Docteur J.,  La Plume de Florean

Docteur J. – Chapitre 8

Psychologie (2)

J. frappe à la porte.
Il ne s’est pas écoulé 5mn.
– Entrez.
Ma voix est suave. Sucrée. Irrésistible.
Il entre. Il sourit.
– Slenk !
Je suis en sous-vêtements transparents, les jambes croisées sur le fauteuil en cuir de mon cabinet.
– …qu’est-ce que c’était que ce peep-show ???
Je décroise les cuisses et me cambre, les seins dressés d’envie sous le tissu fin. Il n’a d’yeux que pour le sexe presque entièrement glabre qu’il peut deviner aisément sous mon string.
– Venez. J’ai 45 minutes avant ma patiente suivante. Allons, ne restez pas planté-là, approchez !
Il hésite.
Je tends le bras, l’attire devant moi par la ceinture de son pantalon que j’entreprends de défaire.
– Slenk…
Il proteste à contrecoeur.
Je parviens à ôter la lanière de cuir noir. Je m’attaque aux boutons.
– Voyez-vous, J., je me suis demandée pourquoi vous vous échiniez à dévergonder mes patientes…
Je baisse le pantalon et apprécie de découvrir comme le boxer est gonflé. Je m’humecte les lèvres.
– …elles sont jeunes, bien sûr, et vous avez un goût certain pour les choisir…
Je glisse ma main et saisit un pénis de belle taille. Je le caresse lentement, sans le sortir de sa gangue noire. Il se tend.
-…mais j’ai compris. Vous me vouliez , moi. Vous vouliez qu’elles me racontent, vous vouliez qu’elles me donnent envie. Vous auriez dû être psy…
J. rit silencieusement.
– Il n’y avait pas le stéthoscope !
Je sors la queue tendue. Je vais me régaler.
-…parce qu’elles m’ont rendue curieuses…
Je le prends dans ma bouche, je goûte un instant. Il sent l’homme, un parfum boisé, épicé, envoûtant.
-…et une fois que vous m’aurez possédée, vous me laisserez ma clientèle, j’espère…
Je le flatte de la langue, sans le quitter des yeux.
Il a l’air gourmand, soudain.
– Vous me prêtez beaucoup d’intelligence, Susan.
Je souris en coin.
– Oh… mais je ne suis attirée que par les hommes intelligents…
Le gland bat sur mes lèvres trop maquillées. Il enfle et gonfle, il en veut davantage. Il attendra.
– Vous voulez dire que Mr Ejaculateur Précoce était intelligent, lui aussi ? Je ne suis pas sûr d’être flatté par la comparaison…
Je le titille avec mon nez pointu.
– C’était une friandise… Vous êtes le plat de résistance…et le dessert…
Les hommes aiment être valorisés et J. ne fait pas exception. Il ondule les hanches, guide sa queue dans ma bouche, j’écarte les mâchoires et le gobe aussi loin que je peux.
Il soupire.
– Hmmm… le repas est… servi.
Je le suce lentement, longuement, tout en faisant descendre complètement son boxer et son pantalon. Je place mes mains sur ses cuisses – musclées et poilues – et le caresse en remontant vers ses fesses. Mes doigts se glissent en leur creux, presque jusqu’à l’anus. Il se tend. J’ai les ongles longs. Je les plante dans la chair tendre tout en l’avalant loin dans ma gorge. Je domine. Je veux qu’il le sache. Il est à ma merci, c’est moi qui mène la danse. Je n’ai pas de temps à perdre, mais je soigne le pénis comme si j’avais des heures devant moi.
Je le garde sur ma langue, lèche les bourses touffues, j’ai toujours aimé les fellations et celle-ci a le goût de la revanche, celui de la victoire.
Il ferme les yeux lorsque je remonte, tout en lenteur, et frissonne au moment où je libère totalement le gland luisant de salive grasse que je branle avec fermeté avant de le reprendre en bouche, de le gober encore et encore.
Je veux l’entendre gémir.
Je veux le voir capituler, crier grâce, me supplier de ne pas le laisser venir, me supplier de faire durer la douce souffrance…
Je mords le sexe enflé du bout des dents, comme je le ferais d’un épi de maïs, je lèche l’extrémité sensible du pruneau violacé, je l’enduis et l’humecte, le prépare pour la saillie.
Il s’agite et se contracte, il me regarde, hébété de plaisir, ne sait que demander, ne sait que dire. Je le masturbe rapidement, ma main glisse comme une chatte humide sur la queue grasse de salive. Il ne respire plus.
– Alors, J., allez-vous me montrer que vous êtes un homme ou vous coucher dans mes doigts et éjaculer déjà ?
Sa voix est amusée mais tendue, lorsqu’il répond:
– Susan… ne me défiez… pas…
Je ris, moqueuse, en le branlant plus rapidement encore, satisfaite de sentir son corps de bander.
J. se penche et m’embrasse sur les lèvres.
Je suis si surprise que je ralentis le rythme de ma caresse. Le baiser est langoureux et d’une douceur extrême. Une vague chaude s’allume dans mon bas ventre, inonde mon string, et ce qui n’était qu’un jeu pervers devient soudain une envie curieuse de sentir cet homme à femmes me prendre ici. Je m’amuse de ce sentiment et lui souris.
Il rompt le baiser, les yeux pleins de malice.
– Je me suis toujours demandé pourquoi les psys avaient un divan… Je comprends mieux à quoi il peut servir maintenant…
Je me relève, échauffée par l’envie furieuse qui bout dans mon ventre. Sa queue est drue et poisseuse entre mes doigts.
