Docteur J.,  La Plume de Florean

Docteur J. – Chapitre 2

Fellation

Je rajuste ma blouse. Il paraît que le chef de service est particulièrement pointilleux sur les uniformes des personnels hospitaliers. Je n’ai pas envie de savoir si c’est vrai ou non. J’essaye pour la énième fois de couvrir mes cuisses, c’est fou qu’ils les fassent si courtes, ces blouses – et si serrées aussi, j’ai la poitrine comprimée lorsque j’attache tous les boutons. Le tissu fin semble prêt à se déchirer sous la pression !
Bon, je dois avouer, la tenue met mes seins bien ronds et mes fesses généreuses en valeur, mais ce n’est pas exactement le but, non ?
Je cogne à la porte.
– Entrez.
J’obtempère.
– Vous avez demandé une infirmière, Dr J. ?
Il lève les yeux du dossier qu’il tient entre ses mains. Il est grand et bien fait, plutôt mignon. Le genre d’homme qui me plaît. Je suis contente que l’uniforme me seille ainsi, finalement.
– Mmm ? Oh, oui, exact. Venez ici.
Je m’approche du bureau. Il fait glisser le siège de cuir, écarte les cuisses et ouvre son pantalon. Son pénis est long, mat et… en érection.
– Docteur ? Un… un problème ?
Il sourit.
– Oh, rien qui ne puisse se résoudre rapidement. J’ai besoin d’une fellation.
J’écarquille les yeux.
Il se masturbe lentement en me détaillant de haut-en-bas. Il a l’air d’aimer mes seins. Mes jambes, aussi. Je devrais partir. Mais je ne fais que le regarder, abasourdie.
– Pardon ?
Il sourit. Définitivement mignon dans son genre. J’ai chaud.
– Je vous en prie, agenouillez-vous. Et écartez un peu votre blouse, que je profite de vos obus.
Je pouffe nerveusement. Pourquoi donc ai-je envie d’obéir ?
Je secoue la tête.
– C’est ridicule.
Il presse ses bourses entre ses doigts fins et me montre toute la vigueur de sa queue, longue et veineuse. Je déglutis. J’en ai l’eau à la bouche.
Il ne se démonte pas.
– Voyez-vous, j’opère dans une petite heure cette actrice de films osés qui est arrivée ce matin…
Je hausse un sourcil.
– La patiente de la 343 ? Mammoplastie ?
Il hoche la tête.
– Exactement. Je ne peux pas l’opérer en ayant envie de lui grimper dessus, pour parler poliment. Alors…
Il me tend à nouveau son pénis turgescent.
Je m’humecte les lèvres.
– Vous pourriez vous masturber ?
Il grimace.
– Je l’ai fait. Mais elle est trop… efficace… visuellement. On sous estime souvent l’attirance de l’homme pour un vagin de femme étroit et épilé.
Je fais mine de ne pas comprendre. Son sexe m’obsède. J’ai du mal à le quitter des yeux.
– Pardon ?
Il se caresse d’un air absent.
– Elle est trop belle, trop sexuelle. C’est pour ça que je vous ai choisie, vous. Vous êtes son pendant parfait.
Je rougis un peu. Le toupet de ce type !
– Docteur…
Il se mord la lèvre en me détaillant de haut en bas.
– Vous êtes sublime. Vos gros seins feraient rêver un homme avec la libido d’un mollusque… alors moi…
Je ris malgré moi, outrée et flattée à la fois.
– Quel compliment !
Il continue.
– Taille fine, mais hanches larges qui s’ouvrent sur un cul digne des Dieux de l’Olympe. Du moins digne de ceux qui aimaient les culs… vous savez ce qu’on dit des grecs. Encore que ces grecs aiment les culs. Mais pas le vôtre. Ceux de leurs compatriotes virils, plutôt.
Je pouffe.
– Vous ne manquez pas d’air.
Il pointe sa verge vers moi.
– Si, justement… Vous ne voudriez pas souffler un peu pour me regonfler…?
– Je suis mariée, vous savez ?
Il lève les yeux au ciel.
– Doux-Jésus, j’ai bien cru que vous alliez me dire que vous étiez grecque !
J’ai du mal à contenir mon amusement.
