Désobeissante,  La Plume de Florean

Désobéissante 2 – Chapitre 07

Apprends à dire non.

– J’ai faim maman.
– Tu n’as pas mangé ton goûter avant l’étude ?
– Jérémy et Natanaëlle voulaient un bout de mon gâteau. J’ai partagé.
– C’est bien de partager avec ses camarades, mais si je te mets un goûter dans ton cartable, ce n’est pas pour que les autres le mangent !
– Mais ils m’ont demandé !
– Je sais, ma chérie, mais parfois il faut savoir dire « non ». Tu comprends ?
– Oui, m’man.

Il me regarde de façon insistante.
Marion aussi.
– Quoi ?
– Montre-moi tes seins.
J’écarquille les yeux.
Devant elle ???
Il rêve !
– Non !
Il se tourne vers elle.
– Et toi Marion ?
Elle sourit, ôte son t-shirt moulant et soulève son soutien-gorge. Elle a des dents comme des perles.
– Profite !
Je suis soufflée ! Je ne savais pas qu’il… qu’elle… que tous les deux… il le fait avec elle ???
Il admire les petits seins pointus et bruns sans les toucher.
Elle se penche au-dessus de la table et l’embrasse avec une vigueur qui me fait bouillir les entrailles de jalousie. Est-ce qu’elle l’a allumé parce qu’elle savait pour lui et moi ?
La garce !
Il se tourne vers moi.
– Alors Manon ?
Je devrais dire non. Mais il est à MOI !
– O… ok.
Je dégrafe ma robe à pois et la fais glisser sur ma poitrine nue.
Mes seins sont bien plus gros que ceux de cette…gamine ! Ils sont plus appétissants. Plus ronds. Plus fermes. Mais… ceux de Marion lui donnent plus envie, je peux le lire dans ses yeux.
– Parfait. Enlève ta robe, maintenant.
Ça va un peu loin… si nous étions seuls, ça ne poserait pas de problème, mais avec elle ici…
Avant que je puisse répondre, Marion se lève, s’allonge dans le canapé – ses seins restent pointés vers le ciel, miraculeusement – et enlève son short. Elle porte une culotte en coton rose avec une tache sombre et humide à l’entrecuisse. Le message est clair.
Elle est si… avide et gourmande…
…comme moi, au début…
…je reconnais la lueur dans ses yeux…
…elle le veut !
Sa voix se fait coquine.
– Je peux retirer la culotte aussi…
Ses doigts tournent lentement sous le tissu trempé. Je ne reconnais pas ma timide Marion !
Il me regarde, l’air amusé.
– Manon ?
Je devrais me rhabiller.
Refuser.
Sortir et les laisser baiser.
Mais est-ce bien important, qu’elle soit là ? Ce n’est pas la première fois que je fais un plan à trois… c’est juste que c’est lui. Et elle. S’il s’attend à ce que je la bécote, ou plus, il se fourre le doigt dans l’œil. Il y a des limites, même pour moi.
Je hoche la tête et fais glisser la robe le long de mon corps, jusqu’au sol.
Je rejoins Marion sur le canapé, en marchant lentement devant lui. Je sens ses yeux sur le string blanc en dentelle. Un point pour moi.
Je m’assieds, cuisses écartées, je laisse un majeur coquin courir le long de ma fente. Je sens la chaleur humide sous mon doigt. Je me demande ce qu’il pense. Apparemment, il ne pense pas beaucoup, à cet instant. Sa queue pense pour lui.
Ses yeux brillent de gourmandise.
Je souris, ironique.
Il ne la perçoit pas.
Il se lève et vient se tenir debout devant moi.
– Sers-toi.
« Sers-toi » ??? Il se la joue macho ???
Marion gémit à ses propres caresses. Elle a les yeux ouverts, elle m’observe.
Encore une fois, je devrais dire non.
Refuser leur petit jeu.
Mais…
Ça m’excite.
J’ai envie.
Bordel.
J’ai toujours envie, avec lui !
Faut dire que j’ai œuvré pour qu’il accepte mes… attentions… je ne peux pas laisser passer une seule occasion de l’avoir contre moi. Même si je dois supporter la petite harpie.
Très bien.
Je me redresse et déboutonne son pantalon. Le pénis est là, sa vigueur déforme le boxer. J’en ai l’eau à la bouche.
Je le libère, il se dresse juste devant mes lèvres. Marion gémit faussement, comme une blonde de téléréalité. Ou de film porno. Elle veut jouer à la garce. Très bien.
J’empoigne fermement la longue queue dans ma main et la pointe vers la brunette.
– À toi l’honneur, ma puce.
Elle hésite.
Je souris, triomphante.
Pas facile de passer à l’acte devant une autre, hein ?
Il vient à son secours.
– Marion veut juste regarder.
Quoi ?
Juste regarder ?
Je secoue la tête.
– Si elle reste, elle joue avec nous. Elle ne fait rien, je ne fais rien.