Je le pousse gentiment vers le canapé jaune qui sert à mes séances et l’y allonge alors même qu’il retire mon string sans hâte et admire la fente parfaite de mon sexe qui se décolle du tissu humide.
Il sourit.
– Aussi trempée…?
Je me redresse et m’expose toute entière à son regard. Il ne doit pas oublier que JE décide, que JE domine. Je souris encore, énigmatique et je murmure:
– Toujours. Je n’en ai jamais assez.
Il secoue la tête.
– Vous êtes incroyable, Slenk.
Je hoche la tête.
– Pas de flagornerie.
Je l’enfourche et me plante sa queue dans la chatte, sauvage. Je tâche de ne pas montrer le soulagement que je ressens, mais sa bite est une colonne de plaisir pur au fond de mon ventre.
J’imprime un rythme rapide, sans concession, dangereux pour lui s’il se laisse déborder par l’excitation, j’aime sentir l’homme tressaillir et me retenir, capituler, j’aime sentir la queue chauffer au rouge mon sexe trop étroit mais toujours abondamment lubrifié…
J. me dévisage, il me trouve belle, je le sens dans ses yeux malicieux. Ses mains parcourent mon corps, s’attardent sur mes seins, les pincent agréablement, puis descendent longuement sur mes fesses, en fouillent les creux et les monts. J’accélère la cadence. L’horloge tourne. Je le pistonne dans un bruit de succion caractéristique. Je suis trempée !
Je l’embrasse en sentant la jouissance monter de mes reins. Je l’enserre de mes bras et plaque ma chatte contre son aine, empalée jusqu’à la garde sur son pieu gonflé, la respiration coupée.
Il ricane doucement, essoufflé.
– Et c’est moi l’éjaculateur précoce ?
Je serre les dents et reprends ma danse folle sur la queue dressée. Il me caresse le cul, appuie sur la fleur taboue qui s’y cache, y pénètre en gorgeant son doigt de mes jus.
Je me tends encore, dévastée de plaisir, je l’embrasse goulûment, il me rend le baiser en continuant de donner des coups de reins gourmands. Son majeur me visite entière. Je l’accueille en ouvrant grand les yeux.
J. m’observe.
Il croit que je vais reculer.
Je murmure:
– Et bien, J., je vous pensais moins timide. Il faut donc que je vous dise tout ? Vous voulez une autorisation écrite stipulant que je vous permets de me sodomiser ? Je vous ferai un mot tout-à-l’heure, mais bougez-vous un peu !
Il hausse les sourcils, abasourdi, mais souriant.
Il sort son long sexe de ma chatte et me retourne sur le divan. Je lui offre mon cul, à quatre pattes. Il se place derrière-moi et trempe sa verge dans ma mouille avant de me prendre lentement.
Je joue mon va-tout.
– Oh, bon sang, J., je ne suis pas une des ados éplorées que vous baisez par défaut ! Allez-y franco, il ne vous reste que dix minutes !
Il secoue la tête, éberlué.
– Susan. Vous êtes mon héros ! Enfin… mon héroïne. Vous comprenez le concept.
Je souris.
Il enfonce sa queue d’un coup et me la plante jusqu’à la garde.
Je crie.
Il rit.
Et me sodomise durement.
Je pars vers un autre horizon de plaisirs et de douleurs.
Il me déchire et me remplit. Son sexe est plus long et plus épais que ceux de mes partenaires occasionnels.
Il imprime un rythme effréné et sauvage qui ne me laisse pas le temps de détendre les muscles soudain écartelés, mais qui accentue mes sensations vingt-six fois.
Je crie encore et m’effondre sur le canapé jaune, les jambes écartées, il me suit et me baise sans s’arrêter, alors que je mords le coussin en criant de toutes mes forces ma douloureuse extase, ma plaisante torture.
Il vient brutalement en gémissant à chaque spasme destructeur, j’accueille le sperme chaud en le suppliant intérieurement de ne jamais s’arrêter, il ralentit et se vide longuement, je me retourne, les yeux larmoyants, un sourire aux lèvres, triomphante d’avoir soumis le Dr J. à mon bon vouloir.
Il me lime encore, je sens la semence déborder et couler le long de ma chatte, le long de mes cuisses, sur le divan jaune.
Je regarde l’horloge derrière J.
Quatre minutes.
Je ferme les yeux lorsqu’il s’affale sur moi et m’embrasse, la queue fermement calée dans mon cul.
Quatre minutes.


J. est en sueur, au-dessus de moi, j’ai du sperme sur le menton et les seins. Une goutte épaisse m’empêche de bien ouvrir l’oeil droit. Je lèche la queue jusqu’à ce qu’elle dégonfle complètement. Avec J., ça prend toujours un moment.
– On va être en retard à l’hôpital, Susan.
Je l’avale jusque dans ma gorge et le mord doucement. J’écarte ma couette épaisse et mes cuisses.
Il se penche et plonge sa langue dans ma fente lisse. Ça soulage immédiatement mes chairs irritées.
On sera en retard ce matin.


Cela fait une semaine qu’il dort ici.
Une semaine que nous baisons jusqu’à épuisement nuit et jour.
Une semaine qu’il obéit au moindre de mes fantasmes.
Et depuis une semaine il ne m’a pas détourné une seule patiente…
Je ne suis définitivement pas psy pour rien…

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