– Grecque, non. Mariée, oui.
Il secoue la tête en soupirant.
– Encore une romance qui tombe à l’eau à cause d’un menu détail.
Il me fait rire !
– Une romance ?
Il me regarde comme si j’étais une idiote.
– Allons, je ne veux pas vous épouser, juste que vous me soulagiez un peu pour que je ne succombe pas au péché de la chair lorsque je vais opérer la sublime actrice porno de mes rêves…
Mon coeur se met à battre plus vite.
– Et mon mari ? Qu’est-ce que je lui dis ?
Il hausse les épaules en se masturbant.
– Techniquement… C’est du secret médical. Ou… vous lui dites la vérité: votre boss avait un besoin pressant et…
– « Techniquement » vous n’êtes pas mon boss.
Je fais un pas vers lui.
– Lorsque vous m’aurez dans la bouche, qui s’en souciera encore ? Ce n’est pas moi qui essaye de sauver mon mariage !
Il sourit.
– S’il-vous-plaît ?
Je secoue la tête, incrédule.
Il est si mignon.
Et drôle.
Je ricane silencieusement, dégrafe quatre boutons de ma blouse et m’agenouille, les seins à l’air.
Je n’arrive pas à y croire.
Je vais le faire ! J’hésite encore.
– Ma main ne suffirait pas ?
Je le saisis entre mes doigts. La queue est vigoureuse et épaisse, solide.
Il soupire.
– Si j’avais voulu une main, j’en ai deux.
Je secoue la tête.
– Les miennes savent y faire.
Je presse le sexe doux. Il apprécie.
– C’est vrai. Mais vous avez deux superbes mamelles… Vous pourriez au moins me les proposer, non ?
Je me soulève et glisse la queue entre mes seins. La vérité est que je la veux dans ma bouche.
– Comme ça ?
Il ferme les yeux un instant, mais les rouvre presque aussitôt.
– C’est tentant… Mais non, une fellation est ce qu’il me faut – mais je ne suis pas assez souple pour me la faire seul.
Je ris encore en lapant enfin le gland rouge garance du bout de la langue.
Il se tend. Je le gobe.
– Jésus-Marie-Joseph…!
Je glousse en l’avalant plus loin. Il souffle.
– Oui, c’est ça, tétez-le, il apprécie…
J’obtempère, le sexe roule sous ma langue, s’enfonce dans ma gorge, j’étouffe de son envie turgescente, il ondule le bassin, je glisse une main dans ma culotte et me soulage sans honte, il s’en aperçoit.
– Et… coquine en plus… retirez-la… donnez-la moi…
Je le suce plus loin. Il veut quoi ? Ma main ?
– Votre culotte !
Oh.
Je cesse de le branler et ôte ma culotte en le gardant loin dans ma bouche. Il saisit le morceau de tissu et se le fourre sous le nez.
– Bonté divine, que vous mouillez bon !
Je le masturbe sur ma langue tendue, il se contracte, le gland gonfle et explose en jets gras sur mon visage rayonnant, je souris lorsque le sperme chaud me vrille le nez et les yeux, me coule du menton aux seins, je suce bien, je le sais, et j’aime son regard étonné de le découvrir malgré toute sa forfanterie.
Il m’essuie les joues avec ma culotte, j’embrasse ses doigts au passage, et j’avale la semence, gourmande jusqu’au bout.
– Que diriez-vous…
Il halète, ébranlé.
Je suis fière.
Et excitée.
– Que diriez-vous de me rejoindre au bloc lorsque j’opérerai Barbarella-au-vagin-affamé ? Vous vous mettez sous la table et si je succombe, vous me reprenez en bouche façon truffe royale ?
Je ris.
Je me relève, rajuste ma blouse sur mes seins nus et lui pose un baiser sur la joue en chuchotant:
– Dans une heure, cette mammoplastie, c’est ça?
Il sourit.
– Vous feriez ça ?
Je quitte la pièce en jetant ma culotte sur son sexe encore gonflé.
– Allons, docteur, je suis une femme mariée… mais… apportez-la, on ne sait jamais…

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