcils.
– De quoi ?
Elle pose ses lèvres sur les miennes sans répondre, avant de se lever.
– Je vais me faire couper les cheveux à la garçonne.
Le changement de sujet me désarçonne et me soulage à la fois.
– Oh ? Très bien.
Elle sourit.
– Comme ça quand je te sucerai, tu pourras mieux voir. Tu viens prendre le petit déj ?
Elle sort en me laissant là, dans le lit qui sent son parfum et ses mille saveurs, incapable de penser.
Je sais que je ne devrais pas, mais j’adore ces vacances.