– Allons, Manon…
Marion pince les lèvres.
– Cool.
Elle sourit en coin, se redresse et se place devant le sexe que je tiens toujours entre mes doigts. Ce qu’elle peut m’énerver, parfois !
Elle prend une pose faussement pensive.
– Tu crois que je peux l’avaler entier, ma chérie ?
Sans attendre la réponse, elle prend dans sa bouche d’un coup.
Il proteste.
– Marion…!
Elle le goûte en souriant, mutine. Je le maintiens d’une main ferme lorsqu’il essaye de reculer.
Pourquoi se montre-t-il aussi… raisonnable… tout-à-coup ?
Est-ce qu’il voulait juste me tester ? Montrer à Marion que je lui appartiens ? Que je suis prête à tout pour lui ? Que je ne sais pas dire non ?
Je me demande si c’est la première fois qu’elle le touche…
Est-ce qu’ils n’ont fait que fantasmer sur mon humiliation devant elle ?
C’est raté.
Elle l’aspire, moins loin que moi, mais avec toute sa jeune énergie, en caressant ses petits seins pointus. Il ne quitte pas des yeux les lèvres fines qui dessinent si bien la forme presque ronde de sa queue, il ne manque pas une miette du spectacle de la langue pointue et rouge – si rouge ! – qui vient affoler le gland gonflé… je prends le relais, enfonce le sexe jusque dans ma gorge, je sens que Marion enlève sa culotte et s’étend, à côté de moi, cuisses écartées.
Il semble fasciné par la vue qu’elle lui offre. Je dois bien avouer, à contrecœur, que je le suis aussi, même si je sens encore cette vague de jalousie. Je suis bien décidée à aller au bout de cette farce.
Je le suce plus vite, il se pâme sur ma langue, enfle encore, je sais comme il aime, je sais comment le faire réagir, je l’ai pris dans ma bouche plus que de raison, même quand il ne voulait pas, même quand il ne pouvait plus… je le torture, l’avale et le recrache, je l’aspire et le mordille, je le masturbe devant mon nez et le gobe loin dans ma gorge, jusqu’à presque le faire venir, puis je brise l’étreinte, me relève et le guide entre les cuisses de ma rivale.
Il hésite, pantelant, essoufflé.
Il résiste.
Mollement.
Il ne veut peut-être pas se taper une autre que moi… devant moi ? Ou alors… c’est parce que c’est elle ? Comme si ça faisait une différence. Marion et moi sommes si proches. Suffisamment proches pour survivre à… ça ?
Je l’embrasse sur la bouche, langoureuse, il me pince les seins affectueusement, cherche mon minou des doigts, teste mon envie, la douce chaleur de ma mouille grasse, mais je me fais violence, je romps le baiser, et le force à contempler Marion, qui attend, un majeur coquin plongé au fond d’elle.
Je pousse sur ses épaules pour qu’il s’agenouille. Il m’a entraînée là-dedans. Il va payer. Glorieusement.
Marion a la peau si blanche… sa chatte n’est qu’une petite fente rose, qui cache à peine un bourgeon délicat de la taille d’une goutte de pluie.
– Viens.
Il pose une main sur chaque cuisse de la petite brune qui ne le quitte pas des yeux, la bouche légèrement entrouverte, les mains sur les seins, elle se fait provocante, comme pour le défier de refuser.
Je guide le pénis entre les chairs fragiles et l’humecte abondamment au bord des petites lèvres roses.
Elle inspire brusquement, saisie par la force des sensations. Le gland est gonflé, violacé, affamé.
Il est en mon pouvoir, il ne peut plus reculer, plus rien décider, sa queue vibre dans ma main, lorsque je lui fais effleurer le bourgeon minuscule, lorsque je le pousse au creux des replis fragiles, lorsque je lui fais ressentir le baiser humide de la rose peut-être encore vierge – en tout cas peu expérimentée, certainement, bien que nous n’en ayons pas vraiment parlé.
– Ooush…
Marion bascule le bassin, relève les genoux, elle ne hâte pas les choses mais son corps tendu me réclame le coup de grâce, le soulagement, le pal, enfin.
Je me place derrière lui, sans lâcher le vit rageur, à genoux moi aussi, je plaque mes seins – durcis par le désir – contre son dos, et je le mène à la découverte des plis tendres de la petite Marion, en le poussant d’un coup sec dans la chatte étroite. Le pruneau disparaît dans un bruit humide, puis réapparaît un instant avant de plonger plus profondément; en trois à-coups, il est planté jusqu’à la garde.
– Woooow…
Elle reste silencieuse, figée, tandis qu’il explore méticuleusement le con dégoulinant, tellement serré que le petit bouton rose est au grand jour, révélé par les lèvres écartelées.
J’y appuie mon pouce et le fais tourner au rythme du troussage lent qui se joue devant moi.
– Mm.
Elle réagit, elle s’ouvre davantage, se détend, des dépôts blanchâtres s’accumulent à la base de la queue fouisseuse, elle avait envie, la garce ! Je récupère un peu de cyprine et en badigeonne le bourgeon minuscule qui darde à chaque pression de mes doigts coquins.
Je le regarde la pistonner sans relâche avec toute la délicatesse dont il est capable, je sens comme il savoure, je me serre plus fort contre lui en me demandant s’il m’a oubliée, mais il tourne la tête et m’embrasse amoureusement, les yeux clos.
Je fonds contre lui, j’ai toujours voulu son plaisir, je peux lui pardonner de me faire subir ce doux tourment, je peux le partager avec Marion pour de bon, sans rancune, sans rancoeur.
– Ohhhh… ouihhh…
Il souffle contre ma bouche, j’ouvre un œil, Marion s’est redressée sur ses coudes pour onduler le bassin, prendre le contrôle des sensations, chercher son premier orgasme, peut-être, ses petits seins sont ramassés sur eux-mêmes sous la pointe durcie, ils sont fermes, ne bougent pas d’un poil malgré les mouvements du corps de plus en plus erratiques. Elle couine, j’amplifie les rotations de ma main et pince la goutte rose entre mes doigts. Marion crie sans honte, secouée de tremblements incontrôlables.
– Ah…ah !
– Mmmmpppf…
Il n’est pas loin de venir.
Je m’écarte alors qu’elle l’entoure soudain de ses cuisses fines et l’attire au plus profond d’elle-même, il s’arrête, collé à la chatte écartelée, et souffle comme un damné, je sais ce qu’il fait, il se contrôle alors qu’elle jouit en saccades, comme un homme, je les admire, fascinée, il faut que je me soulage…
Je m’allonge sur le carrelage frais, écarte mon string et fourre les doigts dans ma fente qui coule de désirs inassouvis. Le soulagement est tel ! Je fonds sous mes caresses assassines !
Il s’affale contre elle, l’embrasse sur la bouche alors qu’elle le remercie en riant, puis il se retire et se tourne vers moi, la verge lustrée de mouille fraîche et collante. Il me sourit.
– Tourne-toi.
J’ai trop envie.
Je me mets à quatre pattes, il baisse le string blanc et le laisse tendu entre mes cuisses.
Il trempe sa queue dans mes petites lèvres et pousse d’un coup, tout au fond, il m’empale sans prévenir, le plaisir me prends les reins, le ventre, il me pilonne avec autant d’ardeur et de brutalité qu’il a eu de délicatesse pour Marion, la tempête fait rage dans mon corps, elle me ravage des orteils aux cheveux, il m’emmène sur son nuage, chevauche le vent, les orages, je jouis en criant, Marion est oubliée, balayée, je suis seule au monde, transpercée de part-en-part par un éclair sauvage et électrisant.
Son pouce pénètre entre mes fesses, fouille et fouisse, cherche à augmenter mon plaisir, si c’est encore possible – et ça l’est – Marion s’agenouille devant moi et m’embrasse, je n’ai pas la force de la repousser – je sais que je devrais – et c’est à peine que je sens qu’il se retire soudain, sur le point de venir.
Je me tourne vers lui d’instinct, j’ouvre la bouche, Marion plaque sa joue contre la mienne, nous l’implorons du regard, il se masturbe et explose, nous aspergeant de sperme, tour-à-tour, il me vrille le nez, les yeux, le menton, j’en ai sur la langue, sur les lèvres… Marion le prend en bouche pour le finir, mais je la repousse et prend sa place, les derniers spasmes sont pour moi, les dernières gouttes, les dernières gorgées, elle sourit, le visage dégoulinant, les cils collés, je glousse silencieusement en aspirant la queue aimée.
Il me caresse les cheveux d’une main, Marion l’embrasse sur les lèvres, j’avale la semence en grimaçant, et je remonte partager le baiser.
Il nous relève, et nous guide vers la chambre, nues.
Je sais qu’il va vouloir encore.
Et que je vais accepter.
Il faut vraiment que j’apprenne à dire non.

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